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George Martin: Les Brigands

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George Martin Les Brigands

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A Winterfell, des hommes de toutes conditions, révoltés par les horreurs de la guerre civile, ont décidé de récuser les divers prétendants au trône pour ne se consacrer, les armes à la main, qu’à la défense des petites gens. On les appelle les Brigands. A Vivesaigues, que tente de gagner Arya pour retrouver sa mère, à Peyredragon, où Davos, réchappé par miracle d’un désastre guerrier, a décidé d’assassiner Melisandre, ou bien à Port-Réal, où s’apprêtent les noces de Joffrey, règne le chaos. Les tentatives d’assassinat, les meurtres, les prises d’otage et les plus noires intrigues se succèdent en cascade. Qui l’emportera finalement ? Dans ce nouvel et fracassant ouvrage, George R.R. Martin poursuit sa foisonnante saga où entre maintenant en scène des monstres terrifiants, esclaves de forces maléfiques qui n’ont qu’un but sur terre : éradiquer toute trace d’humanité.

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Fauvette aurait eu envie – envie bien digne d’un Sœurois bouché refoulant le poisson ! – d’en enrôler deux fois plus. C’te blague. Pipe mot dans la mauvaise oreille, et t’auras pas fait ouf que ta tête, hop. Non, quatorze était un bon nombre, assez pour qu’on fasse ce qu’il fallait et pas trop pour que le secret démange certaines langues. Chett avait recruté lui-même la plupart des conjurés. P’tit Paul notamment, costaud sans pareil au Mur, qui, même s’il était plus lent qu’un escargot mort, avait un jour brisé d’une simple étreinte les vertèbres d’un sauvageon. Puis Surin, à qui son arme favorite valait ce surnom, puis ce gringalet gris de Tapinois qui, dans sa jeunesse, avait violé cent femmes et qui se vantait volontiers qu’aucune ne l’avait vu ni entendu avant qu’il leur ait planté son engin dedans.

Le plan, Chett en était l’auteur. Lui, le malin du lot ; lui qui avait été l’ordonnance du vieux mestre Aemon, quatre bonnes années durant ; jusqu’à ce qu’en fait ce bâtard de Jon Snow se débrouille pour le déposséder de ses tâches au profit de son gros porc de pote. Ah mais, il se promettait, cette nuit, tout en lui tranchant la gorge pour que ça gicle rouge à gros bouillons d’entre lard et suif, de lui susurrer dans l’oreille, à messer Goret : « Embrasse lord Snow de ma part. » Connaissant les corbeaux, il n’aurait aucun problème de ce côté-là, pas plus de problème qu’avec Tarly. Un picotement du poignard, et ce pleutre tremperait ses chausses et se mettrait à chialer merci. Prie, supplie, ça te sauvera pas… Après l’avoir égorgé, il ouvrirait les cages et en chasserait si bien les oiseaux qu’aucun message n’atteindrait le Mur. P’tit Paul et Tapinois tueraient le Vieil Ours, Surin se chargerait de Blane, et Fauvette, avec ses cousins, réduirait au silence Bannen et le vieux Dywen pour les empêcher de flairer leurs traces. On raflerait des vivres pour une quinzaine, et Gentil Mont-Donnel et Pied-bot Karl tiendraient les chevaux tout prêts. Mormont mort, le commandement passerait à ce débris de ser Ottyn Wythers, tant souffreteux que décati. Le soleil sera pas couché qu’y galopera vers le Mur, et y va pas gaspiller des hommes à nous courir après non plus.

Les chiens l’entraînaient à bout de laisse en se frayant passage au travers des bois. Il discernait le Poing brandi hors du sein de la végétation. Il faisait si sombre que le Vieil Ours avait fait allumer les torches, et elles formaient un immense cercle ardent tout du long de l’enceinte qui couronnait le faîte de la roche abrupte. Les trois hommes durent barboter pour franchir un ruisseau. L’eau était glacée, et des plaques gelées tapissaient sa surface. « Je vais rallier la côte, confia Fauvette des Sœurs. Moi et mes cousins. On se f’ra une barque, et puis on rentrera chez nous. »

Et vous serez, chez vous, reconnus déserteurs, et on fera valser vos têtes d’étourneaux, songea Chett. Quitter la Garde de Nuit était impossible, une fois que vous aviez prononcé vos vœux. On vous attraperait partout, dans les Sept Couronnes, et partout pour vous mettre à mort.

Il y avait bien Ollo le Manchot qui parlait, lui, de regagner Tyrosh où, affirmait-il, on ne coupait pas la main aux honnêtes gens pour des larcins de rien, pas plus qu’on ne les expédiait se les geler le restant de leurs jours pour s’être fait piquer au pieu avec une femme de chevalier. Chett avait soupesé de l’accompagner, mais il ne parlait pas leur langue de cramouille moite. Et que faire, à Tyrosh ? D’affaires à débattre, il n’en avait pas, rejeton qu’il était de Sorcefangier. Son père avait passé sa vie à glandouiller dans les champs des autres et à récolter des sangsues. Il se mettait à poil sans rien garder qu’un lambeau de cuir et allait patauger dans les marécages puis en ressortait pompé depuis les chevilles jusqu’aux mamelons. Des fois, Chett devait l’aider à se défaire des sangsues. Un jour, l’une d’elles s’était attachée à sa paume ; il l’avait, de dégoût, écrasée contre un mur – et s’était fait rosser au sang pour ça. Les mestres vous payaient la douzaine un sol.

Libre à Fauvette, si ça lui chantait, de rentrer chez lui, et libre aussi au Tyroshi, mais Chett, non. S’il revoyait jamais Sorcefangier, putain, trop tôt que ça serait toujours. Il avait bien aimé, lui, l’aspect du fort de Craster. Là-bas, Craster menait une existence de grand seigneur, pourquoi ne pas faire pareil ? Ça qui serait marrant. Lui, Chett, le fils du cherche-sangsues, maître et seigneur d’un fort. Il adopterait pour bannière un douze de sangsues sur champ rose. Mais pourquoi s’arrêter à seigneur, au fait ? Il devrait peut-être se couronner roi. Mance Rayder a débuté corbac. Je pourrais être aussi roi que lui et m’avoir des épouses. Craster s’en avait bien dix-neuf, sans même compter les jeunettes, celles de ses filles qu’il couchait pas encore avec. Bon, la moitié de ses femmes étaient aussi vioques et moches que lui, mais qu’est-ce que ça faisait ? Les vieilles, Chett pouvait toujours se les mettre au travail, à la cuisine et au ménage, a l’épluchage des carottes et à la pâtée des cochons, pendant que les jeunes lui chauffaient sa couche et portaient ses gosses. Craster n’y verrait aucune objection, pas quand P’tit Paul l’aurait bien étreint dans ses bras.

Chett n’avait jamais pratiqué d’autres femmes que les putains qu’il s’était payées à La Mole. Dans sa prime jeunesse, un seul regard à ses pustules et à sa loupe suffisait aux filles du village pour se détourner, prises de nausées. Le pire lui fut infligé par cette gueuse de Bessa. S’imaginant : pourquoi pas moi ? Puisqu’elle ouvrait ses cuisses à tous les garçons de Sorcefangier, il consacra même une matinée à lui cueillir des fleurs des champs qu’elle adorait, mais elle se contenta de lui rire au nez, non sans préciser : « Toi ? Plutôt que je me farcirais les sangsues de ton père ! », et ne cessa de rigoler qu’en se farcissant le poignard. Et c’était si bon, la gueule qu’elle tirait, si bon qu’il n’arracha le poignard que pour le replanter. Ne daignant pas seulement venir en personne le juger, après sa capture près de Sept-Rus, le vieux lord Walder Frey avait délégué l’un de ses bâtards , cette espèce de Walder Rivers, et Chett s’était tout à coup retrouvé en route pour le Mur avec ce puant diable noir de Yoren. Son seul moment de jouissance, on le lui faisait payer de la vie.

Mais il entendait à présent prendre sa revanche, avec les femmes de Craster en sus. S’est pas gouré, ce vieux tordu de sauvageon. Si t’as envie d’épouser une femme, prends-la, donnes-y surtout pas des fleurs pour pas qu’elle voye tes putains de cloques. Cette gaffe-là, Chett se jurait de ne plus la commettre.

Ça marcherait, se promit-il pour la centième fois. Du moment qu’on se tire sans bavures. Ser Ottyn foncerait au sud, vers Tour Ombreuse, le plus court chemin pour le Mur. Y s’occupera pas de nous, pas Wythers, tout ce qu’y voudra, c’est rentrer entier. Bon, il y avait Thoren Petibois, lui, c’était attaquer au plus tôt, son truc, mais la prudence de ser Ottyn était trop bien ancrée pour ça, et puis c’était lui, le plus haut gradé. Fout rien, de toute façon. Une fois qu’on sera partis, libre à Petibois d’attaquer qui ça lui chante. Nous fait quoi ? Si pas un d’eux rejoint le Mur, jamais personne viendra nous chercher, on pensera qu’on est tous morts avec les autres. Cette idée toute neuve le séduisit un moment. Sauf qu’il faudrait tuer ser Ottyn et ser Mallador Locke aussi pour remettre à Petibois le commandement, et que tous les deux se trouvaient sous bonne garde nuit et jour…, non, beaucoup trop risqué.

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