George Martin - Le Trône de fer

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Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…
En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.
Pour préserver de l’ignominie les siens et la dynastie menacés se dresse alors, armé de sa seule droiture, le duc Stark de Winterfell, aussi rude que son septentrion natal. Mais en dépit du pouvoir immense que vient de lui conférer le roi, a-t-il quelque chance d’endiguer la tourmente qui se lève ?
Dans la lignée des ROIS MAUDITS et d’EXCALIBUR, LE TRÔNE DE FER plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu. L’épique et le chevaleresque côtoient sans cesse le vil et le démoniaque. La bravoure et la loyauté se heurtent à la duplicité et à la fourberie. Mais dans ce tourbillon d’aventures cruelles, ce sont finalement l’amour, la tendresse, l’indestructible force de l’amitié qui rayonnent au-dessus des ténèbres.

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« Vous avez tout d’une princesse, maintenant », s’extasia la petite esclave, souffle enfin coupé. Et comme Illyrio n’avait rien négligé, Daenerys put se mirer dans un miroir d’argent. Une princesse , songea-t-elle et, sur-le-champ, lui revint en mémoire que Khal Drogo était assez riche pour que ses esclaves eux-mêmes portent des colliers d’or. Du coup la parcourut un frisson glacial, et la chair de poule marqua ses bras nus.

Assis au frais, dans le vestibule, sur la margelle du bassin dont l’une de ses mains fustigeait les eaux, son frère l’attendait. Il se leva, l’examina de pied en cap. « Ne bouge pas…, tourne? oui…, bon. Ça me paraît…

— Royale ! » décréta maître Illyrio qui émergeait à l’instant d’un passage voûté. Malgré les bourrelets qui faisaient à chacun de ses pas valser ses amples vêtements de soie feu, il déplaçait son énorme masse avec une grâce des plus surprenante. A tous ses doigts étincelaient des pierreries, et l’on avait, à force d’onguents, donné au fourchu de sa barbe jaune l’éclat véritable de l’or. « Puisse le Seigneur de Lumière, débita-t-il en lui prenant la main, faire pleuvoir ses bénédictions sur votre personne, en ce jour entre tous heureux, princesse Daenerys ! » S’ensuivit un brin de courbette qui trahit dans labarbe d’or de furtifs crocs jaunes. « Une vision, Votre Altesse, une vision, dit-il à l’adresse du prince, elle va captiver Drogo.

— Pas assez de chair», grinça Viserys. Du même argent blond que ceux de sa sœur, ses cheveux, plaqués vers l’arrière, étaient retenus sur la nuque par une broche en os de dragon. Et cette coiffure sévère exagérait la dureté de ses traits maussades. Légèrement déhanché, un poing sur la garde de l’épée prêtée par Illyrio, il reprit : « Puis êtes-vous sûr que Khal Drogo les aime aussi jeunes ?

— Du moment qu’elle a ses règles, il la trouvera à son gré, je me tue a vous le répéter. Regardez-la. Cette blondeur d’or et d’argent, ces yeux violets…, mais c’est le sang même de l’antique Valyria, là, aucun doute, aucun… Et si haut parage : fille du précédent roi, sœur de l’actuel…, allons donc ! comment notre Drogo n’en serait-il pas transporté ?

— Admettons, dit Viserys avec une moue dubitative. Ces barbares ont des goûts tellement bizarres… Chevaux, moutons, garçons…

— Pas un mot de ça à Drogo, si vous m’en…

— Me prenez-vous pour un idiot ? le coupa Viserys, ses yeux lilas flambant de fureur.

— Je vous prends pour un roi, rétorqua l’autre en esquissant une révérence, et les rois manquent de prudence avec le commun. Mais mile excuses, si je vous ai offensé. » Sur ces mots, il se détourna, manda ses porteurs d’un claquement de mains, et son palanquin tarabiscoté ne tarda guère à se ranger devant le perron.

Il faisait une nuit de poix quand le cortège s’ébranla. Equipés de lanternes à huile biscornues dont les pans de verre laissaient filtrer une lueur bleuâtre, deux valets éclairaient la marche des douze malabars qui, le bâton sur l’épaule, allaient bon pas. Derrière les rideaux qui aveuglaient la chaise, y entretenant une douce chaleur, Illyrio exhalait, sous ses lourds parfums, de tels remugles de suif blafard que Daenerys pensait suffoquer.

Vautré près d’elle parmi les coussins, son frère n’y prenait garde, lui. Son esprit campait déjà sur la côte opposée. « Nous n’aurons pas besoin de tous les hommes du khalasar », dit-il, tout à sa lubie. Ses doigts taquinaient la garde de son épée d’emprunt. Comme s’il s’était jamais battu pour de bon, songea-t-elle. « Dix mille suffiront. Avec dix mille de ses gueulards, je me fais fort de rafler les Sept Couronnes. Le royaume se soulèvera en faveur de son souverain légitime. Tyrell, Redwyne, Darry, Greyjoy, tous. L’Usurpateur, ils le haïssent autant que je le hais. Les gens de Dorne brûlent de venger Elia et son fils. Et le petit peuple nous soutiendra. Ce n’est qu’un cri. Tous réclament leur roi. N’est-il pas vrai ? demanda-t-il à son hôte, non sans anxiété.

— Ils sont vos peuples, et ils vous aiment bien, confirma l’autre, d’un air aimable. Il n’est place forte où des hommes ne lèvent en secret leur verre à votre prospérité, où des femmes ne cousent le dragon sur des bannières qu’elles dissimulent en perspective de votre retour. Enfin, voilà, conclut-il, avec un haussement gélatineux d’épaules, ce que rapportent mes agents. »

Des agents, Daenerys n’en possédait pas, ni aucun moyen de savoir ce que faisait ou pensait quiconque, là-bas, tout près, mais les paroles suaves d’Illyrio lui paraissaient aussi dignes de foi que ses moindres faits et gestes. Son frère, lui, n’en abondait que plus passionnément. « Je tuerai l’Usurpateur de ma propre main, affirma-t-il en homme qui n’avait jamais tué personne, je le tuerai comme il a tué mon frère Rhaegar. Et Lannister, le Régicide, pour lui faire expier le meurtre de mon père.

— On ne saurait plus séant », opina maître Illyrio, non sans que l’ombre d’une malice animât sa lippe. Mais, loin de s’en aviser, Viserys se rengorgea sous l’approbation et, en le voyant écarter le rideau pour scruter la nuit, sa sœur comprit qu’il s’élançait pour la centième fois dans la bataille du Trident.

Surmontée de neuf tours, la résidence de Drogo dressait au bord de la baie ses hautes murailles de brique envahies de lierre livide. Les patrices de Pentos, expliqua Illyrio, l’avaient offerte au khal car, à l’instar de ses pareilles, la cité libre choyait les seigneurs du cheval. « Non que nous redoutions ces barbares, sourit-il d’un air fin, le Seigneur de Lumière préserverait nos murs contre un million de Dothrakis, du moins si j’en crois nos prêtres…, mais à quoi bon prendre des risques ? leur amitié, nous l’avons à si bon compte ! »

A la poterne, on arrêta leur palanquin, et un garde tira brusquement le rideau pour les jauger d’un regard froid. Bien qu’il eût le teint cuivré et les yeux sombres et bridés d’un Dothraki, sa face était glabre, et il portait la toque à pointe de bronze des Immaculés. Après que maître Illyrio lui eut grommelé quelque chose dans son rude idiome, il répliqua sur le même ton et leur fit signe de passer.

A voir se crisper les doigts de son frère sur la poignée de l’épée, Daenerys eut l’impression qu’il partageait la plupart de ses craintes. Mais il marmonna seulement : « L’insolence de cet eunuque ! » tandis que, cahin-caha, reprenait leur marche.

Maître Illyrio se fit tout miel : « Ce soir, Khal Drogo reçoit trop d’hôtes de marque pour négliger leur sécurité. Ils ont forcément des ennemis… Votre Grâce plus que quiconque. Doutez-vous que l’Usurpateur donne cher de votre tête ?

— Certes non, convint Viserys, rembruni. Et ce n’est pas faute, croyez-moi, de l’avoir tenté. Ses tueurs nous harcèlent en tous lieux. Il ne dormira que d’un œil aussi longtemps que je vivrai, moi, le dernier dragon. »

Là-dessus, le palanquin ralentit, s’immobilisa. On tira les rideaux, et un esclave aida Daenerys à descendre. Il portait un collier, mais de bronze vulgaire. Viserys suivit, le poing plus que jamais resserré sur son arme, et il fallut deux des malabars pour extirper maître Illyrio puis le jucher sur pied.

Dès le vestibule, où une mosaïque en pâte de verre multicolore retraçait la geste tragique de Valyria, des senteurs d’épices, d’oliban, ce cédrat, de cinname empoissaient l’atmosphère. Le long des murs étaient disposées des lanternes en fer noir. Aposté sous un arceau lettré de palmes sculptées dans la pierre, un eunuque annonça les invités en psalmodiant, d’une voix suave et perchée : « Viserys Targaryen, troisième du nom, roi des Andals, de Rhoynar et des Premiers Hommes, suzerain des Sept Couronnes, protecteur du royaume… Sa sœur, Daenerys du Typhon, princesse de Peyredragon… L’honorable Illyrio Mopatis, patrice de la cité libre de Pentos… »

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