Terry Pratchett - Le faucheur

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Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

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Il sentit un courant d’air frais sur sa figure et s’aperçut qu’il avait titubé jusqu’à l’air libre. Devant lui se dressaient les portes de l’Université, verrouillées.

Vindelle Pounze se sentit soudain terriblement claustrophobe. Il avait attendu son propre décès des années durant, c’était arrivé, et voilà qu’il se retrouvait coincé dans ce… dans ce mausolée en compagnie d’une bande de vieux débiles, alors qu’il aurait dû passer le restant de sa vie à l’état de mort. Bon, tout d’abord, sortir et se mettre fin à soi-même…

« B’soir, m’sieur Pounze. »

Il se retourna tout doucement et reconnut la petite silhouette de Modo, le jardinier nain de l’Université, assis dans la pénombre en train de fumer sa pipe.

« Oh. Salut, Modo.

— Paraît qu’on vous a cru mort, m’sieur Pounze.

— Euh… oui. Je l’étais.

— À c’que j’vois, vous vous en êtes remis, alors. »

Pounze hocha la tête et fit d’un regard sombre le tour de l’enceinte. On fermait les portes de l’Université à clé tous les soirs au coucher du soleil, ce qui obligeait les étudiants et le personnel enseignant à faire le mur. Il doutait fort qu’il en soit capable.

Il serra et desserra les poings. Oh, bon…

« Il n’y a pas d’autre porte par ici, Modo ? demanda-t-il.

— Non, m’sieur Pounze.

— Bon, où est-ce qu’on va en ouvrir une ?

— ’mande pardon, m’sieur Pounze ? »

Suivit un bruit de maçonnerie torturée : un trou vaguement de la forme de Pounze venait de s’ouvrir dans le mur. La main de Vindelle réapparut et récupéra son chapeau.

Modo ralluma sa pipe. On voit des tas de trucs intéressants dans ce boulot, se dit-il.

картинка 18

Dans une ruelle, momentanément hors de vue des passants, un certain Raymond Soulier, mort de son état, regarda d’un côté puis de l’autre, sortit un pinceau et un pot de peinture de sa poche puis traça sur le mur les mots suivants :

MORTS, OUI ! ENTERRÉS, NON !

… Et s’enfuit en courant, ou du moins se sauva en titubant à toutes jambes.

картинка 19

L’archichancelier ouvrit une fenêtre sur la nuit.

« Écoutez », dit-il.

Les mages écoutèrent.

Un chien aboya. Quelque part, un voleur siffla ; on lui répondit d’un toit voisin. Au loin, un couple se livrait à une scène de ménage propre à donner envie à tout le quartier d’ouvrir les fenêtres, d’écouter et de prendre des notes. Mais ce n’étaient là que des thèmes principaux par-dessus le bourdonnement permanent de la cité. Ankh-Morpork ronronnait dans sa traversée de la nuit, en route vers l’aube, telle une immense créature vivante, mais ce n’est évidemment qu’une métaphore.

« Ben quoi ? fit le major de promo. Je n’entends rien de spécial.

— C’est ça, justement. Des dizaines de personnes meurent à Ankh-Morpork tous les jours. Si elles s’étaient toutes mises à revenir comme le pauvre vieux Vindelle, vous croyez pas qu’on le saurait ? Ça ferait un d’ces chambards. Plus que d’habitude, j’veux dire.

— Des morts-vivants, il y en a toujours quelques-uns à se balader, fit le doyen d’un air dubitatif. Les vampires, les zombis, les banshees, tout ça.

— Oui, mais c’est des morts-vivants plus normaux, objecta l’archichancelier. Ils savent y faire. Ils sont nés comme ça.

— On ne naît pas pour être mort-vivant, fit observer le major de promo [3] Le poste de major de promo ne court pas les rues, le terme lui-même non plus. Dans certains centres d’études, le major de promo est un philosophe de premier plan, dans d’autres, le responsable de la promenade des chevaux. Le major de promo de l’Université de l’Invisible était un philosophe qui ressemblait à un cheval, il répondait donc aux deux définitions. .

— C’est traditionnel, j’veux dire, répliqua sèchement l’archichancelier. Là où j’ai grandi, y avait des vampires très respectables. Ils étaient dans leur famille depuis des siècles.

— Oui, mais ils boivent du sang, fit le major de promo. Je n’appelle pas ça respectable, moi.

— J’ai lu quelque part qu’ils n’ont pas vraiment besoin de vrai sang, intervint le doyen, désireux d’apporter sa contribution. Ils ont juste besoin de quelque chose qui se trouve dans le sang. Des hémogobelins, je crois que ça s’appelle. »

Les autres mages le dévisagèrent.

Le doyen haussa les épaules. « Est-ce que je sais, moi ? fit-il. Des hémogobelins. C’est ce que j’ai lu. Ç’a un rapport avec le fer qu’on a dans le sang.

— Moi, je n’ai pas de gobelins de fer dans le sang, ça, j’en suis sûr, dit le major de promo.

— Au moins, les vampires, c’est mieux que les zombis, fit le doyen. Beaucoup plus de classe. Les vampires ne se baladent pas à tout bout de champ en traînant des pieds.

— On peut changer les gens en zombis, vous savez, intervint l’assistant des runes modernes sur le ton de la conversation. On n’a même pas besoin de magie. Seulement du foie d’un poisson rare et d’extrait d’une espèce particulière de racine. Une cuillerée, et quand on se réveille on est un zombi.

— Quel genre de poisson ? demanda le major de promo.

— Comment voulez-vous que je sache ?

— Comment voulez-vous que n’importe qui le sache, alors ? rétorqua méchamment le major de promo. Est-ce qu’un type s’est réveillé un matin en disant : « Hé, j’ai une idée, je vais changer quelqu’un en zombi, tout ce qu’il me faut, c’est du foie de poisson rare et un bout de racine, suffit de trouver les bonnes espèces » ? Vous voyez d’ici la queue devant la cahute, dites ? Numéro 94 : foie de poisson-zèbre rouge et racine de maniac… marche pas. Numéro 95 : foie d’aiguillette et racine de niguedouille… marche pas. Numéro 96…

— De quoi vous parlez ? demanda l’archichancelier.

— Je voulais juste faire remarquer l’improbabilité intrinsèque de…

— Taisez-vous, le coupa l’archichancelier, terre-à-terre. Moi, il m’semble… Moi, il m’semble… Écoutez, faut qu’la mort fasse son œuvre, pas vrai ? Faut qu’la mort survienne. La vie, c’est ça. On vit, et après on est mort. Ça peut pas s’arrêter comme ça.

— Mais il n’est pas venu chercher Vindelle, rappela le doyen.

— La mort se manifeste tout le temps, fit Ridculle en l’ignorant. Toutes sortes de choses meurent à chaque instant. Même les légumes.

— Mais je ne crois pas que la Mort soit jamais venu pour une pomme de terre, répliqua le doyen, sceptique.

— La Mort vient pour tout », assura l’archichancelier.

Les mages opinèrent sagement du chapeau pointu.

« Vous savez quoi ? fit le major de promo au bout d’un moment. J’ai lu l’autre jour que chaque atome du corps change tous les sept ans. Les nouveaux restent accrochés et les anciens dégringolent. Sans arrêt comme ça. Merveilleux, non ? »

Le major de promo produisait le même effet sur une conversation que de la mélasse bien épaisse sur les pédales d’une montre de précision.

« Oui ? Il leur arrive quoi, aux anciens ? demanda Ridculle, intéressé malgré lui.

— Sais pas. Ils flottent dans l’air, j’imagine, jusqu’à ce qu’ils s’accrochent à quelqu’un d’autre. »

L’archichancelier parut insulté.

« Quoi ? Même à un mage ?

— Oh, oui. À tout le monde. Ça fait partie du miracle de l’existence.

— Ah bon ? À moi, ça m’a l’air d’une hygiène déplorable, répliqua l’archichancelier. Y a aucun moyen d’arrêter ça, j’suppose ?

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