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Terry Pratchett: Le peuple du tapis

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Terry Pratchett Le peuple du tapis
  • Название:
    Le peuple du tapis
  • Автор:
  • Издательство:
    J'ai Lu
  • Жанр:
  • Год:
    1997
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-290-04669-8
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible. Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson. Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière. Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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Tel était l’empire dumii. Il couvrait la plus grande part du Tapis, entre la Plinthe et le désert du Parquet, au nord.

A l’ouest, il côtoyait les Maleterres et les marches les plus reculées du Tapis, et au sud, les routes couraient jusqu’aux contrées de l’Atre. Les peuples bariolés de Plinthe, les belliqueux Hibbolgues, et même les adorateurs des Flammes qui vivaient en Carpette, tous payaient tribut à l’Empereur.

Certains d’entre eux n’appréciaient guère les Dumiis, surtout parce que l’Empire faisait son possible pour décourager les guerres locales et les vols de bétail qui, en ces régions limitrophes, représentent le plus proche équivalent d’une activité de loisir. L’Empire aimait la paix. La paix donnait aux gens le temps de gagner de l’argent pour acquitter leurs impôts. Dans l’ensemble, la paix était un concept qui fonctionnait très bien.

Ainsi la tribu des Munrungues partit-elle en direction de l’est et disparut-elle des chroniques de l’Empire pour dix nouvelles années. Il leur arrivait de se quereller mais, en général, ils vivaient en bonne intelligence et évitaient autant que possible de fréquenter l’Histoire, qui a coutume de hâter le bon peuple vers son trépas.

Et puis, vint une année où l’on ne reçut plus aucune nouvelle de Trégon Marus.

Le vieux Grimm Orkson, chef des Munrungues, avait deux fils. Glurk, l’aîné, succéda à son père après le décès du vieil Orkson.

Selon l’avis des Munrungues, qui ne se formait qu’au prix de lentes délibérations, on n’aurait pas pu mieux choisir. Il ressemblait à une réédition de son père, par la largeur de ses épaules et l’épaisseur de sa nuque, centre dévastateur de sa puissance physique. Glurk était capable de projeter une lance plus loin que n’importe qui. Il pouvait affronter une snargue au combat et arborait pour le prouver un collier de leurs longs crocs jaunes. Il était capable de soulever un cheval d’une seule main, de courir tout un jour sans se fatiguer et de s’approcher tellement près des animaux en train de paître que parfois la bête périssait de surprise avant qu’il ait eu le temps de lever sa lance. Certes, il remuait les lèvres quand il réfléchissait, et on pouvait voir ses pensées s’entrechoquer comme des pommes de terre dans un bouillon, mais il n’était pas stupide. Pas stupide au sens où vous l’entendez. Son cerveau finissait toujours par venir à bout du travail entrepris. Simplement, il prenait le chemin des écoliers.

— C’est un homme de lettres, mais il en connaît peu, disaient les gens.

Mais pas quand il était à portée de voix.

Un jour, alors que tombait le soir, il rentrait chez lui à pas lourds à travers la poussière des prairies, une lance de chasse à pointe d’os sous le bras. L’autre main maintenait une longue perche posée sur son épaule.

Au milieu de la perche, pattes liées, pendait une snargue. Snibril, le cadet de Glurk, tenait l’autre extrémité.

Comme le vieil Orkson s’était marié tôt et avait vécu longtemps, les deux frères étaient séparés par une kyrielle de sœurs, que le chef avait attribuées en épousailles à des Munrungues probes, respectés et, considération primordiale, fortunés.

Snibril était menu, surtout quand on le comparait à son aîné. Grimm l’avait envoyé faire ses études dans la stricte école dumiie de Trégon Marus, pour qu’il devienne clerc.

— Il est à peine capable de tenir une lance, dit-il. Peut-être se débrouillera-t-il mieux avec une plume. Ça fera entrer un peu de science dans la famille.

A la troisième fugue de Snibril, Forficule alla trouver Grimm.

Forficule était leur chaman, une espèce de prêtre multifonctions.

La plupart des tribus en possédaient un, mais Forficule ne ressemblait pas aux autres. Pour commencer, il se lavait tous les endroits apparents au moins une fois par semaine. La pratique était peu commune. Les autres chamans avaient tendance à encourager la crasse, avec l’idée que, plus épaisse en est la couche, plus efficace est la magie.

En plus, il ne se vêtait pas de parures de plumes et d’os et ne s’exprimait pas comme les chamans des tribus voisines.

Les autres chamans mangeaient le champignon à taches jaunes qu’on trouve au profond des bosquets de poils et hurlaient des choses comme : « Hééééyahyahéya ! Héyahéya yahyah ! Hmpf ! Hmpf ! », qui, bien entendu, avaient des consonances extrêmement magiques.

Forficule, lui, disait des choses comme :

— Une observation correcte suivie de déductions prudentes et la visualisation précise des buts à atteindre comptent pour une part capitale dans la réussite de toute entreprise. Avez-vous remarqué que les trumpes sauvages se mettent toujours en route deux jours avant les troupeaux de sorathes ? A propos, j’y pense : évitez de manger ces champignons à taches jaunes.

Ce qui n’avait pas l’air très magique, mais donnait de bien meilleurs résultats et garantissait des chasses fructueuses. En privé, les Munrungues estimaient que leurs succès à la chasse devaient beaucoup à leurs prouesses de chasseurs. Forficule encourageait ce point de vue.

— Il est également important de conserver un état d’esprit positif, disait-il.

C’était aussi l’homme médecine en titre. Il s’avérait nettement plus efficace, s’accordait-on à penser (à contrecœur, toutefois : les Munrungues ont le respect des traditions), que le dernier détenteur du titre, dont la conception de la médecine consistait à jeter des ossements en l’air en beuglant : « Hyahyahyah ! Hmpf ! Hmpf ! » Forficule, pour sa part, broyait diverses sortes de poussières rares au fond d’un mortier, en faisait des pilules et donnait des conseils comme :

— Prenez-en deux en allant au lit, vous en prendrez une autre si vous vous réveillez demain matin.

Et à l’occasion, il offrait son opinion sur divers sujets.

Grimm était en train de fendre du bois devant sa hutte.

— Ça ne marchera jamais, déclara Forficule en apparaissant derrière le chef (en silence, comme il en avait coutume). Vous n’allez pas renvoyer Snibril à Trégon encore une fois. C’est un Munrungue. Pas étonnant qu’il passe son temps à faire des fugues. Il ne sera jamais clerc. Il n’a pas ça dans le sang, voyons ! Qu’il reste donc ici. Je lui apprendrai à lire.

— Si tu peux y réussir, fais donc, répondit Grimm en secouant la tête. Je ne comprendrai jamais ce garçon. Il passe tout son temps à arborer une mine mélancolique. Sa mère était comme ça. Bien entendu, le mariage lui a un peu remis la cervelle en ordre.

Grimm n’avait jamais appris à lire, mais les clercs de Trégon Marus l’avaient toujours impressionné. Ils savaient tracer des marques sur des bouts de parchemin afin de se rappeler des choses. C’était une certaine forme de pouvoir. Il avait très envie d’en voir une partie entrer dans le patrimoine des Orkson.

Ainsi donc Snibril s’en fut-il avec les autres enfants à l’école du village que dirigeait Forficule, et y apprit-il les chiffres, l’alphabet et les lois dumiies. Il y prit goût et absorbait le savoir comme si sa vie en dépendait. C’était souvent le cas, confirma Forficule.

Et, chose étrange, il devint en grandissant un chasseur presque aussi doué que son frère. Mais pas de la même façon. Glurk traquait le gibier. Snibril l’observait.

— Inutile de courir après les animaux, avait dit Forficule. Il suffit de les étudier suffisamment pour découvrir à quel endroit les attendre, et ce sont eux qui viendront à toi. On peut presque toujours trouver une meilleure façon de faire les choses.

Quand le vieux Grimm mourut, on l’enterra sur le Tapis dans un tumulus de poussière, sa lance de chasse à ses côtés. Les Munrungues n’avaient aucune idée de l’endroit où l’on allait après la mort, mais autant éviter de mourir de faim une fois arrivé là-bas.

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