Terry Pratchett - Eric

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Eric: краткое содержание, описание и аннотация

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Faust, vous connaissez ?…
Mais voici Eric, quatorze ans, le plus jeune démonologue du Disque-monde.
Hélas, aucun démon – ni succube, hum... – ne répond à son invocation. Dans le cercle magique apparaissent Rincevent et le Bagage – respectivement le mage le plus incompétent et l'accessoire de voyage le plus redoutable de l'univers.
Et que veut Eric ? Oh, rien de bien original : l'immortalité, la domination du monde et la plus belle femme de tous les temps.
Ce qui entraîne la fine équipe dans un périple étourdissant, de l'empire tézuma des adorateurs de Quetzduffelcoatl, le Boa de plumes, aux rivages de Tsort où les Ephébiens guerroient pour sauver la belle Elénor…
Jusqu'à l'aube des temps et la création du monde…
Et jusqu'aux enfers, où règne Astfgl, le roi-pédégé de tous les diables.
Y a-t-il d'autres romans pour vous en offrir tant ?

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« Assurément, seigneur, répondit le démon. Et ça fait des années que le duc attend qu’on l’invoque là-bas, qu’il refuse toutes les autres tentations, qu’il étudie assidûment et patiemment le monde des hommes…

— Alors, où il était ?

— Euh… un besoin surnaturel, seigneur, bafouilla le démon. Il n’avait pas tourné le dos depuis deux minutes quand…

— Et quelqu’un est passé ?

— On cherche… »

À ces mots, la patience du seigneur Astfgl, laquelle avait n’importe comment l’extensibilité du mastic, sa patience, donc, lâcha d’un coup. Ça, c’était typique. Il régnait sur des sujets qui employaient le verbe « chercher » quand ils voulaient dire « s’informer ». La damnation, c’était encore trop bon pour eux.

« Dehors, chuchota-t-il. Et je veillerai à ce qu’on vous récompense comme vous le méritez…

— Ô, maître, j’implore…

— Dehors ! »

Le roi regagna d’un pas rageur ses appartements privés par les couloirs rougeoyants.

Ses prédécesseurs avaient été partisans des pattes postérieures couvertes de poils rudes et des sabots. Le seigneur Astfgl avait rejeté d’emblée tous ces attributs. Il affirmait qu’on ne risquait pas d’être pris au sérieux par ces sales bêcheurs de Dunmanifestine si on avait le derrière qui ruminait sans arrêt, aussi avait-il opté pour une cape de soie rouge, des collants cramoisis, un capuchon surmonté de deux petites cornes plutôt raffinées et un trident. L’extrémité du trident tombait à tout bout de champ mais, se disait-il, c’était le genre de tenue dans laquelle on pouvait prendre un roi démon au sérieux…

Dans la fraîcheur de ses appartements – oh, bons dieux, ou mauvais dieux, plutôt, il lui en avait fallu, du temps, pour les aménager et leur donner un semblant de civilisation, vu que ses prédécesseurs se contentaient de flemmarder et de tenter les humains, et qu’ils n’avaient jamais entendu parler du stress du cadre supérieur –, il découvrit doucement le Miroir des Ames et le regarda s’animer en tremblotant.

La surface noire et froide était entourée d’un cadre ouvragé, duquel s’échappaient et dérivaient des volutes de fumée grasse.

Votre souhait, maître ? demanda le miroir.

« Montre-moi ce qui s’est passé au cours de la dernière heure du côté de la porte de Pseudopolis », répondit le roi qui s’installa pour la retransmission.

Au bout d’un moment il s’en fut chercher le nom « Rincevent » dans le classeur qu’il avait fait installer récemment, à la place des vieux registres lamentablement reliés en usage jusque-là ; mais il restait encore à fignoler le système, car les démons, désorientés, archivaient tous les dossiers à la lettre G comme « gens ».

Puis il s’assit pour regarder les images frémissantes et joua distraitement avec les objets sur son bureau pour se calmer les nerfs.

Tout un attirail encombrait son bureau : des calepins pourvus d’aimants pour trombones, des gadgets commodes pour ranger les stylos et ces tout petits blocs-notes qui se présentent toujours sous la forme bien pratique et à hurler de rire de statuettes affublées de slogans comme C’est vous le patron ! sans oublier des billes et des spirales chromées animées d’une espèce d’ersatz de mouvement perpétuel à la vie éphémère. Personne, à la vue de ces accessoires, n’aurait douté un instant qu’ils étaient, en toute objectivité, véritablement maudits.

« Je vois », dit le seigneur Astfgl en faisant osciller une série de billes brillantes d’un petit coup de griffe.

Il ne se rappelait aucun démon du nom de Rincevent. D’un autre côté, il y en avait des millions, de ces pauvres diables, ils grouillaient partout dans un désordre total, et il n’avait pas encore trouvé le temps d’effectuer un recensement dans les règles et de retirer de la circulation les éléments superflus. Celui-là avait apparemment moins d’appendices et davantage de voyelles dans son nom que la plupart de ses collègues. Mais c’était forcément un démon.

Vassénégo était un vieil imbécile prétentieux, un de ces démons vétérans aux sourires narquois qui le méprisaient et ne lui obéissaient qu’à contrecœur, uniquement parce que lui, le roi, avait travaillé dur pendant des millénaires pour se hisser de ses humbles origines jusqu’à sa position actuelle. Il n’aurait pas été surpris que le vieux brigand l’ait fait exprès, rien que pour le contrarier.

Bon, il faudrait qu’il voie ça ultérieurement. Il lui enverrait une note de service ou autre chose. Trop tard pour faire quoi que ce soit maintenant. Il allait lui falloir prendre personnellement cette affaire en main. Eric Thursley promettait trop pour qu’il laisse passer une occasion pareille. Lui mettre le grappin dessus, voilà qui embêterait les dieux.

Les dieux ! Ce qu’il les détestait, ceux-là ! Il les détestait encore davantage que les vieux de la vieille comme Vassénégo, encore davantage, même, que les hommes. Il avait organisé une petite soirée la semaine précédente, il avait longuement cogité dessus, il avait voulu montrer qu’il était disposé à passer l’éponge, à travailler en partenariat pour un Univers nouveau, meilleur et plus efficient. Il avait appelé ça une soirée « pour mieux se connaître ». Il avait prévu des saucisses sur des bâtonnets et tout, il avait fait de son mieux pour que ce soit réussi.

Ils ne s’étaient même pas souciés de répondre aux cartons d’invitation. Alors qu’il avait bien pris soin d’indiquer RSVP sur chacun d’eux.

« Démon ? »

Eric passa la tête par la porte.

« Votre forme, elle est comment ?

— Plutôt mauvaise, répondit Rincevent.

— Je vous ai apporté à manger. Vous mangez, n’est-ce pas ? »

Rincevent goûta. C’était un bol de céréales, de noix et de fruits secs. Il ne voyait rien à redire à tout ça. Seulement, à un moment donné au cours de la préparation, quelque chose avait infligé à ces ingrédients innocents ce qu’un million de gravités infligent à une étoile à neutrons. S’il mourait d’avoir mangé sa bolée, pas besoin de l’enterrer, suffirait de le lâcher sur n’importe quel terrain meuble.

Il parvint à l’avaler. Ça n’était pas difficile. Le plus fort aurait été d’empêcher la mixture de tomber à pic.

« Excellent », s’étrangla-t-il. Le perroquet se livra à une imitation fort réussie de maux de ventre.

« J’ai décidé de vous laisser partir, dit Eric. Ça ne rime pas à grand-chose de vous garder, hein ?

— Absolument.

— Vous n’avez vraiment aucun pouvoir ?

— Je regrette. Échec sur toute la ligne.

— Vous n’avez pas l’air très démoniaque, à bien y réfléchir, dit Eric.

— Ils ont jamais cet air-là. On peut pas leur faire confiance, à ces chaispasquoi », gloussa le perroquet. Il perdit encore l’équilibre. « Coco veut un biscuit », ajouta-t-il, la tête en bas.

Rincevent se retourna d’un bloc. « Toi, tu restes en dehors de ça, bec crochu ! »

Ils entendirent un bruit derrière eux, comme si l’Univers se raclait la gorge. Les marques à la craie du cercle magique s’illuminèrent violemment l’espace d’un instant, devinrent des traits embrasés sur les lattes éraflées, et quelque chose chuta du néant pour s’affaler lourdement sur le plancher.

Il s’agissait d’un gros coffre cerclé de métal. Il avait atterri sur son couvercle bombé. Au bout d’un moment, il se mit à se balancer énergiquement, puis déplia des centaines de petites jambes roses et se retourna au prix d’un gros effort.

Dans un frottement de pieds il fit ensuite volte-face afin de regarder le mage et le jeune garçon. Comportement d’autant plus déroutant qu’il n’avait pas d’yeux pour ce faire.

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