Neal Stephenson - L'âge de diamant

Здесь есть возможность читать онлайн «Neal Stephenson - L'âge de diamant» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1996, ISBN: 1996, Издательство: Rivages, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'âge de diamant: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'âge de diamant»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Dans une Chine rétro-futuriste partagée entre réseaux neuronaux, rebelles intégristes néo-confucéens et comptoirs occidentaux, l’Itinéraire d’une toute jeune fille guidée par les préceptes de son étonnant mentor électronique… Un roman interactif et frénétique, électronique et victorien, érotique et poétique, où l’on verra intervenir une actrice au grand cœur, un producteur trop curieux, un savant pas si fou que ça, un mandarin, quelques nobles actionnaires, plusieurs petites filles, une armée de rebelles, des hordes de réfugiés et la reine Victoria II…
Entre Jules Verne et William Gibson, voici une épopée délirante qui allie les inventions du cyberpunk et les images des clips vidéo avec la tradition du roman-feuilleton et le charme suranné des poèmes victoriens.
Malmenant les genres, mêlant science-fiction, théâtre, poésie, récit d’aventures et conte pour enfants, dans cet hommage irrévérencieux à Samuel Coleridge, Lewis Carroll et Edgar Poe, voire Michael Moorcock ou Georges Perec, Neal Stephenson s’affirme avec ce roman dense et foisonnant comme l’étoile montante du nouveau fantastique américain.

L'âge de diamant — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'âge de diamant», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le terme aérostat désignait tout appareil qui flottait dans les airs. Cela n’avait rien de difficile à mettre en œuvre de nos jours. La nanotechnologie fournissait des matériaux plus robustes. Les ordinateurs étaient infinitésimaux. Les alimentations bien plus puissantes. Il était presque difficile de ne pas fabriquer d’objets plus légers que l’air. Des produits aussi simples que les matériaux d’emballage – constituant essentiel des détritus – avaient tendance à flotter partout comme s’ils ne pesaient rien, et les pilotes de ligne, lorsqu’ils croisaient à dix mille mètres d’altitude, avaient fini par s’habituer à voir les sacs d’épicerie abandonnés filer devant leur pare-brise – et s’introduire dans les réacteurs. Vue depuis l’orbite basse, la haute atmosphère donnait l’impression d’être recouverte de pellicules. Le Protocole exigeait que tout objet manufacturé soit plus lourd que nécessaire pour qu’il puisse retomber et soit biodégradable par les ultraviolets. Mais certains enfreignaient le Protocole.

Étant donné la facilité d’élaborer des objets flottant dans les airs, il n’était guère sorcier d’y ajouter une turbine de propulsion. Il suffisait d’une ou plusieurs hélices, montées dans un conduit tubulaire traversant le corps de l’aérostat, qui aspiraient l’air d’un côté et le chassaient de l’autre, pour engendrer une poussée. Un appareil équipé de plusieurs tuyères orientées selon trois axes pouvait rester au point fixe ou au contraire naviguer dans l’espace.

Chaque aérostat du rideau de ronces avait la forme d’une gousse profilée en goutte d’eau et lisse comme un miroir, tout juste assez large, dans son plus grand diamètre, pour contenir une balle de ping-pong. Ces gousses étaient programmées pour rester en suspension dans les airs, selon une trame hexagonale d’une dizaine de centimètres d’arête à proximité du sol (assez proches pour arrêter un chien, mais pas un chat, d’où ce nom de ronces chien), et s’écartant progressivement avec la hauteur. C’est ainsi qu’un dôme hémisphérique délimitait le sacro-saint espace aérien de la clave de la Nouvelle-Atlantis. Quand le vent soufflait, les gousses virevoltaient comme autant de girouettes, et la résille se déformait légèrement au gré de leurs oscillations ; mais bientôt toutes finissaient par reprendre leur place, remontant les courants tels des vairons, propulsés par leurs minuscules turbines. Les turbs émettaient un imperceptible sifflement aigu, comme une lame de rasoir vrillant l’air, mais multiplié par la quantité de gousses audibles, cela engendrait un fond sonore pas franchement agréable.

À trop lutter contre le vent, une gousse voyait sa batterie s’épuiser. Elle se dirigeait alors vers une de ses voisines pour aller la titiller. Toutes deux s’accouplaient dans les airs comme deux libellules, ce qui permettait à la plus faible de se régénérer. Le système comprenait en outre des aérostats de plus grande taille baptisés auto-nourrices, qui croisaient en permanence tout au long du réseau pour réapprovisionner un certain nombre de gousses, sélectionnées au hasard, et ces gousses redistribuaient ensuite l’énergie à leurs voisines. Si l’une d’elles estimait avoir un problème mécanique, elle envoyait un message et une gousse neuve sortait aussitôt des ateliers de la Sécurité royale, sous la source Victoria, pour la relever afin qu’elle puisse rentrer au bercail se faire décompiler.

Comme avaient pu le découvrir quantité de gamins de huit ans, il était impossible d’escalader le rideau de ronces à chien car les gousses n’avaient pas une poussée suffisante pour supporter le moindre poids ; votre pied réussissait simplement à écraser la première. Celle-ci essayait alors de se dégager mais, si elle était embourbée ou si ses turbines s’enrayaient, une autre venait prendre sa place. De la même raison, on pouvait toujours essayer d’ôter du rideau une gousse et l’emporter. Quand il était gosse, Hackworth avait réalisé cet exploit et pu constater que plus la gousse s’éloignait de sa place assignée, plus elle se mettait à chauffer, tout en l’informant poliment, sur un ton sec et martial, qu’il ferait mieux de la relâcher au risque d’encourir un certain nombre de conséquences vaguement ébauchées. Mais, aujourd’hui, vous pouviez en piquer une ou deux si ça vous chantait : une autre venait simplement les remplacer : une fois qu’elles s’apercevaient qu’elles avaient quitté la grille, les gousses s’auto-neutralisaient instantanément pour se transformer en inoffensifs souvenirs.

Cette approche conviviale ne signifiait pas pour autant que les tentatives d’effraction restaient ignorées, ou que l’on approuvait de telles activités. Vous pouviez à tout moment franchir la grille en écartant les gousses sur votre passage – sauf si la Sécurité royale leur avait dit de vous électrocuter ou de vous réduire en bouillie. Si tel était le cas, elles vous avertissaient poliment avant d’intervenir. Toutefois, même en simple veille, les aérostats écoutaient et observaient, de sorte que rien ni personne ne pouvait franchir le barrage sans devenir une célébrité médiatique instantanée et provoquer le déferlement de centaines de fans en uniformes venu du Commandement royal interarmes.

Sauf si l’envahisseur était microscopique. C’était la principale menace de nos jours. Un exemple entre mille : la Mort rouge, alias l’ Express de sept minutes, une minuscule capsule aérodynamique qui explosait à l’impact en libérant un millier d’éléments corpusculaires, vulgairement baptisés emporte-pièces, dans la circulation sanguine de la victime. Il fallait sept minutes environ pour que se renouvelle l’ensemble du volume sanguin d’un individu moyen, de sorte qu’à l’issue de cet intervalle les emporte-pièces étaient également répartis dans les membres et les organes de la victime.

Un emporte-pièce avait la forme d’un cachet d’aspirine, mais avec des faces légèrement bombées pour mieux supporter la pression ambiante ; car, à l’instar de la plupart des engins nanotechnologiques, il était pour l’essentiel empli de vide. On y trouvait deux turbines centrifuges, montées sur le même axe mais tournant en sens inverse pour annuler l’effet gyroscopique. Le déclenchement s’effectuait de plusieurs façons ; la plus primitive était une simple bombe à retardement de sept minutes.

La détonation dissolvait les liens maintenant les hélices centrifuges, de sorte que des milliers de microscopiques engins balistiques s’échappaient soudain, transperçant sans difficulté la mince coque protectrice. Chaque balisticule déclenchait une onde de choc, qui provoquait étonnamment peu de dégâts au début : engendrant des perturbations linéaires limitées, arrachant un fragment d’os. Mais bientôt, elles ralentissaient pour repasser sous la vitesse du son, et c’est là que l’accumulation des ondes de choc provoquait un bang sonique. Dès lors, tous les dégâts se produisaient simultanément. Selon la vitesse initiale de l’hélice centrifuge, ceux-ci pouvaient intervenir au-delà d’un rayon plus ou moins grand du point de détonation ; tout ce qui se trouvait plus près demeurait intact, mais tout ce qui se trouvait à proximité était réduit en bouillie ; d’où le terme d ’emporte-pièce. Un grand bruit se faisait entendre, analogue à un claquement de fouet, au moment où plusieurs fragments transperçaient la peau de la victime et repassaient sous la barrière de la vitesse du son dans l’air. Les témoins surpris n’avaient que le temps de se retourner pour voir le malheureux virer au rose vif. Des croissants rouge-sang apparaissaient alors sur tout le corps, marquant l’intersection géométrique de l’enveloppe de l’explosion avec la peau ; autant d’indices pour les médecins légistes leur permettant d’identifier le type d’emporte-pièce utilisé, par comparaison des marques avec la carte de référence qu’ils gardaient en poche. La victime n’était plus à ce moment qu’un gros sac de chair sanguinolente indifférenciée ; inutile de préciser qu’elle n’y survivait pas.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'âge de diamant»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'âge de diamant» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Neal Stephenson - Cryptonomicon
Neal Stephenson
Neal Stephenson - Reamde
Neal Stephenson
libcat.ru: книга без обложки
Neal Stephenson
Neal Stephenson - Anathem
Neal Stephenson
Neal Stephenson - Zodiac. The Eco-Thriller
Neal Stephenson
libcat.ru: книга без обложки
Neal Stephenson
libcat.ru: книга без обложки
Neal Stephenson
libcat.ru: книга без обложки
Neal Stephenson
Neal Stephenson - The Confusion
Neal Stephenson
Отзывы о книге «L'âge de diamant»

Обсуждение, отзывы о книге «L'âge de diamant» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x