Terry Pratchett - Le faucheur

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Le faucheur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1998, ISBN: 1998, Издательство: Atalante, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le faucheur: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le faucheur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

Le faucheur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le faucheur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Mère ?

— Chuis là-d’sous. »

La terrible Ludmilla souleva une solive impressionnante et la rejeta de côté d’un geste dégagé.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? Ta prémonition n’était pas branchée ?

— Je l’ai coupée pour parler au boulanger. Mince alors, ça m’a fichu un coup.

— Je vais te faire une tasse de thé, d’accord ?

— Allons, tu sais bien que t’écrases toujours les tasses dans ces périodes-là.

— Je fais des progrès, dit Ludmilla.

— Tu es une bonne fille, mais je vais m’en occuper, merci quand même. »

Madame Cake se leva, épousseta le plâtre de son tablier et s’exclama : « Ils ont crié ! Ils ont crié ! Tous en même temps ! »

картинка 37

Modo, le jardinier de l’Université, désherbait un parterre de roses lorsque l’antique pelouse duveteuse à côté de lui se souleva et germa d’un Vindelle Pounze vivace qui cligna des yeux à la lumière.

« C’est vous, Modo ?

— Tout juste, m’sieur Pounze, répondit le nain. Vous voulez que j’vous aide à sortir ?

— Je crois que je peux y arriver tout seul, merci.

— J’ai une pelle dans la cabane, si vous voulez.

— Non, ça va très bien comme ça. » Vindelle se hissa hors de l’herbe et brossa la terre des restes de sa robe. « Pardon pour votre pelouse, ajouta-t-il en baissant les yeux sur le trou.

— Sans importance, m’sieur Pounze.

— Il a fallu longtemps pour lui donner cet aspect-là ?

— Dans les cinq cents ans, je pense.

— Bon sang, je suis navré. Je cherchais les caves mais j’ai dû me perdre, on dirait.

— Vous inquiétez pas pour ça, m’sieur Pounze, fit joyeusement le nain. Tout pousse comme du chiendent, de toute façon. J’vais reboucher ça cet après-midi, semer quelques graines, et les cinq cents ans vont passer en un rien de temps, vous verrez.

— Vu comment ça se présente, sûrement », fit Vindelle d’un air maussade. Il regarda autour de lui. « L’archichancelier est là ? demanda-t-il.

— J’ai vu tout l’monde partir au palais, répondit le jardinier.

— Alors je crois que je vais aller prendre un bain vite fait et me changer. Je ne voudrais gêner personne.

— J’ai entendu dire que vous étiez pas seulement mort, mais aussi enterré, fit le jardinier tandis que Vindelle s’éloignait en titubant.

— C’est vrai.

— On aime pas rester allongé, hein ? »

Vindelle se retourna.

« Au fait… c’est où, la rue de l’Orme ? »

Modo se gratta l’oreille. « C’est pas celle qui prend dans la rue d’la Mine-de-Mélasse ?

— Ah, oui, ça me revient. »

Modo reprit son désherbage.

La nature cyclique de la mort de Vindelle Pounze ne le troublait pas outre mesure. Après tout, des arbres à l’air crevé en hiver reprenaient du poil de la bête chaque printemps. De vieilles graines toutes sèches mises en terre donnaient naissance à de nouvelles plantes. Quasiment rien ne mourait définitivement. Prenez le compost, par exemple.

Modo croyait au compost avec la même passion que d’autres croient aux dieux. Ses tas de compost haletaient, fermentaient et luisaient légèrement dans le noir, peut-être à cause des ingrédients mystérieux voire illicites dont il les nourrissait, mais on n’avait jamais rien prouvé, et de toute façon personne n’allait creuser dedans pour voir de quoi il retournait.

Que du végétal mort, mais d’une certaine façon vivant. Et qui faisait pousser des roses, parfaitement. Le major de promo avait expliqué à Modo que ses roses poussaient bien parce que c’était un miracle de la vie, mais Modo se disait en son for intérieur qu’elles cherchaient seulement à s’écarter le plus loin possible du compost.

Ses tas d’engrais seraient gâtés ce soir. Les mauvaises herbes donnaient drôlement bien. Il n’avait jamais vu de plantes sortir aussi vite de terre et avec une telle luxuriance.

Ça doit être le compost, songea Modo.

картинка 38

À leur entrée, les mages trouvèrent le palais en plein tumulte. Des meubles glissaient au plafond. Un banc de couverts, comme du fretin argenté aérien, passa en flèche devant l’archichancelier et fila dans un couloir. Le bâtiment semblait la proie d’un ouragan sélectif et méthodique.

D’autres visiteurs étaient arrivés. Parmi lesquels un groupe d’hommes vêtus sous bien des rapports comme les mages, malgré des différences notables pour l’œil exercé.

« Des prêtres ? s’étonna le doyen. Ici ? Avant nous ? »

Les membres des deux groupes commencèrent très discrètement à prendre des postures qui leur laissaient les mains libres.

« Ils sont bons à quoi ? » fit le major de promo.

La température métaphorique chuta sensiblement.

Un tapis passa en ondulant.

L’archichancelier croisa le regard pachydermique de l’archiprêtre d’Io l’Aveugle qui, premier ecclésiastique du principal dieu du panthéon décousu du Disque-monde, était ce qu’Ankh-Morpork avait de plus approchant d’un porte-parole pour les questions religieuses.

« Crétins crédules, marmonna le major de promo.

— Bricoleurs impies, lança un petit acolyte en pointant son nez de derrière la masse de l’archiprêtre.

— Minus nunuches !

— Salauds d’athées !

— Débiles serviles !

— Illusionnistes puérils !

— Prêtres sanguinaires !

— Mages fouineurs ! »

Ridculle haussa un sourcil. L’archiprêtre hocha à peine la tête.

Ils laissèrent les deux groupes s’abreuver d’injures à distance prudente et se dirigèrent d’un pas nonchalant vers un secteur relativement plus calme de la salle où, près de la statue d’un des prédécesseurs du Patricien, ils pivotèrent pour se faire face à nouveau.

« Alors… comment ça tourne, l’bizness du divin ? demanda Ridculle.

— Nous faisons humblement de notre mieux. Et l’ingérence hasardeuse dans des domaines que l’homme n’est pas censé comprendre ?

— On s’plaint pas. On s’plaint pas. » Ridculle ôta son chapeau et plongea la main dans l’extrémité pointue. « J’peux vous offrir une p’tite goutte ?

— L’alcool est un leurre pour l’esprit. Voulez-vous une cigarette ? Je crois que vous fumez, vous autres mages.

— Pas moi. Si j’vous disais ce que cette cochonnerie vous fait aux poumons… »

Ridculle dévissa le sommet de son chapeau et y versa une dose généreuse de fine. « Bon, dit-il, qu’est-ce qui s’passe ?

— Nous avons eu un autel qui s’est envolé et nous est retombé dessus.

— Nous, un lustre s’est dévissé tout seul. Tout s’dévisse tout seul. Vous savez que j’ai vu un costume passer sous mon nez au pas d’course en venant ici ? Avec deux pantalons pour sept piastres !

— Hmm. Avez-vous vu l’étiquette ?

— Tout vibre, en plus. Vous avez remarqué, vous, que tout vibre ?

— Nous pensions que c’étaient vous, les mages, qui étiez derrière tout ça.

— C’est pas d’la magie. Les dieux sont pas plus mécontents que d’habitude, j’imagine ?

— Apparemment non. »

Dans leur dos, prêtres et mages braillaient, menton contre menton.

L’archiprêtre se rapprocha un peu.

« Je crois que je prendrais bien le risque d’un petit coup de leurre, dit-il. Je ne me suis pas senti comme ça depuis l’époque où madame Cake faisait partie de mes ouailles.

— Madame Cake ? C’est quoi, ça, une madame Cake ?

— Vous, vous avez… des Choses effrayantes des dimensions de la Basse-Fosse et tout, pas vrai ? Les risques épouvantables de votre métier impie ? fit l’archiprêtre.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le faucheur»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le faucheur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le faucheur»

Обсуждение, отзывы о книге «Le faucheur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x