Terry Pratchett - Le peuple du tapis

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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.
Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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Glurk accéda au titre de chef. Ce serait à lui de guider la tribu lors du prochain Recensement. Mais le messager qui apportait la convocation pour Trégon Marus aurait dû se manifester depuis longtemps, et Glurk s’inquiétait. Non qu’il ait une telle hâte d’acquitter ses taxes. Quant à aller vérifier par soi-même la raison pour laquelle le messager était en retard, c’était une réaction un peu… Bon, comment dire ? Disproportionnée. Mais, en général, les Dumiis étaient très ponctuels, tout particulièrement sur le chapitre des taxes.

Pourtant, ce soir-là, alors qu’il rentrait en compagnie de son frère, il gardait ses réflexions pour lui. Snibril poussa un grognement et changea la perche d’épaule. Il était plus petit que son frère et, à son humble avis, il allait encore rapetisser s’il ne parvenait pas à se soulager quelques instants de son fardeau.

— J’ai l’impression que j’ai complètement usé mes pieds et que mes jambes commencent à se recroqueviller au bout, annonça-t-il. On ne pourrait pas se reposer un petit peu ? Cinq minutes ne changeront pas grand-chose. Et… j’ai mal à la tête…

— Bon. Cinq minutes. Pas plus. La nuit commence à tomber.

Ils avaient rejoint la route dumiie. Pas très loin au nord se trouvaient la Muraille en Bois, leur foyer et le repas du soir. Ils s’assirent.

Glurk, qui ne perdait jamais son temps, entreprit d’affûter la pointe de sa lance contre un bloc de sable. Les deux frères contemplèrent la route, qui brillait dans l’air embrumé du soir. Elle filait vers l’ouest, traçant une ligne lumineuse dans le noir. Une obscurité croissante noyait les poils qui la bordaient. La route fascinait Snibril depuis que son père lui avait appris que tous les chemins mènent à Uzure. C’était donc une seule route qui reliait la porte de sa hutte au seuil du palais de l’Empereur, pensa-t-il. Et si on comptait toutes les rues et tous les passages qui y prenaient naissance… Une fois qu’on y posait le pied, on pouvait se retrouver n’importe où ; si on s’asseyait au bord de la route, allez savoir qui pourrait passer ? Tous les endroits étaient reliés ensemble, lui avait enseigné Forficule.

Il se prit la tête à deux mains. Sa migraine empirait. Il avait l’impression qu’on lui comprimait le crâne.

Toute la journée, une atmosphère délétère avait régné sur le Tapis. La chasse avait été difficile. La plupart des animaux avaient disparu et la poussière entre les poils était immobile dans l’air figé.

— J’aime pas beaucoup ça, déclara Glurk. Ça fait des jours qu’on n’a vu passer personne sur la route.

Il se remit debout et tendit la main vers la perche.

Snibril poussa un gémissement. Il allait devoir demander une pilule à Forficule…

Une ombre passa très haut dans les poils et s’éloigna à vive allure en direction du sud.

Il y eut un vacarme si puissant que tout le corps le ressentit, percutant le Tapis avec une soudaineté terrible. Les deux frères furent projetés dans la poussière tandis que la bourrasque faisait gémir et hurler les poils autour d’eux.

Glurk empoigna l’écorce rugueuse d’un poil et se remit debout à la force de ses bras, luttant contre la tempête qui sifflait autour de lui. Très loin dans les airs, le sommet du poil craquait et oscillait et, tout autour des deux Munrungues, les autres poils dansaient telle une houle grise. Des blocs de sable gros comme des hommes déferlèrent soudain, mi-roulant, mi-volant aux avant-postes du vent.

Se retenant fermement d’une main, Glurk tendit l’autre pour empoigner son frère et le haler en sécurité. Puis ils se tapirent, trop secoués pour parler, tandis que la tempête se déchaînait autour d’eux.

Aussi vite qu’elle était apparue, elle s’enfuit vers le sud pour être remplacée par les ténèbres.

Le silence avait la voix des gongs.

Snibril cligna des yeux. Il ne savait pas ce qui s’était passé, mais la bourrasque avait emporté sa migraine. Ses oreilles se débouchèrent.

Puis il entendit un martèlement de sabots sur la route, tandis que le vent mourait.

Le martèlement crût très vite. Il semblait désordonné, affolé, comme si le cheval s’était emballé.

Quand la cavale apparut, personne ne la montait. Elle gardait les oreilles couchées contre son crâne et un feu vert brûlait dans ses prunelles terrorisées. Sa robe blanche luisait de sueur, les rênes claquaient contre la selle, dans la fureur de son galop.

Snibril bondit pour lui couper la route. Et quand la bête le dépassa, il se saisit des rênes, courut une seconde pour accompagner le tonnerre des sabots et bondit en selle. Pourquoi il avait pris un tel risque, il ne le sut jamais. Une observation correcte et la visualisation précise des buts à atteindre, probablement. La possibilité de s’abstenir ne lui était même pas venue à l’idée.

Ils rentrèrent au village en chevauchant une monture apaisée, traînant la snargue derrière eux.

La palissade avait été brisée en plusieurs endroits, et des blocs de sable avaient fracassé quelques huttes. Glurk jeta un regard vers la hutte des Orkson, et Snibril entendit le gémissement qui lui échappa. Le chef mit pied à terre et se dirigea à pas lents vers sa demeure.

Ou ce qui l’avait été.

Le reste de la tribu arrêta de parler et recula, impressionnée, pour le laisser passer. Un poil était tombé, un gros poil. Il avait écrasé la palissade. Et le sommet était couché en travers de ce qui avait été la hutte des Orkson, l’encadrement de la porte toujours crânement debout au milieu d’un carnage de poutres et de chaume. Bertha Orkson arriva à toutes jambes, ses enfants autour d’elle, et elle se jeta dans ses bras.

— Forficule nous a fait sortir avant que le poil ne s’abatte, s’écria-t-elle. Qu’allons-nous devenir ?

Il lui tapota la tête d’un air distrait mais fixait toujours les décombres de sa hutte. Puis il grimpa sur le monticule de débris et fouilla.

La foule observait un tel silence que le moindre bruit qu’il produisait résonnait. On entendit un tintement quand il ramassa le pot qui avait miraculeusement échappé à la destruction. Il le considéra comme si, de sa vie, il n’avait jamais vu une telle configuration, le tourna, le retourna en tous sens à la lueur des flammes. Il le brandit au-dessus de sa tête avant de le fracasser sur le sol.

Puis il leva le poing et jura. Il jura par les poils, par les noirs abîmes de la Trame, par les démons du Parquet, par le Motif et par le Fil. Il éructa les mots qu’On Ne Prononce Jamais, et prêta le serment de Retwatshud le Frugal, qui peut broyer les os, du moins le prétendait-on, bien que Forficule soutienne que ce n’était que superstition.

Les malédictions tournoyèrent dans les ténèbres des poils, et les créatures nocturnes du Tapis dressèrent l’oreille. Les serments s’additionnèrent en un immense édifice dont sourdait la terreur.

Quand il eut terminé, l’air vibrait encore. Il se laissa tomber sur les décombres et s’assit, la tête entre les mains, et nul n’osa l’approcher. On lui coulait des regards en biais, et une ou deux personnes s’ébrouèrent, avant de s’éloigner avec précipitation.

Snibril descendit de sa monture et se dirigea vers l’endroit où se tenait Forficule, la mine lugubre, enveloppé de son manteau en peau de chèvre.

— Il n’aurait pas dû lancer les mots qu’On Ne Prononce Jamais, fit Forficule (plus ou moins pour lui-même). Ce n’est qu’une superstition, bien entendu, mais ça ne veut pas dire que ça ne soit pas vrai. Tiens ! Salut. Je vois que tu as survécu.

— Qu’est-ce qui a fait ça ?

— On l’appelait le grand Découdre, répondit Forficule.

— Je croyais que c’était une vieille légende.

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