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Robert Silverberg: Le roi des rêves

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Robert Silverberg Le roi des rêves

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Lord Prestimion n’a pas gagné sans mal sa couronne de Coronal. Mais vingt ans plus tard, le Pontife meurt. Prestimion doit lui succéder et descendre dans le Labyrinthe tandis qu’un nouveau Coronal, Dekerret, le remplacera. De nouveaux nuages s’amoncellent sur l’avenir de Majipoor. Car Mandralisca, l’âme damnée de Dantyria Sambail, un puissant rebelle contre lequel Prestimion a dû lutter, s’est emparé d’un casque étrange qui permet à distance de contrôler les pensées. A son tour, le tout nouveau Coronal Dekkeret devra vaincre ses ennemis.

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Les règnes ont une fin. Un jour prochain, cet endroit serait le Château de lord Dekkeret, Varaile le savait avec une quasi-certitude.

Mais fasse que ce jour ne vienne pas trop vite, priât-elle.

Elle aimait le Château. Elle avait passé la moitié de sa vie dans cet ensemble complexe et démesuré de trente mille pièces, perché au sommet de cette splendeur prodigieuse, haute de cinquante kilomètres, que constituait le Mont du Château, cette pointe colossale qui saillait sur l’immense courbe de la planète. C’était son foyer. Elle n’avait aucune envie de le quitter, comme elle savait devoir le faire le jour où lord Prestimion serait élevé au titre de Pontife, et où Dekkeret prendrait sa succession en tant que Coronal.

Ce matin-là, Prestimion se trouvant dans une des cités sur les flancs du Mont pour inaugurer un barrage, présider à l’élévation d’un nouveau duc ou accomplir l’une des myriades de fonctions exigées d’un Coronal – elle était incapable de se souvenir du prétexte de ce voyage –, lady Varaile se réveilla seule dans le grand lit des appartements royaux, comme cela lui arrivait désormais trop souvent. Elle ne pouvait suivre le Coronal aux quatre coins du monde lors de ses interminables pérégrinations. Son agitation permanente le poussait à se déplacer sans arrêt.

Il lui aurait demandé de l’accompagner dans ses voyages, si elle l’avait pu ; mais, ils en étaient tous deux conscients, ce n’était généralement pas possible. Longtemps auparavant, alors qu’ils étaient jeunes mariés, elle était allée partout aux côtés de Prestimion, mais ensuite étaient venus les enfants, ainsi que ses propres et lourdes responsabilités royales ; les cérémonies, les fonctions sociales et les audiences publiques, qui l’empêchaient de s’éloigner du Château. Il était à présent rare que le Coronal et son épouse voyagent ensemble.

Aussi nécessaires que soient ces séparations, Varaile ne s’était jamais résignée à leur fréquence. Au bout de seize ans de mariage, elle aimait Prestimion autant qu’au premier jour. Machinalement, alors que les éblouissants premiers rayons du soleil traversaient la grande fenêtre de cristal de la chambre royale, elle tourna la tête pour voir la lumière vert doré tomber sur les cheveux blonds de Prestimion sur l’oreiller à côté du sien.

Mais elle était seule dans le lit. Comme à l’accoutumée, il lui fallut un moment pour le comprendre, pour se souvenir que Prestimion était parti, quatre ou cinq jours plus tôt, pour… où ? Était-ce Bombifale ? Hoikmar ? Deepenhow Vale ? Elle avait oublié cela aussi. Quelque part, dans l’une des Cités des Pentes, peut-être, ou bien dans l’anneau des Cités Tutélaires. Il y avait cinquante villes sur les flancs du Mont. Le Coronal était en mouvement perpétuel ; Varaile ne se souciait plus de se tenir informée de son itinéraire, uniquement de la date de son retour tant attendu.

— Fiorinda ? appela-t-elle.

Depuis la pièce voisine, la réponse en chaud contralto fut immédiate :

— J’arrive, madame !

Varaile se leva, s’étira, salua son reflet dans le miroir sur le mur opposé. Elle continuait à dormir nue comme une jeune fille ; et, bien qu’elle eût à présent passé le cap de la quarantaine et donné trois fils et une fille au Coronal, elle s’accordait encore l’unique petite vanité de se réjouir de sa capacité à repousser les assauts du temps. Elle n’avait recours à aucun sortilège pour cela : Prestimion avait un jour exprimé son aversion envers de tels subterfuges, et de toute façon Varaile n’en ressentait pas le besoin, du moins jusque-là. C’était une femme de grande taille, aux cuisses longues et souples, et bien qu’étant de forte constitution, avec une ample poitrine et de larges hanches, elle ne s’était pas empâtée avec l’âge. Sa peau était lisse et ferme, ses cheveux toujours noir de jais et brillants.

— Madame a-t-elle bien dormi ? demanda Fiorinda en entrant.

— Aussi bien qu’on pouvait l’espérer, étant donné que j’ai dormi seule.

Fiorinda sourit. Elle était l’épouse de Teotas, le plus jeune frère de Prestimion, et chaque matin à l’aube quittait le lit conjugal pour être à la disposition de lady Varaile lorsque celle-ci se réveillait. Mais elle ne semblait pas en concevoir de rancune, et Varaile lui en était reconnaissante. Fiorinda était comme une sœur pour elle, davantage qu’une belle-sœur ; et Varaile, qui n’avait pas de sœur, ni de frère d’ailleurs, chérissait leur amitié.

Elles prirent leur bain ensemble, comme elles le faisaient chaque matin dans l’immense baignoire en marbre, assez grande pour six ou huit personnes, que l’épouse de quelque ancien Coronal avait jugé souhaitable d’installer dans la chambre royale. Ensuite Fiorinda, une petite femme svelte aux cheveux châtains lustrés et au sourire irrévérencieux, s’enveloppa dans un simple peignoir afin d’aider Varaile à s’habiller pour la matinée.

— Le sieronal rose, je pense, et la difina dorée d’Alaisor, dit Varaile.

Fiorinda alla lui chercher le pantalon et le corsage aux broderies délicates, et, sans qu’il soit besoin de le lui demander, rapporta également la sfifa jaune vif que Varaile aimait draper sous sa poitrine avec cet ensemble, ainsi que la large ceinture rouge feu en fin drap de Makroposopos qui lui faisait pendant. Lorsque Varaile fut habillée, Fiorinda remit ses vêtements, un gilet turquoise et une culotte orange pastel.

— Quelles sont les nouvelles ? s’enquit Varaile.

— Du Coronal, madame ?

— De tout et tout le monde !

— Il y en a très peu, répondit Fiorinda. La bande de dragons de mer qui a été repérée la semaine dernière, au large des côtes de Stoien, se dirige vers le nord, en direction de Treymone.

— Très étrange de voir des dragons de mer dans ces eaux à cette époque de l’année. Penses-tu que ce soit un présage ?

— Je dois vous dire que je ne crois pas aux présages, madame.

— Moi non plus, en réalité. Ni Prestimion. Mais que peuvent donc faire ces animaux là-bas, Fiorinda ?

— Oh ! Pourrons-nous jamais comprendre les motivations des dragons de mer, madame ?… Continuons : une délégation de Sisivondal est arrivée au Château, tard la nuit dernière, apportant des cadeaux pour le musée du Coronal.

Varaile frémit.

— Je suis allée à Sisivondal, une fois, il y a longtemps. Un endroit épouvantable, dont j’ai des souvenirs affreux. C’est là qu’est mort le prince Akbalik, premier du nom, d’une infection provoquée par la morsure d’un crabe des marais dans la jungle de Stoienzar. Je laisserai à quelqu’un d’autre le soin de s’occuper des gens de Sisivondal et de leurs présents… Te souviens-tu du prince Akbalik, Fiorinda ? Quel homme superbe c’était, calme, avisé, très cher à Prestimion. Je pense qu’il serait un jour devenu Coronal, s’il avait vécu. Il est mort à l’époque de la campagne contre le Procurateur.

— Je n’étais alors qu’une enfant, madame.

— Oui. Bien sûr. Suis-je bête !

Elle secoua la tête. Le temps passait implacablement pour eux tous. Fiorinda ici présente, une femme faite, de près de trente ans, en savait si peu sur le difficile début de règne de lord Prestimion, la rébellion du Procurateur Dantirya Sambail et la vague de folie qui avait déferlé sur le monde au même moment, ainsi que tout le reste. Évidemment, elle n’avait pas non plus la moindre idée de la terrible guerre civile qui avait précédé tout cela, la lutte entre Prestimion et l’usurpateur Korsibar. Personne ne connaissait ces événements tumultueux, à l’exception de quelques membres choisis du cercle des intimes du Coronal. Tout souvenir en avait été oblitéré chez tous les autres par les maîtres sorciers de Prestimion, et c’était aussi bien. Aux yeux de Fiorinda, cependant, même l’infâme Dantirya Sambail n’était qu’une figure sortie des livres d’histoire. Pour elle, il était un personnage de légende, rien d’autre.

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