• Пожаловаться

Stephen King: Le Pistolero

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King: Le Pistolero» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2006, ISBN: 978-2290345894, издательство: Éditions J'ai Lu, категория: Фэнтези / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Stephen King Le Pistolero

Le Pistolero: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Pistolero»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait… » Ce Pistolero, c’est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d’un monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature ? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d’affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables… STEPHEN KING fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter. autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

Stephen King: другие книги автора


Кто написал Le Pistolero? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Le Pistolero — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Pistolero», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il s’allongea contre le vent, près de son petit brasier, laissant la fumée des rêves se dissoudre dans les étendues infinies. Hormis quelques tourbillons de poussière aléatoires, le vent était constant.

Au-dessus de lui, constantes elles aussi, les étoiles ne clignotaient pas. Des soleils et des mondes par millions. Des constellations étourdissantes, du feu glacé dans toutes les teintes primaires. Sous ses yeux, le ciel vira de l’indigo à l’ébène. Un météore dessina un arc de cercle fugace et spectaculaire en dessous du Vieil Astre, puis s’éteignit en un clin d’œil. Le feu projetait d’étranges ombres tandis que l’herbe du diable se consumait lentement, composant de nouveaux dessins — non plus des idéogrammes, mais un enchevêtrement sans complexité, vaguement effrayant dans sa fiabilité bien à lui, sans logique. Il avait disposé son combustible non pas dans un souci artistique, mais pratique. Il parlait de Noirs et de Blancs. Il parlait d’un homme capable, qui sait, de remettre de l’ordre dans des chambres d’hôtel inconnues. Le feu brûlait, de ses flammes basses et ralenties, et des visions dansaient dans son cœur incandescent. Le Pistolero ne les voyait pas. Les deux motifs, l’art et l’artisanat, se soudèrent l’un à l’autre pendant son sommeil. Le vent gémissait, sorcière tordue par le cancer dans son ventre. De temps à autre, un courant d’air pervers faisait tourbillonner la fumée à la manière d’un petit caillou qui, en tournant, dans une huître parfois devient perle. Parfois le Pistolero gémissait de concert avec le vent. Les étoiles étaient aussi indifférentes à ce spectacle qu’elles l’étaient aux guerres, aux crucifixions, ou aux résurrections. Voilà qui l’aurait sans doute réjoui.

II

Il avait atteint le pied de la dernière colline, menant sa mule aux yeux déjà morts, saillants de chaleur. Il avait passé la dernière ville trois semaines auparavant, et, depuis lors, il n’avait plus connu que le sentier de diligence déserté, rompu çà et là par une petite grappe de baraques de frontaliers, aux toits de chaume. Rien de plus qu’un tas de baraques isolées, la plupart habitées par des lépreux ou des fous. Il préférait la compagnie des fous, à choisir. L’un d’eux lui avait même donné une boussole Silva en inox, en lui demandant de la remettre à l’Homme Jésus. Le Pistolero l’avait prise d’un air grave, en promettant de la Lui remettre, s’il Le voyait. Il doutait d’avoir cette chance un jour, mais tout était possible. Une fois il avait vu un tahine — un homme à tête de corbeau, cette fois-là —, mais la pauvre erreur de la nature avait fui sous une pluie de balles, croassant ce qui pouvait être des mots. Voire des insultes.

Cinq jours avaient passé depuis la dernière cabane et il avait commencé à soupçonner qu’il n’y en aurait pas d’autres, lorsqu’il arriva au sommet de cette dernière colline érodée et aperçut le toit de chaume bas et familier.

L’occupant des lieux, un homme étonnamment jeune avec une crinière échevelée d’un rouge vif qui lui tombait presque à la taille, était en train de sarcler un maigre carré de maïs avec un zèle désinvolte. La mule lâcha un braiment sifflant et le frontalier leva les yeux, des yeux d’un bleu éblouissant qui se fixèrent instantanément sur le Pistolero, comme des têtes chercheuses. Le frontalier n’était pas armé, le Pistolero n’aperçut ni boit, ni bah. L’homme leva les deux mains et adressa un bonjour sec à l’étranger, puis se pencha de nouveau sur son maïs, descendant le sillon le plus proche de sa baraque, le dos courbé, balançant de temps à autre par-dessus son épaule un brin d’herbe du diable ou un plant de maïs rabougri. Sa chevelure ondulait et claquait dans le vent qui s’était levé du désert, sans rien qui venait lui faire obstacle.

Le Pistolero descendit lentement la colline, menant la mule chargée de ces outres qui lui battaient les flancs. Il s’immobilisa au bord du carré de maïs à l’apparence desséchée, but une gorgée pour amorcer la salive, et cracha sur le sol aride.

— Longue vie à vos récoltes.

— Longue vie aux vôtres, répondit le frontalier en se redressant.

Ses vertèbres craquèrent de manière très audible. Il examina le Pistolero sans aucune peur. La petite partie visible de son visage entre la barbe et les cheveux semblait saine, sans traces de lèpre, et ses yeux, bien qu’un peu sauvages, n’étaient apparemment pas ceux d’un fou.

— Que vos journées soient longues et vos nuits plaisantes, l’étranger.

— Et deux fois le compte pour vous.

— Y a peu de chance, répondit le frontalier, avec un rire brusque. Ici j’ai rien d’autre que du maïs et des fayots. Le maïs est gratuit, mais il va falloir payer quelque chose pour les fayots. Il y a un type qui en apporte de temps en temps. Il reste pas longtemps.

Le frontalier eut un rire bref.

— Il a peur des esprits. De l’homme-oiseau, aussi.

— Je l’ai vu. L’homme-oiseau, je veux dire. Il s’est enfui.

— Ouais, il s’est perdu. Il dit qu’il cherche un endroit qui s’appelle Algul Siento, sauf que parfois il dit Le Havre Bleu, ou Le Paradis Bleu [4] Dans le texte original, les termes sont Haven (le havre) et Heaven (le paradis). (N.d.T.) , je sais plus. Vous en avez entendu parler ?

Le Pistolero secoua la tête.

— Bon… il mord pas, il mendie pas, alors il a qu’à aller se faire foutre. Vous êtes vivant ou mort ?

— Vivant, répondit le Pistolero. Vous parlez comme les Manni.

— J’ai traîné un moment avec eux, mais c’était pas une vie pour moi. Ils font trop copain-copain, ils cherchent tout le temps des trous dans ce monde.

Ce qui était vrai, se dit le Pistolero. Les Manni étaient un grand peuple de voyageurs.

Ils se regardèrent un moment en silence, puis le frontalier tendit la main.

— Mon nom, c’est Brown.

Le Pistolero lui serra la main et donna son nom. Au même moment, un corbeau maigre perché sur le toit de chaume bas poussa un croassement. Le frontalier fit un geste vague dans sa direction.

— Lui, c’est Zoltan.

En entendant son nom, l’oiseau croassa de nouveau et s’envola en direction de Brown. Il atterrit sur la tête du frontalier et se jucha solidement, les serres fermement plantées dans la tignasse échevelée.

— Va te faire foutre, lâcha Zoltan d’une voix claire. Va te faire foutre, et emmène ton canasson avec toi.

Le Pistolero fit un signe de tête affable.

— Fayots, fayots, fruits musicaux, récita le corbeau d’un air inspiré. Plus t’en manges, plus tu joues du pipeau.

— C’est vous qui lui avez appris ça ?

— Il veut rien apprendre d’autre, il faut croire, répondit Brown. J’ai essayé de lui apprendre le Notre-Père, une fois.

Ses yeux vagabondèrent un moment au-delà de la cabane, vers les étendues monotones de sable dur comme la pierre.

— Mais ça doit pas être le pays rêvé pour les prières. Vous êtes un pistolero, pas vrai ?

— Exact.

Il s’accroupit et exhiba son attirail. Zoltan s’envola de la tête de Brown et, battant furieusement des ailes, vint atterrir sur l’épaule du Pistolero.

— Je croyais que votre race s’était éteinte.

— Et maintenant vous voyez que non, pas vrai ?

— Vous venez du Monde de l’Intérieur ?

— C’était il y a bien longtemps, acquiesça le Pistolero.

— Il reste quelque chose, là-bas ?

Ce à quoi le Pistolero ne répondit pas, mais son visage suggéra qu’il valait mieux ne pas s’aventurer sur ce terrain.

— Vous êtes après l’autre, j’imagine.

— Oui.

Suivit la question suivante, inévitable.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Pistolero»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Pistolero» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Stephen King: Les trois Cartes
Les trois Cartes
Stephen King
Stephen King: Terres perdues
Terres perdues
Stephen King
Stephen King: Magie et Cristal
Magie et Cristal
Stephen King
Stephen King: Le Chant de Susannah
Le Chant de Susannah
Stephen King
Stephen King: La clé des vents
La clé des vents
Stephen King
Stephen King: La Tour Sombre
La Tour Sombre
Stephen King
Отзывы о книге «Le Pistolero»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Pistolero» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.