Stephen King - Le Pistolero

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Le Pistolero: краткое содержание, описание и аннотация

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« L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait… » Ce Pistolero, c’est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d’un monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature ? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d’affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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— Comme toujours.

— Combien de bâtons t’ont été enlevés, Cort ?

Ce qui revenait exactement à demander : combien de garçons ont pénétré dans la cour carrée au-delà du Grand Hall et en sont revenus en apprentis pistoleros ?

— Aucun bâton ne me sera enlevé aujourd’hui, fit lentement Cort. Je le regrette. Il n’y a qu’une occasion, mon garçon. La précipitation et le manque de mérite sont punis de la même sentence. Ne peux-tu attendre ?

Le garçon revit Marten, debout au-dessus de lui. Ce sourire. Et le bruit du coup derrière la porte close.

— Non.

— Très bien. Quelle arme choisis-tu ?

Le garçon ne répondit rien.

Cort exhiba une rangée de dents irrégulière.

— Voilà qui est sage. Dans une heure. Te rends-tu compte qu’il est fort probable que jamais plus tu ne revoies ton père, ta mère et tes ka-babés ?

— Je sais ce que signifie l’exil, dit doucement Roland.

— Maintenant, va, et médite sur le visage de ton père. Grand bien t’en fasse.

Et, sans se retourner, le garçon s’en alla.

Le sous-sol de la grange offrait une fraîcheur trompeuse, mêlée à l’humidité, à l’odeur de toiles d’araignées et d’eau souterraine. Le soleil l’éclairait de ses rayons poussiéreux, à travers les fenêtres étroites, mais la chaleur du jour n’y avait pas pénétré. C’est là que le garçon gardait le faucon et l’oiseau semblait à son aise.

David n’arpentait plus le ciel. Ses plumes avaient perdu de leur lustre, de cet éclat animal qu’elles revêtaient encore trois ans plus tôt, mais son regard était plus perçant et immobile que jamais. On ne peut se lier d’amitié avec un faucon, à ce qu’on dit, à moins d’être soi-même à moitié faucon, seul et solitaire, en escale dans ce monde, sans amis ni besoin d’amis. Le faucon n’accorde aucun prix ni à l’amour, ni à la morale.

David était devenu un vieux faucon. Le garçon espérait en être lui-même un jeune.

— Hai, dit-il doucement en tendant le bras vers le perchoir.

Le faucon avança sur le bras du garçon et y demeura immobile, décapuchonné. De l’autre main, le garçon alla chercher dans sa poche un lambeau de viande séchée. Le faucon l’arracha prestement d’entre ses doigts et le fit disparaître.

Le garçon se mit à caresser l’oiseau avec beaucoup de précaution. Cort n’en aurait probablement pas cru ses yeux, mais il ne croyait pas non plus que l’heure du garçon était venue.

— Je crois que c’est aujourd’hui que tu vas mourir, dit-il en continuant à le caresser. Je crois que tu vas servir de sacrifice, comme tous ces petits oiseaux avec lesquels je t’ai entraîné. Tu te rappelles ? Non ? Peu importe. À partir d’aujourd’hui, c’est moi le faucon, et ce même jour de chaque année, je tirerai dans le ciel, en mémoire de toi.

David se tenait sur son bras, silencieux, l’œil fixe, indifférent à sa propre vie et à sa propre mort.

— Te voilà devenu vieux, fit pensivement le garçon. Et peut-être n’es-tu pas mon ami. Il y a seulement un an, ce sont mes yeux que tu aurais essayé d’arracher, au lieu de ce bout de viande, n’est-ce pas ? Cort rirait bien. Mais si on s’en approche assez… si on s’approche assez de ce ladre… s’il ne se doute de rien… lequel l’emportera, David ? L’âge ou l’amitié ? David ne répondit pas.

Le garçon l’encapuchonna et se saisit de l’attache, enroulée au bout du perchoir. Ils quittèrent la grange.

VI

La cour située derrière le Grand Hall n’était pas une véritable cour, mais plutôt un couloir vert dont les murs étaient formés par d’épaisses haies enchevêtrées. C’était le théâtre du rite de passage depuis des temps immémoriaux, bien avant l’époque de Cort ou de son prédécesseur, Mark, qui était mort poignardé par une main trop zélée, en ces lieux mêmes. Bon nombre de garçons avaient quitté le couloir par l’est, où entrait le professeur, et l’avaient quitté en hommes. La sortie est faisait face au Grand Hall, à toute la civilisation et aux intrigues du monde éclairé. D’autres, bien plus nombreux, s’étaient éclipsés furtivement, battus et ensanglantés, par la sortie ouest, celle par laquelle pénétraient toujours les garçons ; ceux-là étaient sortis garçons à jamais. L’issue ouest faisait face aux fermes et aux cabanes au-delà des fermes. Au-delà encore, le fouillis végétal des forêts barbares ; au-delà, Garlan. Et, après Garlan, le Désert Mohaine. Tout garçon qui devenait un homme progressait des ténèbres et de l’ignorance vers la lumière et la responsabilité. Tout garçon battu ne pouvait que battre en retraite, pour toujours et à jamais. Le passage était aussi vert et lisse qu’un tapis de jeu. Il mesurait exactement quarante mètres de long. En son centre se trouvait une bande de terre rasée. C’était la ligne, celle qu’on tentait de franchir.

À chaque extrémité s’entassaient en général des spectateurs et des parents tendus, car la date du rituel était souvent prévue avec une grande précision — le plus couramment, à l’âge de dix-huit ans (ceux qui n’avaient pas passé l’épreuve à vingt-cinq sombraient pour la plupart dans l’obscurité, devenaient fermiers, incapables qu’ils étaient d’affronter la réalité brutale du tout ou rien). Mais, ce jour-là, il n’y avait que Jamie DeCurry, Cuthbert Allgood, Alain Johns, et Thomas Whitman. Ils s’agglutinèrent du côté du garçon, bouche bée, ouvertement terrifiés.

— Ton arme, idiot ! siffla Cuthbert, au supplice. Tu as oublié ton arme !

— Je l’ai, répondit le garçon.

Il se demanda vaguement si la nouvelle de sa folie avait déjà atteint les demeures, sa mère — et Marten. Son père était à la chasse, et ne serait pas de retour avant plusieurs jours. Le garçon en ressentait une sorte de honte, car il savait qu’en son père il aurait trouvé de la compréhension, sinon son approbation.

— Cort est entré ?

— Cort est ici.

La voix venait du bout du couloir, et Cort s’avança d’un pas, vêtu d’un maillot court. Un large bandeau de cuir lui ceignait le front, pour empêcher la sueur de lui couler dans les yeux. Il portait une grosse ceinture sale, pour lui tenir le dos droit. Dans une main, il tenait un gros bâton de bois de fer, pointu à une extrémité, aplati à l’autre. Il prononça les premiers mots de cette litanie que tous, choisis par le sang aveugle de leurs pères depuis Arthur l’Aîné, connaissaient depuis leur premier âge, et qu’ils avaient apprise en prévision du jour où, peut-être, ils deviendraient eux aussi des hommes.

— Viens-tu ici dans un dessein sérieux, mon garçon ?

— Je viens dans un dessein sérieux.

— Viens-tu ici exclu de la maison de ton père ?

— C’est ainsi que je viens.

Et ainsi qu’il resterait, jusqu’à ce qu’il ait vaincu Cort. Si c’était Cort qui l’emportait, il demeurerait à jamais un exclu.

— Viens-tu avec l’arme de ton choix ?

— Oui.

— Quelle est cette arme ?

C’était le privilège du maître, l’occasion pour lui d’adapter son plan de bataille à la fronde ou à la lance, à l’arc ou au bah.

— David est mon arme.

Cort n’eut qu’un instant d’hésitation. Preuve de sa surprise, probablement même de sa confusion. C’était une bonne chose.

Ce pourrait être une bonne chose.

— Ainsi tu viens m’affronter, mon garçon ?

— Oui.

— En quel nom ?

— Au nom de mon père.

— Dis son nom.

— Steven Deschain, de la lignée du Grand Roi d’Eld.

— Dans ce cas, sois prompt.

Et Cort s’avança dans le couloir, faisant sauter son bâton d’une main à l’autre. Un soupir voltigea au-dessus des garçons, comme un oiseau, tandis que leur dan-dinh avançait à la rencontre de son maître.

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