Terry Pratchett - Eric

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Eric: краткое содержание, описание и аннотация

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Faust, vous connaissez ?…
Mais voici Eric, quatorze ans, le plus jeune démonologue du Disque-monde.
Hélas, aucun démon – ni succube, hum... – ne répond à son invocation. Dans le cercle magique apparaissent Rincevent et le Bagage – respectivement le mage le plus incompétent et l'accessoire de voyage le plus redoutable de l'univers.
Et que veut Eric ? Oh, rien de bien original : l'immortalité, la domination du monde et la plus belle femme de tous les temps.
Ce qui entraîne la fine équipe dans un périple étourdissant, de l'empire tézuma des adorateurs de Quetzduffelcoatl, le Boa de plumes, aux rivages de Tsort où les Ephébiens guerroient pour sauver la belle Elénor…
Jusqu'à l'aube des temps et la création du monde…
Et jusqu'aux enfers, où règne Astfgl, le roi-pédégé de tous les diables.
Y a-t-il d'autres romans pour vous en offrir tant ?

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Ceci parce que la plupart des généraux du premier type sont des braves, tandis que les froussards font de bien meilleurs stratèges.

On traîna Rincevent devant les chefs éphébien, lesquels avaient établi un poste de commandement sur la grand-place afin de garder un œil sur l’assaut de la citadelle centrale qui dominait la ville depuis sa colline vertigineuse. Ils ne se tenaient cependant pas trop près, car les défenseurs laissaient tomber des cailloux.

Ils discutaient stratégie lorsque Rincevent arriva. Tout le monde était apparemment d’accord : si on envoyait une multitude d’hommes à l’assaut de la colline, un nombre suffisant réchapperaient sûrement aux cailloux pour prendre la citadelle. Ce qui est par essence le fondement de toute pensée militaire.

Plusieurs des chefs aux tenues les plus impressionnantes levèrent brièvement les yeux à l’approche du mage et de son jeune compagnon, leur jetèrent un regard laissant entendre que les asticots offraient davantage d’intérêt, et rabaissèrent la tête. Le seul qui parut content de les voir…

… n’avait pas du tout l’air d’un soldat. Il en portait l’armure, quoique ternie, et le casque, dont le plumet donnait l’impression d’avoir servi comme brosse à peinture, mais il était malingre, avec l’allure martiale d’une fouine. Ses traits avaient quelque chose de vaguement familier, pourtant. Rincevent lui trouva plutôt bonne figure.

Enfin… content de les voir comparativement au reste de l’assemblée. C’était le seul à leur prêter la moindre attention.

Il se prélassait dans un fauteuil et donnait à manger des sandwiches au Bagage.

« Té, salut, fit-il d’un air morne. C’est vous. »

Étonnant le nombre de renseignements qu’on arrive à caser dans deux ou trois mots. Pour obtenir le même résultat, l’homme aurait pu dire : « La nuit a été longue, il faut que je m’occupe de tout depuis le cheval de bois jusqu’au tableau de roulement de la corvée de lessive, ces imbéciles me sont aussi utiles qu’un marteau en caoutchouc, n’importe comment, je n’ai jamais voulu venir, et pour terminer vous voilà. Salut, vous.

Il désigna le Bagage qui ouvrit son couvercle, l’air d’attendre. « C’est à vous ? demanda-t-il.

— Plus ou moins, répondit prudemment Rincevent. Je n’ai pas les moyens de payer les dégâts qu’il a pu commettre, je vous préviens.

— Un petit rigolo, hé ? fit le soldat. Quand on l’a trouvé, il bloquait cinquante Tsortiens tassés dans un coin. Il faisait ça pourquoi, à votre avis ? »

Rincevent réfléchit vite. « Il a la capacité surprenante de savoir quand on cherche à me faire du mal », dit-il. Il jeta un regard noir au Bagage comme on en jette à un animal familier sournois, au mauvais caractère et à la conscience chargée qui, après avoir mordu pendant des années les visiteurs, se couche sur son dos galeux et joue au gentil toutou pour amadouer les gendarmes.

« Vouais ? fit l’homme sans grande surprise. De la magie, c’est ça ?

— Oui.

— Quelque chose dans le bois, hé ?

— Oui.

— Une chance qu’on n’ait pas construit le foutu canasson dans le même, alors.

— Oui.

— Vous êtes arrivés dedans par magie, c’est ça ?

— Oui.

— M’en doutais. » Il jeta un autre sandwich au Bagage. « Vous venez d’où ? »

Rincevent décida de tout avouer. « Du futur », dit-il. Sa réponse n’eut pas l’effet escompté. L’homme se contenta de hocher la tête.

« Oh, fit-il avant de demander : On a gagné ?

— Oui.

— Oh. Vous ne vous souvenez pas des résultats de quelques courses de chevaux, des fois ? risqua l’homme sans grand espoir.

— Non.

— Té, c’était à prévoir. Pourquoi vous nous avez ouvert les portes ? »

Bizarrement, se dit Rincevent, prétendre qu’il était depuis toujours un admirateur fervent de la politique éphésienne ne serait pas la bonne solution. Il décida d’opter une fois encore pour la vérité. C’était une nouvelle façon de faire qui méritait qu’on l’expérimente.

« Je cherchais un moyen de sortir, répondit-il.

— Pour vous esbigner.

— Oui.

— Bien, ça. Le bon sens même, en l’occurrence. » Il remarqua Eric qui ne quittait pas des yeux les autres capitaines regroupés autour de leur table et en pleine discussion.

« Toi, pitchoun, dit-il, tu veux faire soldat quand tu seras grand ?

— Non, m’sieur. »

L’homme s’égaya un peu.

« Té, c’est bien, ça, fit-il.

— Je veux faire eunuque, m’sieur », ajouta Eric.

La tête de Rincevent pivota comme si on tirait dessus.

« Pourquoi donc ? » lança-t-il avant de donner la réponse évidente en même temps qu’Eric. « Parce qu’on travaille toute la journée dans un harem », firent-ils lentement en chœur.

Le capitaine toussa.

« Vous n’êtes pas le précepteur de ce gamin, dites ?

— Non.

— Vous croyez qu’on lui a expliqué…

— Non.

— Bé, ce serait peut-être une bonne idée si je demandais à un centurion de lui toucher deux mots ? Vous ne pouvez pas savoir comme ils maîtrisent le langage, ces gars-là.

— Ça lui ferait beaucoup de bien, à mon avis », dit Rincevent.

Le soldat saisit son casque, soupira, hocha la tête à l’adresse du sergent et lissa les plis de sa cape. Une cape douteuse.

« Je suis censé vous dire de ficher le camp, je pense, quelque chose comme ça, fit-il.

— Pourquoi donc ?

— Vous gâchez la guerre, apparemment.

— On gâche la guerre ? »

Le soldat soupira encore. « Venez. On va faire un tour. Sergent… prenez deux hommes avec vous, s’il vous plaît. »

Une pierre s’abattit dans un sifflement depuis le fort loin au-dessus et vola en éclats.

« Ils peuvent tenir le coup là-haut pendant des semaines, peuchère, fit le soldat d’un air sombre tandis qu’ils s’éloignaient et que le Bagage les suivait patiemment à pas feutrés. Moi, je suis Lavæolus. Et vous ?

— C’est mon démon », le renseigna Eric.

Lavæolus leva un sourcil, sa façon d’exprimer ce qui se rapprochait le plus de la surprise.

« Ah oui ? Bé, faut de tout pour faire un monde, j’imagine. Est-ce qu’il est bon pour entrer où il veut, dis ?

— Plutôt pour en sortir, rectifia Eric.

— Bien. » Lavæolus s’arrêta près d’un bâtiment et fit quelques allers-retours, les mains dans les poches, en tapant sur les dalles du bout de sa sandale.

« Ici, je pense, sergent, dit-il au bout d’un moment.

— D’accord, mon capitaine.

— Vous les avez vus ? fit Lavæolus pendant que le sergent et ses hommes commençaient à soulever les dalles en faisant levier. Toute la bande autour de la table. Des gars courageux, je vous assure, mais vous les avez vus ? Trop occupés à poser pour des statues triomphales et à s’assurer que les historiens, ils orthographient correctement leur nom. Des putains d’années qu’on assiège cette ville. Que ça fait davantage militaire, qu’ils disent. Ils adorent ça, vous savez ? Et puis quoi, en fin de compte, qu’est-ce qu’on en a à faire ? Qu’on en termine une bonne fois pour toutes et qu’on rentre chez nous, voilà ce que je dis, moi.

— L’ai trouvé, mon capitaine, annonça le sergent.

— Bien, fit Lavæolus sans tourner la tête. D’accord. » Il se frotta les mains. « On va arranger ça, et après on pourra aller se coucher tôt. Ça vous dit de nous accompagner ? Que votre animal de compagnie, il pourrait nous être utile.

— Qu’est-ce qu’on va faire ? demanda Rincevent, méfiant.

— On va juste voir des gens.

— C’est dangereux ? »

Un caillou passa à travers le toit d’un bâtiment voisin.

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