Terry Pratchett - Le faucheur

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Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

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L’étranger la fixa un moment puis jeta autour de lui un regard éperdu.

« Allez, fit mademoiselle Trottemenu. J’emploie pas des gens qu’ont pas d’nom. Monsieur… ? »

La silhouette regarda en l’air.

« MONSIEUR CIEL ?

— Personne s’appelle monsieur Ciel.

— MONSIEUR… PORTE ? »

Elle hocha la tête.

« Pourquoi pas ? Pourquoi pas monsieur Porte ? J’ai connu dans l’temps un gars qui s’appelait Portés. Ouais. Monsieur Porte. Et votre petit nom ? Me dites pas que vous en avez pas non plus. Vous en avez forcément un, Pierre, Paul, Jacques, un nom comme ça.

— OUI.

— Quoi ?

— UN NOM COMME ÇA.

— Lequel ?

— EUH… LE PREMIER ?

— Pierre, alors ?

— OUI ? »

Mademoiselle Trottemenu roula des yeux.

« D’accord, Pierre Ciel… fit-elle.

— PORTE.

— Ah ouais. Pardon. D’accord, Pierre Porte…

— APPELEZ-MOI PIERRE.

— Et vous, vous pouvez m’appeler mademoiselle Trottemenu. J’présume que vous voulez prendre votre dîner ?

— VOUS CROYEZ ? AH. OUI. LE REPAS DU SOIR. OUI.

— Vous m’avez l’air à moitié mort de faim, j’dois dire. Plus qu’à moitié, même. » Elle étudia la silhouette du coin de l’œil. Elle ignorait pourquoi, mais elle avait beaucoup de mal à dire avec certitude à quoi ressemblait Pierre Porte, et même à se rappeler le son exact de sa voix. Manifestement il était là, et manifestement il avait parlé, sinon pourquoi elle s’en souviendrait ?

« Y a des tas de gens dans l’pays qui se servent pas d’leur nom de naissance, fît-elle. Moi, j’dis toujours qu’on a rien à y gagner de s’amuser à poser des questions personnelles. J’présume que l’travail, ça vous fait pas peur, monsieur Pierre Porte ? J’ai pas fini de rentrer l’foin des prés plus haut et va y avoir pas mal d’ouvrage avec la moisson. Vous savez manier la faux ? »

Pierre Porte eut l’air de réfléchir un moment à la question. « JE CROIS, répondit-il enfin, QUE LA RÉPONSE EST SANS CONTESTE “OUI”, MADEMOISELLE TROTTEMENU. »

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Planteur Je-m’tranche-la-gorge ne voyait pas lui non plus l’intérêt de poser des questions personnelles, surtout quand elles le concernaient et qu’elles étaient du genre : « Est-ce que ces trucs que vous vendez sont à vous ? » Mais personne n’avait l’air de vouloir venir l’accuser d’écouler des biens qui ne lui appartenaient pas, et il ne s’en plaignait pas. Il avait vendu plus de mille petits globes ce matin-là, et il avait dû embaucher un troll pour assurer un approvisionnement continu depuis la source mystérieuse dans la cave.

Les gens les adoraient.

Le maniement en était d’une simplicité enfantine et à la portée du citoyen moyen morporkien après quelques essais ratés.

Quand on donnait une secousse au globe, un nuage de petits flocons blancs montaient en tournoyant dans le liquide à l’intérieur et se redéposaient délicatement sur une toute petite reproduction d’un célèbre monument d’Ankh-Morpork. Ainsi dans certains globes reconnaissait-on l’Université, dans d’autres la tour de l’Art, ou le pont d’Airain, ou le palais du Patricien. Les détails étaient étonnants.

Puis il n’en resta plus. Ça, se dit la Gorge, c’est une honte. Vu qu’ils ne lui avaient jamais techniquement appartenu – mais moralement, évidemment, moralement ils étaient à lui – il ne pouvait pas vraiment se plaindre. Enfin, si, il pouvait se plaindre, bien sûr, mais seulement tout bas et à personne de précis. C’était peut-être mieux comme ça, à la réflexion. Les écouler en masse et à bas prix. Ne pas les garder sur les bras – qu’il écarterait du coup d’autant plus facilement en un geste d’innocence outragée si jamais il devait se récrier : « Qui ? Moi ? »

Ils étaient tout de même drôlement jolis. Si l’on exceptait, curieusement, l’inscription au fond de chaque globe en lettres tremblées, comme tracées par un amateur qui n’avait encore jamais vu de mots écrits et avait voulu les recopier. Au fond de chaque globe, donc, sous le petit bâtiment tarabiscoté recouvert de flocons de neige, on lisait :

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Mustrum Ridculle, archichancelier de l’Université de l’Invisible, était un autocondimenteur [8] Le convive qui ne manque pas de verser du sel voire du poivre sur tout ce qu’on lui sert, quel que soit le plat, même s’il est déjà assaisonné, sans souci de son goût. Les psychiatres spécialistes du comportement engagés par des établissements de restauration rapide dans l’univers, après avoir remarqué le phénomène, ont fait économiser des milliards de devises locales à leurs employeurs en leur conseillant de ne rien assaisonner au préalable. Ce n’est pas une blague. éhonté. À chaque repas, il avait son service à condiments personnel devant lui. Un service qui regroupait du sel, trois sortes de poivre, quatre de moutarde, quatre de vinaigre, quinze de chutney et son péché mignon : la sauce wow-wow, mélange de frottis, de concombres au vinaigre, de câpres, de moutarde, de mangues, de figues, de youplà râpée, d’extrait d’anchois, d’assa-fœtida et, très important, de soufre et de salpêtre, histoire de relever le tout. Ridculle avait hérité la formule de son oncle qui, un beau soir, après avoir arrosé un gros repas d’une demi-pinte de sauce, avait pris un biscuit au charbon de bois pour se soulager l’estomac, puis allumé sa pipe et disparu dans des circonstances mystérieuses – on avait cependant retrouvé ses chaussures sur le toit l’été suivant.

Il y avait du mouton froid au déjeuner. Le mouton accompagnait bien la sauce wow-wow ; le soir de la mort de Ridculle senior, par exemple, il l’avait accompagnée sur au moins cinq kilomètres.

Mustrum se noua sa serviette autour du cou, se frotta les paumes et tendit la main.

Le service à condiments se déplaça.

Il tendit à nouveau la main. Le service recula en glissant sur la table.

Ridculle soupira.

« D’accord, les gars, dit-il. Pas de magie à table, vous connaissez l’règlement. Qui c’est qui joue au con ? »

Les autres grands mages le regardèrent fixement.

« Je… je… je crois qu’on ne peut plus y jouer, dit l’économe dont la raison menaçait toujours de dérailler, je… je… je crois qu’on a perdu des pièces… »

Il regarda autour de lui, gloussa et tenta une nouvelle fois de couper son mouton avec une cuiller. Les autres mages évitaient désormais de lui laisser des couteaux à portée de main.

Tout le service à condiments s’éleva en l’air et se mit à tourner lentement sur lui-même. Puis il explosa.

Les mages, dégoulinants de vinaigre et d’épices onéreuses, restèrent figés, l’œil rond.

« C’était sûrement la sauce, fit le doyen en manière d’explication. Je l’ai trouvée un peu douteuse hier soir. »

Quelque chose lui tomba sur la tête avant d’atterrir dans son déjeuner. Une vis de fer, longue de plusieurs centimètres.

Une autre commotionna légèrement l’économe.

Au bout d’une seconde ou deux, une troisième plongea pointe en bas et se ficha dans la table près de la main de l’archichancelier.

Les mages levèrent les yeux.

La Grande Salle était éclairée le soir par un lustre imposant. Le terme de lustre, souvent synonyme de verrerie prismatique scintillante, convenait mal à l’engin démesuré, lourd, noir et encroûté de suif qui pendait au plafond comme l’épée de la Dame aux Clés. On pouvait y allumer mille bougies. Il se trouvait juste au-dessus de la table des mages.

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