Neal Stephenson - L'âge de diamant

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Dans une Chine rétro-futuriste partagée entre réseaux neuronaux, rebelles intégristes néo-confucéens et comptoirs occidentaux, l’Itinéraire d’une toute jeune fille guidée par les préceptes de son étonnant mentor électronique… Un roman interactif et frénétique, électronique et victorien, érotique et poétique, où l’on verra intervenir une actrice au grand cœur, un producteur trop curieux, un savant pas si fou que ça, un mandarin, quelques nobles actionnaires, plusieurs petites filles, une armée de rebelles, des hordes de réfugiés et la reine Victoria II…
Entre Jules Verne et William Gibson, voici une épopée délirante qui allie les inventions du cyberpunk et les images des clips vidéo avec la tradition du roman-feuilleton et le charme suranné des poèmes victoriens.
Malmenant les genres, mêlant science-fiction, théâtre, poésie, récit d’aventures et conte pour enfants, dans cet hommage irrévérencieux à Samuel Coleridge, Lewis Carroll et Edgar Poe, voire Michael Moorcock ou Georges Perec, Neal Stephenson s’affirme avec ce roman dense et foisonnant comme l’étoile montante du nouveau fantastique américain.

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— Mais vous leur avez certainement tout révélé, à l’heure qu’il est, murmura le Dr X, d’une voix presque inaudible.

— Si je devais répondre à cette question, rien ne vous empêcherait alors de me tuer », avoua Hackworth.

Le Dr X hocha la tête, moins pour admettre le fait que pour exprimer sa sympathie devant le cynisme admirable des réflexions de son interlocuteur – comme si Hackworth, après une série de mouvements apparemment peu concluants, avait tout soudain fait basculer un large territoire de pierres sur un damier de go.

« D’aucuns seront enclins à défendre ce point de vue, à cause de ce qui s’est passé avec les filles », observa le Dr X.

Hackworth fut si abasourdi d’entendre cela qu’il fut pris d’un léger vertige et momentané trop embarrassé pour parler. « Les Manuels d’éducation se sont-ils révélés utiles ? » demanda-t-il finalement, en tâchant de ne pas paraître trop frivole.

Le Dr X eut un large sourire. Puis le sentiment repassa sous la surface, comme une baleine en plongée. « Ils ont bien dû être utiles à quelqu’un, confia-t-il. Mon avis est que nous avons commis une erreur en sauvant les filles.

— Comment un acte humanitaire peut-il avoir été une erreur ? »

Le Dr X pesa la question. « Il serait plus exact de dire que, même s’il était vertueux de les sauver, il était erroné de croire qu’on pouvait les éduquer convenablement. Comme nous manquions des ressources pour les élever individuellement, nous les avons élevées grâce aux livres. Mais le seul moyen convenable d’élever un enfant est au sein d’une famille. Le Maître ne nous aurait pas dit autre chose, si nous avions écouté ses paroles.

— Certaines de ces filles choisiront un jour de suivre la voie du Maître, dit Hackworth, et dès lors sera démontrée la sagesse de vos décisions. »

Voilà qui semblait une idée parfaitement inédite pour le Dr X. Son regard se reporta vers la fenêtre. Hackworth sentit que l’affaire des filles et des Manuels d’éducation venait d’être conclue.

« Je serai ouvert et franc, dit le Dr X, après quelques gorgées de thé méditatives, même si vous n’allez pas me croire parce que, dans les Tribus extérieures, on s’est mis dans la tête que nous ne parlons jamais avec franchise. Mais peut-être qu’avec le temps vous discernerez la vérité de mes paroles.

« La Graine est presque achevée. Après votre départ, sa construction s’est fortement ralentie – plus que nous ne l’avions escompté. Nous pensions qu’au bout de dix ans les Tambourinaires auraient absorbé tout votre savoir et pourraient poursuivre la tâche sans vous. Mais il y a dans votre esprit un élément hérité tout au long de ces années d’études savantes et que les Tambourinaires, s’ils l’ont jamais détenu, ont renoncé à garder et ne peuvent récupérer à moins de ressortir de leurs ténèbres pour revivre à nouveau en pleine lumière.

« La guerre contre la République côtière est parvenue à une phase critique. Nous vous demandons maintenant de nous aider.

— Je dois avouer qu’il m’est presque inconcevable de vous aider en la circonstance, dit Hackworth, à moins que cela soit dans l’intérêt de ma tribu, ce qui ne me paraît pas une éventualité réaliste.

— Nous avons besoin de vous pour nous aider à finir d’élaborer la Graine », s’obstina le Dr X.

Seules des décennies d’entraînement au refoulement des émotions empêchèrent Hackworth de lui rire au nez. « Monsieur, vous êtes un homme d’expérience et un fin lettré. Vous êtes sans aucun doute au courant de la position du gouvernement de Sa Majesté, et en tout cas de celle du Protocole économique commun, au sujet des technologies de la Graine. »

Le Dr X souleva la main de quelques centimètres, la paume tournée vers la table, et fit mine de balayer l’air. Hackworth reconnut le geste des Chinois aisés pour congédier les mendiants, voire rayer d’un trait un argument considéré comme risible. « Ils ont tort, dit-il. Ils ne comprennent pas. Ils voient la Graine avec l’œil de l’Occidental. Vos cultures – et celle de la République côtière – sont bien mal organisées. Il n’y a aucun respect de l’ordre établi, aucune révérence pour l’autorité. L’ordre doit être appliqué d’en haut, sinon c’est l’anarchie. Vous avez peur de donner la Graine à votre population parce qu’elle pourrait s’en servir pour fabriquer des armes, des virus, ses propres drogues, et détruire l’ordre établi. Vous imposez l’ordre par le contrôle de l’Alim. Mais dans le Céleste Empire, nous sommes disciplinés, nous respectons l’autorité, l’ordre règne dans nos esprits, et c’est pourquoi la famille est disciplinée, le village est discipliné, l’État est ordonné. Entre nos mains, la Graine serait inoffensive.

— Pourquoi en avez-vous besoin ?

— La technologie nous est indispensable pour vivre, expliqua le Dr X., mais nous devons l’associer à notre propre ti. »

Un bref instant, l’oreille d’anglophone d’Hackworth crut entendre une allusion au breuvage. Mais les doigts du docteur tracèrent rapidement des idéogrammes sur le dessus de la table, d’un mouvement preste et gracieux, la manche de brocart raclant le revêtement de plastique. « Le yong est la manifestation extérieure d’une chose. Le ti en est l’essence sous-jacente. La technologie est un yong associé à une forme de ti particulier, qui est… – à ce point, le docteur hésita et, au prix d’un effort manifeste, se retint d’employer des termes péjoratifs comme barbares ou gwailo – qui reste occidental et nous est donc totalement étranger. Depuis des siècles, depuis l’époque des Guerres de l’opium, nous luttons pour absorber le yong de la technologie sans importer le ti occidental. Mais cela s’est révélé impossible. Tout comme nos ancêtres n’ont pu ouvrir nos ports à l’Occident sans accepter le poison de l’opium, nous n’avons pu ouvrir nos existences à la technologie de l’Occident sans accueillir en même temps ses idées, qui ont été un véritable fléau pour notre société. La conséquence en a été des siècles de chaos. Nous vous demandons de mettre fin à cela en nous donnant la Graine.

— Je ne vois pas en quoi la Graine pourra vous aider.

— La Graine est une technologie ancrée dans le ti chinois. Nous vivons à son rythme depuis cinq mille ans, expliqua le Dr X. D’un geste de la main, il indiqua la fenêtre. Il y avait des rizières avant qu’il y ait des parkings. Le riz était la base de notre société. Les paysans qui semaient les graines avaient le statut le plus élevé dans la hiérarchie confucéenne. Comme l’a dit le Maître : Que les producteurs soient nombreux, et rares les consommateurs. Quand l’Alun a débarqué d’Atlantis, de Nippon, nous avons cessé de semer, parce que le riz sortait désormais des compilateurs de matière. Ce fut la destruction de notre société. Quand notre société était fondée sur l’agriculture, on pouvait dire à juste titre, en répétant les paroles du Maître : La vertu est la racine ; l’abondance le résultat. Mais avec le ti occidental, l’abondance ne vient plus de la vertu mais de l’astuce. De sorte que les relations filiales en sont bouleversées. C’est le chaos… conclut le Dr X, avec regret ; puis, quittant des yeux sa tasse de thé pour indiquer la fenêtre : les parkings et le chaos. »

Hackworth demeura silencieux une bonne minute. Des images lui étaient revenues à l’esprit et, cette fois, pas des hallucinations fugitives mais la vision parfaitement concrète d’une Chine libérée du joug de l’Alim étrangère. C’était une situation qu’il avait déjà vue, peut-être même contribué à créer. Elle révélait un spectacle qu’aucun gwailo n’aurait jamais l’occasion de voir : le Céleste Empire à l’avènement de l’Ère de la Graine. Des paysans cultivaient leurs champs et leurs rizières, et même en période de sécheresse ou d’inondation, la terre procurait une moisson abondante : des vivres, bien sûr, mais aussi quantité de plantes inhabituelles, des fruits qui donnaient des médicaments, des bambous mille fois plus résistants que les variétés naturelles, des arbres qui produisaient du caoutchouc synthétique et des granulés de carburant propre et sans danger. En bon ordre, des paysans hâlés apportaient leurs productions aux grands marchés dans des villes propres nettoyées des conflits et du choléra, où tous les jeunes gens étaient des étudiants studieux et respectueux, et où tous les anciens étaient honorés et bien soignés. C’était une simulation ractive vaste comme la Chine entière, et Hackworth aurait pu s’y perdre, et peut-être s’y perdit-il durant un laps de temps qu’il n’aurait su estimer. Mais finalement il cligna les yeux pour dissiper le rêve et but une gorgée de thé pour revenir sur la voie de la raison.

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