George Martin - Le Trône de fer

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Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…
En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.
Pour préserver de l’ignominie les siens et la dynastie menacés se dresse alors, armé de sa seule droiture, le duc Stark de Winterfell, aussi rude que son septentrion natal. Mais en dépit du pouvoir immense que vient de lui conférer le roi, a-t-il quelque chance d’endiguer la tourmente qui se lève ?
Dans la lignée des ROIS MAUDITS et d’EXCALIBUR, LE TRÔNE DE FER plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu. L’épique et le chevaleresque côtoient sans cesse le vil et le démoniaque. La bravoure et la loyauté se heurtent à la duplicité et à la fourberie. Mais dans ce tourbillon d’aventures cruelles, ce sont finalement l’amour, la tendresse, l’indestructible force de l’amitié qui rayonnent au-dessus des ténèbres.

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Sur sa gauche, enfin, ses doigts effleurèrent de la pierre brute. A petites palpations prudentes, elle suivit le mur, tout en prenant garde de n’avancer qu’à menus pas glissés. Tous les corridors mènent quelque part. Toute entrée implique l’existence d’une sortie. La peur est plus tranchante qu’aucune épée. Il ne fallait pas avoir peur. Au terme d’une progression qui lui parut interminable, le mur s’interrompit, brusquement, et un courant d’air froid lui caressa la joue. Les cheveux follets frissonnaient sur sa nuque.

De quelque part, à ses pieds, montaient des bruits lointains. Le craquement de bottes, une rumeur de voix. Une vague lueur, presque imperceptible, grimpa, vacillante, le long du mur, et Arya vit qu’elle se tenait sur le bord d’un prodigieux puits noir qui, large d’une vingtaine de pieds, se creusait vertigineusement. Scellées sur le pourtour en guise de marches, d’énormes pierres descendaient en spirale à perte de vue, tout aussi sombres que celles de l’enfer si souvent décrites par Vieille Nan. Et quelque chose montait, montait des ténèbres et des entrailles de la terre…

Elle se pencha sur le gouffre, qui lui souffla au visage son haleine noire et glacée, et elle discerna la flamme d’une torche, mais si lointaine qu’on eût dit celle d’une bougie. Ils étaient deux, deux hommes. Leurs silhouettes se convulsaient, gigantesques, sur les parois, et elle percevait, répercutées par la gueuled’ombre, certaines de leurs paroles.

« … trouvé un bâtard, dit l’un. Le reste ne tardera pas. Un jour, deux jours, une quinzaine…

— Et quand il saura la vérité, que fera-t-il ? » Le second avait l’accent fluide des cités libres.

« Les dieux seuls le savent. » La torche exhala un bouchon de fumée grisâtre qui s’évapora en se tordant comme un serpent.

« Ces imbéciles ont essayé de liquider son fils et, pour comble, en ont fait une pantalonnade. Il n’est pas homme à passer l’éponge là-dessus. Je vous préviens, le loup et le lion ne vont pas tarder à s’entre-égorger, que nous le voulions ou non.

— Trop tôt, trop tôt…, gémit l’homme à l’accent. A quoi bon la guerre, maintenant ? Nous ne sommes pas prêts. Ajournez.

— Autant m’ordonner d’arrêter le temps. Vous me prenez pour un magicien ?

— Parfaitement ! » ricana l’autre. Les flammes léchaient l’air froid. Les ombres colossales planeraient bientôt sur elle. Arya s’empressa de ramper à l’écart et, à plat ventre, de se plaquer au plus près du mur. Un instant plus tard, en effet, l’homme à la torche apparaissait, flanqué de son acolyte. Elle retint son souffle comme ils gravissaient les dernières marches.

« Que voulez-vous que je fasse ? » demanda le premier, gros gaillard à cape de cuir. Quoique chaussés de lourdes bottes, ses pieds semblaient flotter sans un bruit sur le sol. Sous la coiffe d’acier se montrait une face ronde toute balafrée, hérissée de poil noir, une cotte de mailles était enfilée sur des cuirs bouillis, et il portait à la ceinture dague et braquemart. Tout cela donnait à Arya une impression singulière de déjà vu…

« Une Main est bien morte, pourquoi pas deux ? répliqua l’étranger, du fond d’une barbe jaune fourchue. Vous avez déjà dansé cette danse-là, mon cher ! » Lui, elle le voyait pour la première fois, sûr et certain. Il marchait, en dépit de son obésité, avec une légèreté surprenante, charriait sa graisse sur des demi-pointes dignes d’un danseur d’eau. La flamme de la torche faisait scintiller ses bagues d’or rouge et d’argent serties de rubis, de saphirs, moirées d’œils-de-tigre. Chacun de ses doigts en portait une, certains deux.

« Naguère n’est pas maintenant, et cette Main-ci n’est pas la précédente », répliqua le balafré comme ils prenaient pied dans la pièce. Inerte comme un rocher , se dit-elle, silencieux comme une ombre. Eblouis par l’éclat de leur torche, ils ne l’aperçurent pas, plaquée contre la pierre, à deux pas d’eux, pourtant.

« Il se peut, ripostait la barbe fourchue, s’immobilisant pour reprendre haleine après cette longue ascension. Nous n’en devons pas moins gagner du temps. La princesse est grosse. Le khal ne bougera pas avant la naissance de son fils. Vous les connaissez, ces barbares… »

Au même moment, l’autre poussa quelque chose, un grondement caverneux retentit, et, comme ensanglantée par la lumière de la torche, une énorme dalle de pierre se détacha de la voûte avec un fracas si assourdissant qu’Arya faillit pousser un cri d’effroi, et vint s’appliquer si exactement sur l’entrée du puits que l’on aurait pu se croire, après coup, le jouet d’une hallucination.

« S’il ne bouge en personne bientôt, peut-être sera-t-il trop tard, insista l’homme armé. La partie ne se joue plus à deux, si tant est que tel fut jamais le cas. Stannis Baratheon et Lysa Arryn se sont réfugiés hors de ma portée, et la rumeur court qu’ils massent des épées. Dans les lettres qu’il adresse à Hautjardin, le chevalier des Fleurs presse instamment Tyrell d’envoyer sa fille à la Cour. A quatorze ans, la donzelle est douce, belle, vierge, traitable, et lord Renly comme ser Loras entendent que Robert la baise, l’épouse et en fasse la nouvelle reine. Littlefinger…, seul l’enfer sait ce que mijote Littlefinger. Et cependant, l’homme qui trouble mon sommeil, c’est lord Stark. Il tient le bâtard, il tient le livre, il tiendra la vérité sous peu. Et voilà que maintenant sa femme a, grâce aux manigances de Littlefinger, enlevé Tyrion Lannister. Lord Tywin va prendre la chose comme un outrage, et Jaime voue à son Lutin de frère une affection bizarre. Que les Lannister fassent mouvement vers le nord, et les Tully se trouvent impliqués à leur tour. Ajournez , dites-vous ? je réplique : hâtez-vous. Le plus adroit des jongleurs lui-même ne saurait maintenir éternellement cent balles en l’air.

— Vous êtes mieux qu’un jongleur, mon vieux…, vous êtes un véritable sorcier. Je ne vous demande qu’une chose, c’est de prolonger encore vos sortilèges. » Ils s’éloignèrent dans la direction qu’elle avait prise pour venir en s’échappant de la cave aux monstres.

« Je ferai tout mon possible, repartit l’autre d’un ton doux. Il me faut de l’or, et cinquante oiseaux supplémentaires. »

Arya leur laissa prendre pas mal de champ puis, l’échine ployée, les suivit. Silencieux comme une ombre.

« Tant que ça ? » Les propos devenaient moins distincts au fur et à mesure que s’atténuait la lumière. « Ceux dont vous avez besoin ne se trouvent pas sous le pas d’un cheval… si jeunes, pour savoir lire… plus vieux, peut-être… meurent pas si facilement…

— Non. Plus jeunes, plus sûrs… les maltraitez pas…

— … tenaient seulement leurs langues…

— … le risque… »

Bien après que leurs voix se furent éteintes, Arya distinguait encore la torche qui, telle une étoile fumante, lui permettait de tenir la piste. A deux reprises, la lumière sembla s’évanouir mais, en continuant tout droit, la petite se retrouva chaque fois en haut de marches abruptes, étroites tout en bas desquelles vacillait une vague lueur. Pressant l’allure, elle descendit, descendit, descendit tant et si bien que, lorsqu’une saillie de la roche la fît trébucher et se cogner contre le mur, sa main reconnut de la terre crue étayée par des pans de bois. Auparavant, les parois étaient revêtues de pierres taillées.

Elle avait dû traquer les deux hommes des lieues durant mais si, au bout du compte, ils s’étaient esquivés, le tunnel la forçait à continuer. Elle suivit donc le mur en aveugle, à nouveau, et, pour se sentir moins perdue, se persuada que Nymeria trottinait à ses côtés dans le noir. Elle finit par se retrouver barbotant jusqu’au genou dans des liquides nauséabonds. Que ne pouvait-elle danser dessus, comme eût fait Syrio… ! Reverrait-elle jamais seulement le jour ?

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