Terry Pratchett - Sourcellerie

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Sourcellerie: краткое содержание, описание и аннотация

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La magie, c’est de la bouillie pour les chats. Car voici la sourcellerie, la puissance thaumaturgique de l’Aube des Temps ! Elle pénètre le Disque-monde par l’entremise du huitième fils d’un mage (défroqué, oui).
Disons-le tout net : casse-cou.
Une fois de plus, faudra-t-il compter sur l’ineffable Rincevent pour sauver les meubles ? il est vrai que l’homme a plus d’un tour dans son sac percé. Il dispose aussi d’une équipe de choc, où vous retrouverez le mystérieux et pusillanime Bagage — tellement humain ! — et le subtil bibliothécaire de l’université des mages — tellement simiesque ! Avec, pour la première fois dans un livre, Nijel le Destructeur, jeune héros par correspondance, et Conina, la fille du plus célèbre Barbare, par qui tombent les coeurs et les coups, Prime exotique : un séjour inoubliable dans la cité d’Al Khali, sous la houlette du Sériph Créosote.

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Ensuite il le jeta. Le bourdon claqua sur le sol, roula et s’immobilisa entre les mages qui s’étaient dispersés hors de sa trajectoire.

Thune s’affaissa sur les genoux, tremblant.

« Je n’aime pas tuer les gens, dit-il. Je suis sûr que ce n’est pas bien.

— Accroche-toi à cette idée, dit Rincevent avec ferveur.

— Qu’est-ce qui arrive aux gens après qu’ils sont morts ? » demanda Thune.

Rincevent leva les yeux vers la Mort.

« Je crois que cette question-là, elle est pour vous, dit-il.

— IL NE PEUT PAS ME VOIR NI M’ENTENDRE, SAUF S’IL EN A ENVIE. »

Il se produisit un petit tintement. Le bourdon revenait en roulant vers Thune qui le regarda avec horreur.

Ramasse-moi.

— Tu n’es pas obligé, répéta Rincevent.

Tu ne peux pas me résister. Tu ne peux pas te vaincre toi-même, dit le bourdon.

Thune avança lentement la main et le ramassa.

Rincevent jeta un coup d’œil à sa chaussette. C’était un chicot de laine brûlée, sa brève carrière en tant qu’arme de guerre l’avait mise dans un état tel qu’aucune aiguille à repriser n’y pouvait plus rien.

Tue-le, maintenant.

Rincevent retint son souffle. Les mages spectateurs retinrent le leur. Même la Mort, qui n’avait rien d’autre à retenir que sa faux, la retint de ses phalanges crispées.

« Non, dit Thune.

Tu sais ce qui arrive aux vilains petits garçons.

Rincevent vit pâlir la figure du sourcelier.

La voix du bourdon changea. Elle se fit cajoleuse.

Si je n’étais pas là, qui te dirait ce qu’il faut faire ?

— C’est vrai, reconnut lentement Thune.

Regarde le résultat de tes bêtises.

Thune, des yeux, passa lentement les faces apeurées en revue.

« Je regarde, dit-il.

Je t’ai appris tout ce que je sais.

— Je réfléchis, dit Thune, et ça, tu ne le sais pas assez.

Ingrat ! Ton destin, à qui tu le dois ?

— À toi », répondit le jeune garçon. Il redressa la tête.

« Je me rends compte que j’ai fait une erreur, ajouta-t-il d’une voix calme.

Bien…

— Je ne t’ai pas jeté assez loin ! »

Thune se releva d’un seul mouvement et brandit le bourdon au-dessus de sa tête. Il se statufia, la main perdue dans une boule de lumière qui avait la couleur du cuivre en fusion. Elle vira au vert, monta dans des nuances de bleu, hésita dans le violet puis fulgura dans l’octarine pur.

Rincevent se protégea les yeux contre l’éclat aveuglant et vit la main de Thune, toujours entière, toujours fermement agrippée ; des perles de métal en fusion lui scintillaient entre les doigts.

Il s’esquiva et se cogna dans Gauchet. Le vieux mage était lui aussi statufié, la bouche ouverte.

« Qu’est-ce qui va se passer ? demanda Rincevent.

— Il ne le battra jamais, répondit Gauchet d’une voix rauque. C’est son bourdon. Ils sont de force égale. Le gamin a le pouvoir, mais le bourdon sait comment le canaliser.

— Vous voulez dire qu’ils vont s’annihiler l’un l’autre ?

— J’espère. »

La bataille se poursuivait, invisible dans sa lueur infernale. Puis le sol se mit à trembler.

« Ils tirent sur tout ce qui est magique, dit Gauchet. Il vaudrait mieux évacuer la tour.

— Pourquoi ?

— J’imagine qu’elle ne va pas tarder à disparaître. »

Et, en effet, les dalles blanches autour de la lueur donnaient l’impression de s’effilocher avant de s’y évanouir.

Rincevent hésita.

« On ne va pas l’aider ? » fit-il.

Gauchet le considéra, lui, puis la scène iridescente. Sa bouche s’ouvrit et se referma une fois ou deux.

« Je regrette, dit-il.

— Oui, mais rien qu’un petit peu, vous avez vu à quoi ça ressemble, ce truc-là…

— Je regrette.

— Il vous a aidés, vous. » Rincevent se tourna vers les autres mages qui se défilaient en vitesse. « Il vous a tous aidés. Il vous a donné ce que vous vouliez, non ?

— On risque de ne jamais le lui pardonner », fit Gauchet.

Rincevent gémit.

« Qu’est-ce qui va rester quand tout sera fini ? dit-il. Qu’est-ce qui va rester ? »

Gauchet baissa les yeux.

« Je regrette », répéta-t-il.

La lumière octarine brillait davantage et commençait à noircir sur le pourtour. Mais non pas de la noirceur qui n’est que le contraire de la lumière ; plutôt de celle granuleuse, changeante qui rayonne au-delà de la lueur aveuglante et n’a rien à faire dans aucune réalité honnête. Et elle bourdonnait.

Rincevent se livra à une petite danse indécise lorsque ses pieds, ses jambes et son instinct de conservation incroyablement développé saturèrent son système nerveux au point que sa conscience finit par réagir à l’instant où les plombs allaient sauter.

Il bondit dans le feu et atteignit le bourdon.

Les mages s’enfuirent. Plusieurs sautèrent de la tour et descendirent par lévitation.

Ceux-là furent beaucoup plus avisés que leurs collègues qui prirent l’escalier car, une trentaine de secondes plus tard, la tour se volatilisa.

La neige continuait de tomber autour d’une colonne de ténèbres qui bourdonnait.

Et les mages rescapés qui osèrent regarder en arrière virent dégringoler lentement du ciel un petit objet qui traînait des flammes à sa suite. Il s’écrasa sur les pavés où il couva brièvement avant que la neige de plus en plus épaisse ne l’éteigne.

Ce ne fut bientôt plus qu’un petit monticule.

Quelques instants plus tard une silhouette traversa la cour en se dandinant sur ses phalanges, fouilla dans la neige et en sortit la chose.

Il s’agissait, ou plutôt il s’était agi, d’un chapeau. La vie ne l’avait pas ménagé. Une grande partie de son large bord avait brûlé, la pointe manquait entièrement, et les lettres d’argent ternies étaient quasiment illisibles. N’importe comment, certaines avaient été arrachées. Du mot original ne restait plus que M. J.

Le bibliothécaire tourna lentement sur lui-même. Il était complètement seul, en dehors de la colonne gigantesque de ténèbres brûlantes et des flocons qui tombaient sans relâche.

Le campus dévasté était vide. On voyait quelques autres chapeaux pointus foulés par des pieds terrifiés, mais aucun autre signe que des mages s’étaient trouvés là.

Des mages imaginaires.

* * *

« La Guerre ?

— Qu’donc ?

— Y avait pas… – la Pestilence chercha son verre à tâtons – quèque chose ?

— Qu’donc ?

— On devait… Y a quèque chose qu’on devait faire, dit la Famine.

— ’xact. J’ai un rendez-vous.

— La… le… – la Pestilence regarda dans son verre, l’air pensif – … machin bidule. »

Ils contemplèrent mélancoliquement le comptoir. Le tavernier s’était enfui depuis longtemps. Il restait encore quelques bouteilles intactes.

« Le Calypso, dit enfin la famine. C’était ça.

— Nan.

— L’apo… l’Apostrophe », fit distraitement la Guerre.

Ils secouèrent la tête. S’ensuivit une longue pause.

« Ça veut dire quoi : apocrustique ? demanda la Pestilence, le regard perdu dans un quelconque monde intérieur.

— Astringent, répondit la Guerre. J’crois.

— C’est pas ça, alors ?

— Moi, j’crois pas », fit la Famine, maussade. S’ensuivit un autre long silence embarrassé.

« On f’rait mieux d’prendre un aut’verre, dit la Guerre en se ressaisissant.

— ’xact. »

* * *

À quatre-vingts kilomètres de là et plusieurs centaines de mètres d’altitude, Conina parvenait enfin à maîtriser son cheval volant volé et le ramenait à un trot paisible sur le vide, en affichant une nonchalance résolue encore jamais vue sur le Disque.

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