Terry Pratchett - Trois sœurcières

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Rois, nains, bandits, démons, héritiers du trône, bouffons, trolls, usurpateurs, fantômes, tous sont au rendez-vous. Shakespeare n’en aurait pas rêvé autant. Ou peut-être que si ? Mais l’avantage du roman par rapport au théâtre, c’est que l’on peut s’autoriser beaucoup, beaucoup plus de personnages. Et même le ravitaillement en vol d’un balai de sorcière !

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— Les grimoires…

— Tu vas pas te remettre à dessiner par terre non plus, prévint Nounou Ogg. On y a passé nos journées de peine à nettoyer toutes ces espèces de noms la dernière fois…

— Des runes », fit Magrat. Son regard se fit implorant. « Dites, rien qu’une bougie ?

— D’accord, dit Nounou Ogg qui se laissa un peu fléchir. Si ça te fait plaisir. Mais rien qu’une, attention. Et une blanche, ordinaire. Rien de farfelu. »

Magrat soupira. Ça ne serait sans doute pas une bonne idée de déballer le reste de son sac.

« Faudrait qu’on soit un peu plus nombreuses, dit-elle tristement. C’est pas fameux, un convent à trois.

— J’savais pas qu’on était encore un convent. Personne m’a dit qu’on remettait ça, renifla Mémé Ciredutemps. N’importe comment, y a personne d’autre de ce côté de la montagne à part la vieille Mémère Démât, et elle sort pas beaucoup ces temps-ci.

— Mais des tas de jeunes filles dans mon village… fit Magrat. Vous savez. Ça pourrait leur plaire.

— C’est pas comme ça qu’on fait, tu l’sais bien, désapprouva Mémé. La sorcellerie, on va pas la chercher, c’est elle qui vient nous trouver.

— Oui, oui, reconnut Magrat. Je m’excuse.

— Bon », fit Mémé, un peu calmée. S’excuser était un talent qu’elle n’avait jamais su maîtriser mais qu’elle appréciait chez les autres.

« Et ce nouveau duc, alors ? » lança Nounou pour détendre l’atmosphère.

Mémé se carra sur son siège. « Il a fait brûler des maisons à Trou-d’Ucques, dit-elle. Une histoire d’impôts.

— C’est horrible, fit Magrat.

— Le vieux roi Vérence, il faisait déjà ça, dit Nounou. Quel sale caractère c’était, çui-là.

— Mais lui, il laissait sortir les gens d’abord, remarqua Mémé.

— Oh, oui, fit Nounou, royaliste convaincue. Il pouvait, comme ça, se montrer très charitable. Il payait pour qu’on les reconstruise, la plupart du temps. Quand il s’en souvenait.

— Et toutes les nuits du Porcher, un quartier de venaison, dit Mémé avec mélancolie.

— Oh, oui. Pour ça, il avait des égards pour les sorcières, ajouta Nounou Ogg. Quand il chassait des gens et qu’il me croisait dans les bois, il enlevait toujours son casque pour me dire : « J’espère que vous vous portez bien, madame Ogg », et le lendemain il m’envoyait son majordome avec deux bouteilles ou autre chose. C’était un roi qu’avait des manières.

— Chasser des gens, c’est quand même pas des manières, dit Magrat.

— Ben, non, reconnut Mémé Ciredutemps. Mais c’était seulement quand ils avaient fait quelque chose de mal. Il disait qu’ils aimaient ça, même. Et il les laissait partir quand ils le faisaient bien galoper.

— Et puis il avait son gros machin plein de poils », dit Nounou Ogg.

Il y eut un changement perceptible dans l’atmosphère. Elle s’échauffa, s’assombrit, se peupla dans les coins d’ombres de conspiration inexprimée.

« Ah, fit Mémé d’un air distant. Son droit de cuissage.

— Il lui en fallait, de l’exercice, dit Nounou Ogg, le regard plongé dans le feu.

— Mais le lendemain il envoyait son intendant faire la tournée avec un sac d’argenterie et un tas de trucs pour le mariage, dit Mémé. Y a plus d’un couple qu’est parti du bon pied dans la vie grâce à ça.

— Dame oui, approuva Nounou. Et un ou deux particuliers aussi.

— Un roi jusqu’au bout des ongles, dit Mémé.

— De quoi vous parlez ? fit Magrat, soupçonneuse. Il avait des animaux de compagnie ? »

Les deux sorcières émergèrent de leur espèce d’apnée en eau profonde. Mémé Ciredutemps haussa les épaules.

« Faut l’avouer, poursuivit Magrat d’une voix sévère, vous pensez peut-être beaucoup de bien de l’ancien roi, mais ç’a pas l’air de vous tracasser tellement qu’on l’ait tué. J’veux dire, c’était plutôt louche, comme accident.

— Les rois, c’est ça, fit Mémé. Ça va, ça vient, bons et mauvais. Son père a empoisonné le roi qu’on avait avant.

— C’était le vieux Thargum, ajouta Nounou Ogg. L’avait une grosse barbe rousse, je m’rappelle. Il était très charitable, lui aussi, tu sais.

— Seulement, personne a le droit de dire que Kasqueth a tué le roi, fit observer Magrat.

— Quoi ? fit Mémé.

— L’autre jour, il a fait exécuter à Lancre des gens qui l’avaient prétendu, continua Magrat. Propager des mensonges pernicieux, il a appelé ça. Il a prévenu que tous ceux qui diraient pas comme lui visiteraient ses oubliettes, mais pas pour longtemps. À ce qu’il raconte, Vérence est mort de cause naturelle.

— Ben, se faire assassiner, ça fait partie des causes naturelles pour un roi, dit Mémé. J’vois pas pourquoi il se sent gêné. Quand le vieux Thargum s’est fait tuer, on a planté sa tête au bout d’une perche, on a fait un grand feu de joie et tout le monde dans le palais s’est soûlé pendant une semaine.

— Je m’souviens, dit Nounou. Ils ont promené sa tête dans tous les villages pour montrer qu’il était mort. Très convaincant, moi, j’ai trouvé. Surtout pour lui. Il souriait. J’crois que c’est comme ça qu’il aurait aimé partir.

— J’pense qu’on devrait quand même garder un œil sur celui-là, fit Mémé. Il me fait l’effet d’un petit malin. C’est pas bon, ça, pour un roi. Et j’ai pas l’impression que les égards, il sait ce que c’est.

— Un homme est venu me voir la semaine dernière pour demander si je voulais payer des impôts, dit Magrat. J’y ai répondu que non.

— L’est venu m’voir aussi, fit Nounou Ogg. Mais mon Jason et mon Wane sont sortis y dire que son truc nous intéressait pas.

— Un p’tit bonhomme chauve en cape noire ? fit Mémé, la mine songeuse.

— C’est ça, répondirent les deux autres.

— Il traînait dans mes framboisiers. Seulement, quand j’suis sortie pour voir ce qu’il voulait, il a filé.

— En réalité, j’y ai donné deux sous, avoua Magrat. Il disait qu’on allait le torturer, vous voyez, s’il arrivait pas à faire payer des impôts aux sorcières… »

* * *

Lord Kasqueth regarda soigneusement les deux pièces sur ses genoux.

Puis il leva les yeux sur son percepteur. « Eh bien ? » fit-il.

Le percepteur se racla la gorge. « Eh bien, monseigneur, vous voyez. J’ai expliqué la nécessité d’employer une armée permanente, ekcetra, elles ont demandé pourquoi, j’ai dit à cause des bandits, ekcetra, et elles ont dit que les bandits ne les embêtaient jamais.

— Et les travaux publics ?

— Ah. Oui. Eh bien, j’ai signalé la nécessité de construire et d’entretenir des ponts, ekcetra.

— Et ?

— Elles ont dit qu’elles ne s’en servaient pas.

— Ah, fit le duc d’un air entendu. Elles ne peuvent pas traverser l’eau vive.

— Je n’en suis pas sûr, monseigneur. Je crois que les sorcières peuvent traverser tout ce qu’elles veulent.

— Elles ont dit autre chose ? » demanda le duc.

Le percepteur tortilla éperdument le bord de sa robe.

« Eh bien, monseigneur. J’ai mentionné que les impôts aidaient à maintenir une paix royale, monseigneur…

— Et ?

— Elles ont dit que le roi n’avait qu’à maintenir sa paix tout seul, monseigneur. Et après, elles m’ont lancé un regard.

— Quel genre de regard ? »

Le duc était assis, sa figure étroite appuyée sur une main en coupe. Il était fasciné.

« C’est plutôt difficile à décrire », dit le maltôtier. Il s’efforçait d’échapper aux yeux fixes de lord Kasqueth, lesquels lui donnaient la nette impression que les carreaux du dallage s’envolaient dans toutes les directions et recouvraient déjà plusieurs arpents. La fascination de lord Kasqueth lui faisait comme une épingle à un grand mars.

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