Stephen King - Les trois Cartes

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Échoué sur une plage peuplée de monstres, gravement blessé, Roland de Gilead se retrouve face aux trois portes qui jalonnent sa route vers la Tour Sombre, son but ultime. Par elles, il parcourra l’espace-temps, rencontrera trois compagnons insolites et reverra Jake, cet enfant dont le souvenir le hante et qui semble nécessaire à sa quête. Alors que le temps devenu fou joue contre lui et les siens, le Pistolero saura-t-il démasquer ses noirs ennemis, magiciens et démons, ligués pour s’emparer de la Tour ? Est-il prêt pour cela à partager son idéal, en s’en remettant au ka — le destin ? C’est pour lui l’heure de vérité.
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Contre pareille éventualité, tout en lui protesta.

— Eddie ! cria-t-il, et nulle toux ne s’en mêla : il avait la voix claire et puissante.

Eddie se retourna, un pied dans les éboulis, l’autre calé sur une roche en saillie.

— Va, lui cria-t-il en réponse avec un curieux geste de la main (un petit mouvement de balancier signifiant qu’il voulait être débarrassé du Pistolero afin de passer aux choses sérieuses, à ce qu’il avait d’important à faire : retrouver Odetta et la sauver si la situation l’exigeait). Franchis cette porte et va donc chercher ce dont tu as besoin. Nous serons tous les deux là quand tu reviendras.

— J’en doute.

— Il faut que je la retrouve. (Eddie regarda Roland et son extrême jeunesse fut dans ce regard, dans sa totale nudité.) Je ne dis pas ça en l’air : il le faut.

— Je comprends ton amour, les exigences qu’il t’impose, dit le Pistolero, mais, cette fois, Eddie, je désire que tu m’accompagnes.

Eddie resta un long moment à le fixer comme s’il essayait d’ajouter foi à ce qu’il venait d’entendre.

— T’accompagner… finit-il par dire, rêveur. T’accompagner ! Seigneur ! Après ça, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle. La dernière fois, ta détermination à me laisser derrière était telle que tu prenais le risque de me laisser te trancher la gorge. Et maintenant, tu veux qu’on se risque à laisser je ne sais quelle créature la déchiqueter !

— C’est peut-être déjà fait, dit Roland, sachant pertinemment qu’il n’en était rien.

La Dame était peut-être blessée, mais il la savait vivante.

Et, malheureusement, Eddie aussi le savait. Sept à dix jours de sevrage lui avaient considérablement aiguisé l’esprit. Son doigt se pointa sur la porte.

— Tu sais très bien qu’elle n’est pas morte. Sinon ce putain de truc ne serait plus là. À moins que tu n’aies menti en disant que ça ne servait à rien si on n’y était pas tous les trois.

Eddie essaya de reprendre son ascension mais le regard du Pistolero le cloua sur place.

— Bon, dit Roland. (Il parlait presque avec plus de douceur qu’il ne l’avait fait en s’adressant, par-delà le visage et les cris haineux de Detta, à l’autre, prisonnière quelque part sous hystérie et stridence.) Elle n’est pas morte. Ton explication à son silence ?

— Euh… un de ces félins a pu l’emmener.

C’était dit d’une voix faible.

— Ça l’aurait tuée. Il en aurait mangé ce qu’il voulait, aurait laissé le reste. Au mieux, ça aurait traîné le cadavre à l’ombre et serait revenu ce soir manger ce que le soleil aurait épargné. Mais alors, la porte ne serait plus là. Et les félins ne sont pas comme les insectes, il n’en est pas pour paralyser leur proie et tranquillement s’en repaître plus tard, tu le sais aussi bien que moi.

— Peut-être. (Et un moment Eddie entendit Odetta lui dire : « Tu aurais dû participer aux débats, Eddie », pensée qu’il repoussa.) Est-ce qu’un de ces fauves n’aurait pas pu descendre, alors elle aurait essayé de se défendre mais les deux premières cartouches ne seraient pas parties ? Mais alors, pourquoi pas les quatre ou cinq balles suivantes ? Le chat lui saute dessus et là, juste avant qu’il ne la tue, BANG ! (Eddie se cogna le poing dans la paume. Il voyait la scène. Aurait pu s’en porter témoin.) La balle tue l’animal, ou le blesse, ou le fait détaler. Qu’est-ce t’en penses ?

— On aurait entendu le coup, suggéra Roland.

Sur le moment, Eddie resta coi, incapable d’imaginer quoi que ce soit qui contre l’évidence. Oui, ils auraient entendu. Le premier cri de l’une de ces bestioles leur était parvenu à vingt ou trente kilomètres de distance. Alors, la déflagration d’un pistolet…

Il regarda soudain Roland par en dessous.

— Mais tu as peut-être entendu quelque chose, toi ? Tu as peut-être entendu tirer pendant que je dormais ?

— Ça t’aurait réveillé.

— Pas crevé comme je suis, mec. Quand je dors, je dors comm…

— Comme un mort, dit le Pistolero, la voix toujours aussi douce. Je connais la sensation.

— Alors tu comprends…

— Sauf que ce n’est peut-être pas mort. Cette nuit, quand le chat a hurlé, tu t’es réveillé et tu étais debout en une seconde. Tant tu te fais du souci pour elle. Il n’y a pas eu de coup de feu. Ça aussi, tu le sais. Tu n’aurais pas pu ne pas entendre… à cause de ce souci que tu te fais pour elle.

— Donc, elle a peut-être réussi à l’assommer avec une pierre ! hurla Eddie. Comment je le saurai, en restant planté là à discuter avec toi au lieu d’aller voir ce qu’il en est ? Imagine qu’elle baigne dans son sang quelque part, blessée, et qui sait, mourante ! Ça te plairait que je franchisse avec toi cette porte et qu’elle y passe pendant qu’on est de l’autre côté ? Ça te plairait de te retourner, de voir cette porte, de te retourner une deuxième fois et de ne plus la voir, comme si elle n’avait jamais été là, parce qu’une des trois personnes qui la dotait d’existence n’est plus ? Et que toi tu te retrouves piégé dans mon monde au lieu que ce soit le contraire !

Il était hors d’haleine, foudroyait le Pistolero du regard, poings crispés.

Roland sentait monter en lui une exaspération lasse. Quelqu’un — Cort, peut-être, mais il semblait plutôt que c’était son père — avait eu un dicton : Autant chercher à boire l’eau de l’océan à la petite cuillère que de vouloir discuter avec un amoureux. S’il était besoin d’attester la justesse du proverbe, la preuve était là, qui lui tenait tête, véritable défi. Continue, disait-il par sa seule posture. J’ai de quoi répondre à chacun de tes arguments.

— Ce n’est pas forcément un chat qui lui est tombé dessus, disait-il à présent sur le mode ordinaire. Tu es peut-être dans ton monde mais je ne crois pas que tu connaisses cette région plus que moi Bornéo. Tu n’as aucune idée de ce qui peut rôder dans ces collines ? Ça pourrait bien être un singe ou quelque chose comme ça, qui se serait emparé d’elle.

— On s’est emparé d’elle, je suis d’accord.

— Dieu soit loué, ta maladie ne t’a pas ôté tout sens com…

— Et ce « on » nous savons qui c’est, l’un comme l’autre. Detta Walker. C’est elle qui s’est emparée de la Dame. Elle, Detta Walker.

Eddie ouvrit la bouche mais l’espace d’un instant — quelques secondes, en fait, mais suffisantes pour qu’ils prissent l’un et l’autre conscience de l’évidente vérité — l’inexorable expression sur les traits du Pistolero réduisit les arguments d’Eddie au silence.

14

— Ça ne s’est pas nécessairement passé ainsi.

— Rapproche-toi. Si on doit parler, parlons. Mais je ne tiens pas à brailler pour couvrir le fracas des vagues ; j’ai chaque fois l’impression de m’arracher un bout de poumon.

— Mère-grand, comme tu as de grands yeux, lança Eddie sans bouger d’un pouce.

— Qu’est-ce que tu me racontes ?

— Un conte de fées. (Le jeune homme consentit à redescendre mais sur quatre mètres, pas plus.) Et c’est le genre de littérature qu’il te faut, si tu espères m’attirer assez près de ce fauteuil.

— Assez près pour quoi faire ? cria Roland. Je ne comprends pas, ajouta-t-il alors qu’il comprenait parfaitement.

Un demi-kilomètre à l’est de l’endroit où ils étaient et les surplombant d’environ cent cinquante mètres, des yeux noirs — aussi débordants d’intelligence que dénués de pitié — observaient la scène. Impossible d’entendre ce que disaient les deux hommes — le vent, les vagues et le ressac attelé au creusement de son tunnel y veillaient —, mais Detta n’avait nul besoin de distinguer des mots dans leurs cris pour savoir de quoi ils parlaient. De même qu’elle pouvait se passer de jumelles pour constater qu’il n’était plus question de donner au Vraiment Méchant un autre nom que celui de Vraiment Malade, et que si le Vraiment Méchant était peut-être disposé à consacrer quelques jours, voire quelques semaines, à torturer une infirme de couleur — les occasions de se divertir devaient être assez rares dans le secteur, à en juger par le décor —, à son avis, le Vraiment Méchant n’avait plus qu’une envie, tirer d’ici son cul d’blanc. Prendre cette porte magique et le déménager vite fait. Mais avant ça, il n’avait trimbalé aucun cul d’aucune sorte. Avant ça, il n’avait rien eu à déménager, vite ou en prenant son temps. Avant ça, le Vraiment Méchant n’avait été nulle part sinon à l’intérieur de sa tête à elle. Elle n’aimait pas trop penser à la manière dont ça s’était passé, à ce qu’elle avait ressenti, à la facilité avec laquelle il avait triomphé de ses tentatives enragées pour s’arracher du crâne cette présence et reprendre le contrôle. Horrible, c’était un souvenir horrible. Et ce qui le rendait pire encore, c’était l’absence de compréhension qu’elle en avait. Cette terreur, quelle en était l’origine au juste ? Ce n’était pas simplement l’intrusion qui la dérangeait et cela, justement, ne laissait pas d’être inquiétant. Peut-être aurait-elle pu comprendre, si elle avait porté sur elle un regard plus attentif. Elle en avait conscience mais s’y refusait. Un tel examen risquait de l’entraîner dans ce genre d’endroit redouté par les marins du temps passé, cet endroit qui n’est ni plus ni moins que l’extrême bord du monde, là où les cartographes avaient déroulé un phylactère portant pour légende : ICI L’ON TROUVE MOULT SERPENTS. Ce qu’il y avait eu d’hideux à être envahie par le Vraiment Méchant avait été l’impression d’éprouver une sensation familière, comme si ce fait pourtant surprenant s’était déjà produit auparavant… et pas qu’une fois : plusieurs. Mais terrifiée ou pas, Detta n’avait pas cédé à la panique. Elle avait continué d’observer tout en se battant, et elle se revoyait regardant par cette porte face à laquelle ses mains, mues par cette présence en elle, venaient de la placer. Elle se souvenait y avoir vu le corps du Vraiment Méchant étalé sur le sable et l’autre accroupi à côté, un couteau à la main.

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