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Stephen King: Les trois Cartes

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King: Les trois Cartes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2006, ISBN: 978-2290345900, издательство: Éditions J'ai Lu, категория: Фэнтези / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Stephen King Les trois Cartes

Les trois Cartes: краткое содержание, описание и аннотация

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Échoué sur une plage peuplée de monstres, gravement blessé, Roland de Gilead se retrouve face aux trois portes qui jalonnent sa route vers la Tour Sombre, son but ultime. Par elles, il parcourra l’espace-temps, rencontrera trois compagnons insolites et reverra Jake, cet enfant dont le souvenir le hante et qui semble nécessaire à sa quête. Alors que le temps devenu fou joue contre lui et les siens, le Pistolero saura-t-il démasquer ses noirs ennemis, magiciens et démons, ligués pour s’emparer de la Tour ? Est-il prêt pour cela à partager son idéal, en s’en remettant au ka — le destin ? C’est pour lui l’heure de vérité. STEPHEN KING fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter. autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Rien que des lentilles de contact colorées mais…

Grand merci, sai.

Mots marmonnés dans un demi-sommeil ? Ou baragouin maternel qui lui avait échappé ?

Elle allait rester sur le qui-vive, décida-t-elle.

Et se garder d’oublier.

10

C’est le moment, pensa le Pistolero. On va bien voir.

Il s’était trouvé en mesure de passer de son monde à ce corps par cette porte au bord de l’océan. Il lui fallait à présent savoir s’il pouvait ou non y rapporter des choses. Oh, pas y retourner. Il ne doutait pas de pouvoir, quand il le voudrait, franchir cette porte en sens inverse, réintégrer son corps souffrant, empoisonné. Mais qu’en était-il du reste, des autres objets matériels ? Ce qu’il avait devant lui, par exemple, ce sandwich au thon comme l’avait appelé la femme en uniforme. S’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’était un thon, il savait reconnaître un popkin quand il en avait un sous les yeux, encore que, bizarrement, on eût omis de cuire celui-ci.

Son corps avait besoin d’être nourri, abreuvé aussi, mais par-dessus tout réclamait des soins. Faute d’un contrepoison, la morsure de l’homarstruosité promettait d’être fatale. Un tel médicament devait exister dans ce monde où les diligences volaient dans le ciel, plus haut qu’aucun aigle, dans ce monde où tout semblait possible. Mais à quoi bon disposer ici d’un remède, quelle que fût sa puissance, si tout transfert était impossible ?

Tu n’as qu’à vivre dans ce corps, chuchota l’homme en noir dans les profondeurs de son crâne. Abandonne aux crustacés ce qui n’est plus qu’un morceau de viande s’obstinant à respirer. Une enveloppe désertée, de toute manière.

Non. Il s’y refusait. D’abord parce qu’il se fût agi d’un vol particulièrement odieux. Il n’aurait su longtemps se contenter de jouer les passagers, de contempler passivement ce monde par les yeux de cet homme comme un voyageur regarde défiler le paysage par la fenêtre de son véhicule.

Ensuite parce qu’il était Roland. S’il devait mourir, il voulait que cette mort fût celle de Roland, d’un Roland qui mourrait en rampant vers la Tour, s’il le fallait.

Puis l’étrange et rude sens pratique cohabitant en lui — tels tigre et chevreuil — avec son romantisme reprit le dessus. Il n’était nullement nécessaire de penser à la mort tant que l’expérience restait à vivre.

Il se jeta sur le popkin, le découvrit coupé en deux et en prit une moitié dans chaque main, puis il ouvrit les yeux du prisonnier, promena un regard circulaire. Personne ne faisait attention à lui (même si, très fort, dans la cuisine, Jane Dorning pensait à lui).

Il se tourna vers la porte et la franchit avec les deux moitiés du popkin.

11

Le Pistolero commença par entendre le rugissement broyeur d’une vague à l’approche, puis les chamailleries d’oiseaux qui, lorsqu’il se redressa en position assise, se soulevèrent en masse des rochers voisins. (Les voilà qui s’enfuient, les salopards, songea-t-il, et que je respire ou non, ils n’auraient pas tardé à m’arracher des lambeaux de chair… ce sont des vautours, rien que des vautours maquillés). Ce fut alors qu’il prit conscience qu’une moitié de son popkin — celle qu’il avait dans la main droite — était tombée sur le sable gris grossier. Car, s’il la tenait d’une main entière quand il avait franchi la porte, il la tenait à présent d’une main réduite à quarante pour cent de ses capacités.

Il la pinça et l’assura maladroitement entre pouce et annulaire, l’essuya du mieux qu’il put et goûta du bout des dents. L’instant d’après, il la dévorait sans même remarquer le crissement des grains de sable oubliés. Quelques secondes plus tard, il reportait son attention sur la moitié restante. Elle disparut en trois bouchées.

Le Pistolero n’avait pas idée de ce qu’était un sandwich au thon sinon que c’était succulent. Et, pour l’heure, ça semblait suffire.

12

Dans l’avion, la disparition du sandwich passa inaperçue. Personne ne vit les mains d’Eddie en agripper si sauvagement les deux moitiés que la marque des pouces s’imprima dans le pain de mie.

Personne ne le vit s’estomper jusqu’à la transparence puis s’évanouir, ne laissant que quelques miettes.

Une vingtaine de secondes après cet événement des plus discrets, Jane Dorning écrasait sa cigarette, traversait l’avant de la cabine pour aller prendre son livre, cédant en fait à sa curiosité pour le 3A.

Il avait l’air de dormir à poings fermés… mais le sandwich n’était plus sur la tablette.

Seigneur ! Il ne l’a pas mangé, il l’a dévoré tout rond. Et pour se rendormir aussitôt. Non mais tu rêves ?

Quoi que ce fût qui la titillait à propos du 3A, de Monsieur Tantôt Les Yeux Noisette, Tantôt Les Yeux Bleus, ça promettait de ne pas se calmer. À coup sûr, il y avait en lui quelque chose de pas clair. De pas clair du tout.

CHAPITRE 3

Contact et atterrissage

1

Eddie fut réveillé par la voix du copilote annonçant qu’ils allaient se poser à Kennedy International où l’on jouissait d’une visibilité parfaite, où les vents soufflaient de secteur ouest à quinze kilomètres à l’heure, où la température dépassait agréablement les 21 °C, et ce dans quarante-cinq minutes environ. Il leur dit aussi, l’occasion risquant de ne pas se représenter, qu’il tenait à les remercier pour avoir choisi de voyager avec Delta.

Eddie promena un regard autour de lui et, voyant les gens préparer leurs papiers — en provenance des Bahamas, un permis de conduire et une carte de crédit émise par une banque américaine étaient censés suffire, mais la plupart avaient leur passeport —, il sentit un fil d’acier qui, en lui, commençait de se resserrer. Il n’arrivait toujours pas à croire qu’il ait pu dormir, et si profondément.

Il se leva et gagna les toilettes. Bien qu’il les sentît fermement fixés sous ses bras, les sacs de coke ne lui causaient nulle gêne, épousant toujours le creux de chaque aisselle comme dans la chambre d’hôtel où William Wilson, un Américain à la voix presque inaudible, les avait ajustés. Après quoi, cet homme dont Edgar Pœ avait rendu le nom célèbre (bien que l’allusion d’Eddie n’eût suscité qu’un regard niais chez l’homonyme) lui avait tendu la chemise. Une banale chemise écossaise aux couleurs légèrement passées, du genre qu’on peut s’attendre à voir sur le dos de n’importe quel étudiant de retour des courtes vacances précédant ses examens… à ceci près qu’elle avait été spécialement taillée pour dissimuler d’inélégants renflements.

— Histoire d’être sûr, il faudra vérifier que tout est bien en place avant de quitter l’appareil, avait dit Wilson, mais vous ne devriez pas avoir de problèmes.

Pour ce qui était des problèmes, Eddie ne savait pas s’il allait ou non en avoir, mais il avait une autre raison d’aller aux chiottes avant que ne s’allumât le ATTACHEZ VOTRE CEINTURE. Malgré la tentation — et non tant la tentation que l’exigeante brûlure du besoin —, il s’était débrouillé pour épargner un ultime petit reste de ce que Machin jaune avait eu l’audace d’appeler de la chinoise.

Franchir la douane en provenance de Nassau ne tenait pas de l’exploit comme lorsqu’on arrivait de Port-au-Prince ou de Bogota, mais on était quand même confronté à des gens qui avaient l’œil. À des experts. Il lui fallait mettre toutes les chances de son côté. S’il pouvait s’y présenter un peu plus calme, rien qu’un tout petit peu, cela pouvait s’avérer décisif.

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