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Stephen King: Le Pistolero

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King: Le Pistolero» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2006, ISBN: 978-2290345894, издательство: Éditions J'ai Lu, категория: Фэнтези / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Stephen King Le Pistolero

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« L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait… » Ce Pistolero, c’est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d’un monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature ? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d’affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables… STEPHEN KING fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter. autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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— Il est passé il y a longtemps ?

Brown haussa les épaules.

— J’en sais rien. Il est bizarre, le temps, par ici. Pareil pour les distances et les directions. Plus de deux semaines. Moins de deux mois. Le type aux haricots est passé deux fois, depuis. Je dirais six semaines. Mais je me trompe sûrement.

— Plus t’en manges, plus tu joues du pipeau, éructa Zoltan.

— Il a passé la nuit ici ? demanda le Pistolero.

Brown fit oui de la tête.

— Il est resté souper, comme vous allez le faire, je suppose. On a passé le temps.

Le Pistolero se leva et l’oiseau s’envola en braillant, pour retourner se poser sur le toit. Il sentit une sorte d’urgence trembler en lui.

— De quoi a-t-il parlé ?

Les yeux fixés sur lui, Brown haussa un sourcil.

— De pas grand-chose. Est-ce qu’il arrivait qu’il pleuve dans les parages, quand j’étais arrivé dans le coin, et si j’avais enterré ma femme. Il m’a demandé si c’était une Manni, et je lui ai fait « ouais », parce qu’on aurait dit qu’il savait déjà. C’est moi qui ai tenu le crachoir, et c’est pas dans mes habitudes.

Il se tut, et on n’entendit plus que le souffle morne du vent.

— C’est un sorcier, pas vrai ?

— Entre autres, oui.

Brown hocha lentement la tête.

— Je m’en doutais. Il a sorti un lapin de sa manche, tout vidé, prêt pour la marmite. Et vous, vous en êtes un ?

— Un sorcier ? — le Pistolero éclata de rire — Moi je suis un homme, c’est tout.

— Vous ne l’aurez jamais.

— Si, je l’aurai.

Ils se regardèrent, sentant entre eux une soudaine profondeur de sentiment, le frontalier planté dans son carré de poussière, le Pistolero sur ce sol de pierre qui descendait en pente douce jusqu’au désert. Il prit sa pierre à briquet dans sa poche.

— Tenez, fit Brown en sortant une allumette à tête de soufre et en la frottant du bout d’un ongle crasseux.

Le Pistolero planta le bout de sa cigarette dans la flamme et tira une bouffée.

— Merci.

— Va falloir que vous remplissiez vos outres, dit le frontalier en se retournant. La source est derrière, sous l’appentis. Je vais m’occuper du dîner.

Le Pistolero enjamba avec précaution les rangs de maïs et contourna l’habitation. La source se trouvait au fond d’un puits creusé à la main et doublé de pierres à l’intérieur, pour empêcher la terre poudreuse de s’affaisser. Tandis qu’il descendait le long de l’échelle branlante, le Pistolero se fit la réflexion qu’un tel travail avait bien dû prendre deux ans — deux ans à traîner, à tirer et à empiler des pierres. L’eau était claire mais presque stagnante, et remplir les outres représentait une tâche de longue haleine. L’eau atteignait le goulot de la seconde quand Zoltan vint se percher sur le rebord du puits.

— Va te faire foutre. Va te faire foutre, et emmène ton canasson avec toi, lui conseilla-t-il.

Surpris, le Pistolero leva les yeux. Le puits était profond, cinq mètres environ. Assez profond pour permettre à Brown de lui lâcher un rocher sur la tête, et de le dépouiller. Un fou ou un lépreux ne s’y serait pas risqué ; or Brown n’était ni l’un ni l’autre. Pourtant il aimait bien cet homme, aussi repoussa-t-il cette pensée et récolta-t-il le reste de l’eau que Dieu avait bien voulu donner. Pour le reste de ce que Dieu voulait, c’était le boulot du ka , pas le sien.

Lorsqu’il franchit le seuil de la cabane et descendit les marches (la masure elle-même était située au-dessous du niveau du sol, afin de récolter et de conserver la fraîcheur de la nuit), Brown était en train de faire griller des épis de maïs dans les braises d’un feu minuscule, au moyen d’une spatule de bois dur. Deux assiettes ébréchées étaient disposées aux deux extrémités d’une couverture grisâtre. Dans une marmite suspendue au-dessus du feu, l’eau des haricots se mit à bouillir.

— Je paierai l’eau, aussi.

Brown ne leva pas la tête.

— L’eau est un don de Dieu, comme vous le savez, je crois. Les fayots, c’est Papa Doc qui les apporte.

Le Pistolero eut un rire qui tenait du grognement et s’assit, le dos appuyé contre l’un des murs bruts ; puis il croisa les bras et ferma les yeux. Au bout de quelques instants, l’odeur de maïs grillé arriva à ses narines. Il y eut comme une avalanche de petits galets métalliques quand Brown lâcha une poignée de haricots secs dans la marmite. Et aussi le tac-tac-tac des pattes de Zoltan parcourant le toit sans relâche. Le Pistolero était fatigué. Il avait avancé pendant seize, voire dix-huit heures par jour, depuis l’horreur de son passage à Tull, le dernier village. Et, depuis douze jours maintenant, il allait à pied. La mule avait atteint les limites de son endurance, et seule la force de l’habitude la maintenait en vie. Il avait connu autrefois un garçon du nom de Sheemie, qui possédait une mule. Sheemie avait disparu, à présent ; ils avaient tous disparu aujourd’hui, il ne restait plus qu’eux deux : lui et l’homme en noir. Il avait entendu courir des bruits, sur des terres au-delà de celles-ci, les terres vertes d’un lieu appelé Entre-Deux-Mondes, mais c’était difficile à croire. Dans le coin, les terres vertes, c’était bon pour les rêves d’enfants.

Tac-tac-tac.

Deux semaines, avait dit Brown, de deux à six semaines. Peu importait. Il y avait eu des calendriers, à Tull, et les gens s’étaient rappelé l’homme en noir, à cause de ce vieux qu’il avait soigné, en passant. Rien qu’un vieux en train de mourir à cause de l’herbe. Un vieux de trente-cinq ans. Et si Brown disait vrai, il avait gagné pas mal de terrain sur l’homme en noir, depuis lors. Mais il arrivait au désert. Et le désert, ce serait l’enfer.

Tac-tac-tac…

Prête-moi tes ailes, l’oiseau. Je les déploierai et je volerai sur les courants ascendants.

Il dormit.

III

Brown le réveilla une heure plus tard. Il faisait sombre. La seule lumière était la lueur sourde, couleur cerise, des braises couvertes.

— Votre mule est morte, fit Brown. Désolé de vous le dire. Le dîner est prêt.

— Quoi ?

Brown haussa les épaules.

— Maïs grillé et fayots bouillis, qu’est-ce qu’il vous faut ? On fait le difficile ?

— Non, pour la mule, je veux dire.

— Elle s’est couchée, c’est tout. Elle m’avait l’air bien vieille, cette mule.

Puis, ayant presque l’air de s’excuser :

— Zoltan lui a bouffé les yeux.

— Oh.

Il aurait dû s’y attendre.

— D’accord.

Brown le surprit une nouvelle fois lorsqu’ils s’installèrent sur la couverture qui faisait office de table, en prononçant un court bénédicité : « Que nous soient donnés la pluie, la santé et l’enrichissement de l’esprit ».

— Vous croyez à une vie après la mort ? demanda le Pistolero à Brown qui lui servait trois épis de maïs chauds dans l’assiette.

Brown acquiesça.

— Il me semble qu’on est en plein dedans.

IV

Les haricots étaient durs comme des balles, le maïs coriace. Dehors, le vent dominant nasillait et gémissait dans l’avant-toit, au niveau du sol. Le Pistolero mangea rapidement, avec voracité, avalant quatre copieuses rasades d’eau avec son repas. Au milieu, il y eut comme une rafale de mitraillette contre la porte. Brown se leva et fit entrer Zoltan. L’oiseau traversa la pièce et alla se renfrogner dans un coin, la tête rentrée dans les épaules.

— Fruits musicaux, marmonna-t-il.

— Vous n’avez jamais pensé à le manger ? demanda le Pistolero.

Le frontalier éclata de rire.

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