George Martin - L'Épée de feu

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L'Épée de feu: краткое содержание, описание и аннотация

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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— Et la seconde raison ? demanda-t-elle.

— Qui voudrait attaquer Astapor ? répliqua-t-il. Meeren et Yunkaï sont ses concurrents, non ses ennemis, le Fléau a détruit Valyria, les populations de l’intérieur, à l’est, sont toutes ghiscari, et quel mal lui ferait Lhazar, au-delà des monts, avec son peuple entre tous placide, ses Agnelets, comme les surnomment vos Dothrakis ?

— Soit, convint-elle, mais au nord des cités esclaves s’étend la mer Dothrak, hantée par deux bonnes douzaines de khals puissants qui n’apprécient rien tant que saccager les villes et emmener en esclavage leurs habitants.

— Les emmener ? De quel profit vous seraient des esclaves une fois que vous auriez tué ceux qui en trafiquent ? Valyria n’est plus, vous ne pouvez vous rendre à Qarth qu’en traversant le désert rouge, et les neuf cités libres se trouvent à des milliers de lieues à l’ouest. Et, rassurez-vous, les fils de la harpie se montrent on ne peut plus généreux vis-à-vis de chaque khal qui passe, exactement comme le font de leur côté les bons patrices de Pentos, de Norvos, de Myr. Ils savent pertinemment qu’à condition de les festoyer, les couvrir de présents, ils verront bientôt décamper les seigneurs du cheval. Ça leur coûte moins cher que se battre, et c’est d’un rapport plus peinard. »

Moins cher que se battre, songea-t-elle. Oui, c’est possible. Que n’était-ce aussi facile pour elle. De quel agrément ce serait que de faire voile avec ses dragons droit sur Port-Réal et d’y obtenir contre un coffre d’or que le petit Joffrey décampe…

« Khaleesi ? » souffla ser Jorah. Alarmé par son long silence, il lui effleura le coude.

Elle se dégagea brusquement. « Viserys aurait acheté autant d’Immaculés que ses fonds le lui auraient permis. Mais vous avez dit un jour que je ressemblais à Rhaegar…

— Je me rappelle, Daenerys.

— Votre Grâce , rectifia-t-elle. Le prince Rhaegar menait au combat des hommes libres et non des esclaves. Selon Barbe-Blanche, il adoubait en personne ses écuyers et fît de même nombre de chevaliers.

— Il n’était point d’honneur plus grand que de recevoir sa chevalerie des mains du prince de Peyredragon.

— Alors, dites-moi, quels mots prononçait-il quand son épée touchait l’épaule d’un impétrant : “Deviens dorénavant l’assassin des faibles”, ou “Deviens dorénavant le défenseur des faibles” ? Au Trident, ces preux dont parlait Viserys qui périrent sous nos bannières au dragon, pourquoi se sacrifièrent-ils, parce qu’ils croyaient en la cause de Rhaegar ou parce qu’il les avait achetés et payés pour cela ? » Elle se retourna vers Mormont et lui signifia en croisant les bras qu’elle attendait une réponse.

« Ma reine, dit le grand diable en détachant ses mots, tout ce que vous dites est exact. Mais Rhaegar perdit, au Trident. Il perdit la bataille, il perdit la guerre, il perdit le royaume, il perdit la vie. Son sang fut emporté par les remous de la rivière avec les rubis de son pectoral, et Robert l’Usurpateur n’eut qu’à faire fouler son cadavre par son cheval pour dérober le Trône de Fer. Rhaegar se battit vaillamment, Rhaegar se battit noblement, Rhaegar se battit en homme d’honneur. Et Rhaegar périt. »

BRAN

Aucune route n’était désormais tracée dans le fond des vallées sinueuses que l’on remontait. Nichés parmi les massifs aigus de rochers gris dans l’ombre glauque de pinèdes interminables reposaient tout du long de minces lacs bleus d’aspect vertigineux. Les ors et les roux de l’automne se raréfièrent lorsque, délaissant le Bois-aux-Loups, on entreprit de gravir les pentes ravinées par de vieilles coulées de silex, et ils disparurent entièrement sitôt qu’aux collines eurent succédé les montagnes. On progressait à présent dominés par de gigantesques vigiers gris-vert, et dans une jungle inouïe d’épicéas, de sapins et de pins plantons qui semblait s’étendre jusqu’à l’infini. Végétation clairsemée là-dessous, tapis épais d’aiguilles vertes.

Si d’aventure on s’égarait, ce qui advint deux ou trois fois, il suffisait d’attendre une de ces nuits limpides et glacées qui rebutent tous les nuages et de chercher au firmament le Dragon de Glace. L’étoile bleue qui scintillait au fond de son œil désignait le nord, avait un jour affirmé Osha. L’évocation d’Osha conduisit Bran à se demander où elle pouvait se trouver. Il se la figura saine et sauve à Blancport avec Rickon et Broussaille, attablée devant des monceaux fumants d’anguilles, de poisson, de crabe en compagnie de l’énorme lord Manderly. Ou en train de se chauffer au coin du feu d’Atre-lès-Confins, chez le Lard-Jon Omble. Cependant que son existence à lui ne consistait plus qu’en longues longues journées grelottantes sur le dos d’Hodor, à chevaucher sa hotte et dévaler, grimper, dévaler des versants abrupts.

« Monter, descendre et ne remonter, soupirait volontiers Meera durant la marche, que pour redescendre et puis remonter puis redescendre et ainsi de suite… Je déteste ces montagnes idiotes que vous avez là, mon prince.

— Vous prétendiez les aimer, hier.

— Oh, je les aime. Les montagnes, le seigneur mon père m’en parlait souvent, mais je n’en avais jamais vu jusqu’ici. Je les aime plus que je ne saurais dire. »

Bran lui fit une grimace. « Vous venez pourtant de dire que vous les détestiez.

— Pourquoi ne pourrais-je éprouver ces deux sentiments ? » Elle lui pinça le nez.

« Parce qu’ils sont opposés , s’obstina-t-il. Comme le jour et la nuit ou la glace et le feu.

— Si la glace brûle, édicta Jojen de son ton pontifiant, alors l’amour et la haine sont compatibles. Montagne ou marais, c’est égal. La terre est une.

— Une, accorda sa sœur, mais fichtrement froncée. »

Sur les hauts, les gorges leur faisaient parfois la grâce de courir nord-sud, si bien qu’il leur arriva trop souvent de se taper des lieues et des lieues dans la mauvaise direction sans autre solution parfois que de se les retaper dans le sens contraire. « Si nous avions emprunté la route Royale, nous pourrions être au Mur déjà », ressassait Bran aux Reed. Il brûlait de trouver la corneille à trois yeux pour apprendre à voler. Mais il leur avait bien servi cette rengaine cent fois pour une quand Meera se mit à le taquiner en la reprenant en chorus.

« Si nous avions emprunté la route Royale, nous n’aurions pas si grand faim non plus », commença-t-il alors à ronchonner. Dans le piémont, la nourriture ne leur avait pas manqué. Excellente chasseresse, Meera montrait encore plus de brio pour harponner le poisson des torrents avec son trident à grenouilles. Bran se plaisait à la regarder faire, il admirait la promptitude avec laquelle elle dardait sa pique et la retirait tout argentée des frétillements d’une truite. Au surplus, Eté chassait aussi pour eux. Il disparaissait presque tous les soirs dès que le soleil allait s’engloutir mais était toujours de retour avant l’aube, les mâchoires pleines la plupart du temps, tantôt d’un écureuil et tantôt d’un lièvre.

Là au contraire, dans les montagnes, les torrents étaient plus maigres et verglacés, le gibier se faisait de plus en plus chiche. Elle avait encore beau chasser et pêcher autant que faire se pouvait, Meera se heurtait à des difficultés croissantes, et, certains jours, Eté lui-même revenait bredouille. Aussi se couchait-on souvent le ventre vide.

Jojen ne s’en obstinait pas moins à leur imposer de rester fort au large des grands chemins. « Où passent des routes passent des voyageurs, disait-il de son petit ton sentencieux, et les voyageurs ont des yeux pour voir et des langues pour propager des racontars sur le petit estropié, son porteur géant et le loup qui ne les lâche pas d’une semelle. » Rivaliser avec Jojen d’opiniâtreté, c’était impossible, aussi se débattait-on dans la jungle et, grimpant jour après jour un peu plus haut, grignotait-on jour après jour un petit bout de route vers le nord.

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