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Ursula Guin: Les tombeaux d'Atuan

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Ursula Guin Les tombeaux d'Atuan
  • Название:
    Les tombeaux d'Atuan
  • Автор:
  • Издательство:
    OPTA
  • Жанр:
  • Год:
    1977
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-7201-0082-X
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Les tombeaux d'Atuan: краткое содержание, описание и аннотация

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Arha veille sur les tombeaux. Depuis la naissance de Terremer. A quatorze ans, elle est devenue la Grande Prêtresse du Lieu où dorment les puissances du passé. Son royaume est celui des ténèbres. Elle ne connaît d’autre promenade que celle du labyrinthe qui la conduit d’une ombre à une autre. Elle garde. Son existence se confond avec l’éternité. Jusqu’au jour où apparaît Ged, le Sorcier de Terremer, venu quérir dans les Tombeaux l’anneau d’Erreth-Akbe. Selon la loi très ancienne, parce qu’il a violé le Lieu, il doit mourir dans l’obscurité. Mais Arha a d’autres desseins : Ged l’Epervier doit lui appartenir. Il doit devenir son captif, afin que, nuit après nuit, elle puisse l’épier, le posséder.Mais l’horreur qui protège Erreth-Akbe œuvre pour rapprocher le magicien prisonnier de la jeune Prêtresse des Tombeaux.

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— « Pas maintenant. Mais toi, prends-en une. »

Penthe choisit la plus petite, par politesse, et la mangea en quelque dix bouchées juteuses, avec adresse et concentration.

— « Je pourrais manger toute la journée », dit-elle. « Je n’en ai jamais assez. J’aimerais être cuisinière plutôt que prêtresse. Je ferais la cuisine mieux que cette vieille taupe de Nathabba ; et, de plus, j’irais lécher les marmites … Oh, es-tu au courant, pour Munith ? Elle était censée astiquer ces vases de cuivre dans lesquels on conserve l’huile de rose, tu sais, ces espèces de jarres longues et minces avec des bouchons. Elle a cru qu’elle devait aussi nettoyer l’intérieur, alors elle y a fourré sa main, entourée d’un chiffon, tu sais, et ensuite elle ne pouvait plus la retirer. Elle a fait tellement d’efforts que son poignet est devenu tout enflé et tuméfié, tu vois, si bien qu’elle était réellement coincée. Et elle galopait dans tous les dortoirs en hurlant : Je ne peux pas la retirer ! Je ne peux pas la retirer ! Et Punti est tellement sourd qu’il a cru qu’il y avait le feu, et il s’est mis à glapir pour ameuter les autres gardiens, afin qu’ils viennent au secours des novices. Uahto, qui était en train de traire, est sorti en courant de l’étable pour voir ce qui se passait, laissant la porte ouverte, et toutes les chèvres laitières se sont sauvées, et sont arrivées au galop dans la cour, bousculant Punti, les gardiens et les petites filles ; et Munith qui agitait son vase en cuivre au bout de son bras, en pleine crise d’hystérie ; c’était une vraie pagaille, quand Kossil est descendue du temple. Et elle disait : Qu’est ceci ? Qu’est ceci ? »

Le joli visage rond de Penthe fit une moue répugnante, très différente de l’expression froide de Kossil, et pourtant si ressemblante qu’Ahra explosa d’un rire nerveux presque terrifié.

« Qu’est ceci ? Qu’est donc tout ceci ?, disait Kossil. Et alors… et alors la chèvre brune lui a donné un coup de corne… » Penthe fondait de rire, des larmes jaillissaient de ses yeux. « Et M… Munith a frappé la… la chèvre avec le v-v-vase… »

Les deux jeunes filles se balançaient d’avant en arrière, crispées de rire, se tenant les genoux et s’étranglant.

« Et Kossil s’est retournée et a dit : Qu’est ceci ? Qu’est ceci ? À la … à la … à la chèvre … » La fin du récit se perdit dans les rires. Penthe finalement s’essuya les yeux et le nez et entama distraitement une autre pomme.

D’avoir ri tellement fort, Arha se sentait un peu chancelante. Elle se calma, et au bout d’un moment demanda : « Comment es-tu arrivée ici, Penthe ? »

— « Oh, je suis la sixième fille qu’ont eue mon père et ma mère, et ils ne pouvaient pas en élever autant ni les marier toutes. Alors, quand j’ai eu sept ans, ils m’ont conduite au temple du Dieu-Roi et m’ont vouée à lui. C’était à Ossawa. Ils avaient trop de novices là-bas, je suppose, car ils m’ont bien vite envoyée ici. Ou peut-être ont-ils pensé que je ferai une prêtresse exceptionnelle. Mais, là-dessus, ils se trompaient ! » Penthe mordit dans sa pomme, mi-triste, mi-gaie.

— « Aurais-tu préféré ne pas être prêtresse ? »

— « Si j’aurais préféré ! Et comment ! J’aurais mieux aimé épouser un porcher et vivre dans une fosse. J’aurais mieux aimé n’importe quoi que d’être enterrée vive ici pour le restant de mes jours avec un tas de bonnes femmes, dans ce sacré désert où il ne vient jamais personne ! Mais les regrets ne servent à rien, car maintenant j’ai été consacrée et je suis coincée. Mais j’espère bien que dans une prochaine vie je serai danseuse à Awabath ! Je l’aurai bien gagné ! »

Arha baissa sur elle un regard sombre et attentif. Elle ne comprenait pas. Elle avait le sentiment de n’avoir encore jamais vu Penthe, de ne l’avoir jamais regardée ni vue, ronde, pleine de vie et de sève comme une de ses pommes dorées, si belle.

— « Le Temple ne signifie-t-il donc rien pour toi ? » interrogea-t-elle, avec une certaine sévérité.

Penthe, cependant toujours soumise et facilement intimidée ne s’alarma pas, cette fois. « Oh, je sais que tes Maîtres ont beaucoup d’importance pour toi », dit-elle avec une indifférence qui choqua Arha. « Cela se comprend, de toute façon, car tu es leur servante personnelle. Tu n’as pas simplement été consacrée, tu es née pour cela. Mais regarde-moi. Suis-je obligée d’éprouver une telle crainte, et tout le reste, envers le Dieu-Roi ? Après tout, ce n’est qu’un homme, même s’il vit à Awabath dans un palais long de vingt kilomètres, avec des toits en or. Il a environ cinquante ans, et il est chauve. Tu peux le voir sur toutes ses statues. Et je te parie qu’il doit se couper les ongles des orteils, comme n’importe quel autre homme. Je sais parfaitement qu’il est aussi un dieu. Mais mon opinion est qu’il sera beaucoup plus divin après sa mort. »

Arha était de l’avis de Penthe, car en secret elle en était arrivée à considérer ceux qui se faisaient appeler les Divins Empereurs de Kargad comme des parvenus, des faux dieux tentant de s’accaparer l’adoration due aux vraies et éternelles Puissances. Mais il y avait sous les paroles de Penthe quelque chose qu’elle ne pouvait admettre, quelque chose d’entièrement neuf pour elle, et de terrifiant. Elle n’avait pas compris jusqu’ici à quel point les gens étaient différents, à quel point différente leur façon de voir la vie. C’était comme si elle venait de découvrir soudain en levant les yeux une nouvelle planète immense et très peuplée, juste derrière la fenêtre, un monde entièrement étranger, où les dieux n’avait pas d’importance. Effrayée par la force de l’impiété de Penthe, elle dit :

— « C’est vrai. Mes Maîtres sont morts depuis très très longtemps et ils n’ont jamais été des hommes… Sais-tu, Penthe, que je pourrais te faire entrer au service des Tombeaux ? » Elle parlait avec affabilité, comme si elle eût offert à son amie une meilleure solution.

Le rose s’effaça d’un coup des joues de Penthe.

— « Oui », dit-elle, « tu le pourrais. Mais je ne suis pas… je ne suis pas celle qu’il faut pour cette tâche. »

— « Pourquoi ? »

— « J’ai peur de l’obscurité », fit Penthe à voix basse. Arha laissa échapper une petite exclamation de mépris, mais elle était satisfaite. Elle savait ce qu’elle voulait savoir. Penthe ne croyait peut-être pas aux dieux, mais elle craignait les puissances innommables des ténèbres – comme toute âme mortelle.

— « Je ne le ferai pas si tu n’en as pas envie, tu sais », dit Arha.

Un long silence s’établit entre elles.

— « Tu ressembles de plus en plus à Thar », fit Penthe, de sa douce voix rêveuse. « Dieu merci, tu ne ressembles pas à Kossil ! Mais tu es si forte ! Je souhaiterais l’être aussi. Mais je n’aime que manger … »

— « Continue », dit Arha, supérieure et amusée, et Penthe croqua lentement une troisième pomme, jusqu’au trognon.

Les exigences des interminables rites du Lieu firent sortir Arha de sa retraite quelques jours plus tard. Des chevreaux jumeaux étaient nés en dehors de la saison, et ils devaient être sacrifiés aux Dieux Jumeaux comme c’était la coutume : cérémonie importante, à laquelle la Première Prêtresse devait être présente. C’était le noir de lune, et les rites des ténèbres devaient s’accomplir devant le Trône Vide. Arha respira les fumées narcotiques des herbes brûlant dans de larges corbeilles de bronze devant le Trône, et dansa, solitaire, tout en noir. Elle dansa pour les esprits invisibles des morts et des non-nés et, tandis qu’elle dansait, les esprits se pressaient autour d’elle, suivant les virevoltes de ses pieds et les gestes lents et sûrs de ses bras. Elle chanta les cantiques dont nul homme ne comprenait les paroles, qu’elle avait apprises syllabe par syllabe de Thar, il y avait longtemps. Un chœur de prêtresses cachées dans l’obscurité derrière la double rangée de colonnes répétait les mots étranges après elle, et l’air dans la vaste salle en ruine était bourdonnant de voix, comme si les esprits en foule eussent répété les cantiques à l’infini.

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