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Gene Wolfe: La citadelle de l'Autarque

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Gene Wolfe La citadelle de l'Autarque
  • Название:
    La citadelle de l'Autarque
  • Автор:
  • Издательство:
    Denoël
  • Жанр:
  • Год:
    2006
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-207-25635-9
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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La citadelle de l'Autarque: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que sa quête touche à sa fin, Sévérian se trouve pris au beau milieu des combats contre les rebelles asciens. Sévèrement blessé, il est contraint de se reposer et profite des récits narrés par ses compagnons d'infortune pour faire le point sur le chemin parcouru depuis son départ de la tour Matachine. Bientôt, la citadelle de l'Autarque sera en vue et nombre de secrets seront enfin dévoilés.

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« Votre ami est très malade, n’est-ce pas ? dit-elle. Savez-vous ce qui lui est arrivé ? »

Le soldat secoua la tête et répondit : « Non, je ne sais même pas très bien qui il est. »

J’étais trop ahuri pour parler. Elle me prit la main, puis la lâcha pour prendre celle du soldat. « Il a la fièvre ; comme vous, d’ailleurs. Depuis que les chaleurs de l’été ont commencé, il y a davantage de malades chaque jour. Il aurait fallu faire bouillir votre eau et vous débarrasser le plus soigneusement possible de vos parasites. »

Elle se tourna alors vers moi. « Vous présentez aussi de nombreuses petites coupures, et certaines se sont infectées. Des éclats de roche, peut-être ? »

Je réussis à articuler : « Ce n’est pas moi qui suis malade ; c’est moi qui ai amené mon ami ici.

— Vous êtes tous les deux malades, et vous vous êtes probablement soutenus l’un l’autre pour arriver jusque chez nous. Étaient-ce bien des éclats de roche ? Venant d’une arme ennemie quelconque ?

— Oui, des éclats de roche ; mais l’arme appartenait à un ami.

— C’est la pire des choses, m’a-t-on dit – se faire tirer dessus par ceux de son camp. Mais c’est la fièvre qui m’inquiète le plus. » Elle hésita, nous regardant tour à tour. « J’aimerais bien vous coucher tout de suite, mais il va vous falloir prendre un bain auparavant. »

Elle frappa des mains, et un solide gaillard au crâne rasé fit son apparition. Il nous prit par le bras mais s’arrêta au bout de quelques pas et me souleva de terre pour me porter, comme j’avais porté une fois le petit Sévérian. Quelques instants plus tard, nous étions nus et installés dans un bain dont l’eau était chauffée par des pierres. L’homme nous arrosa copieusement de la main, puis nous fit sortir l’un après l’autre, pour pouvoir nous couper les cheveux à l’aide de ciseaux. Il nous laissa ensuite traîner un moment dans le bain.

« Tu peux parler maintenant », dis-je au soldat.

Je le vis acquiescer à la faible lumière de la lampe.

« Dans ce cas, pourquoi n’as-tu rien dit en chemin ? »

Il hésita, et souleva légèrement les épaules. « J’étais en train de penser à beaucoup de choses, et toi aussi tu restais silencieux. Tu avais l’air tellement fatigué ! À un moment donné, je t’ai demandé si nous ne pourrions pas nous arrêter. Tu n’as même pas répondu.

— Mes souvenirs sont tout à fait différents, lui dis-je, mais peut-être avons-nous raison tous les deux. Te rappelles-tu ce qui t’est arrivé avant notre rencontre ? »

Il y eut un nouveau silence. « Je ne me rappelle même pas t’avoir rencontré. Je ne me souviens que d’une chose : nous sommes en train de marcher sur un chemin très sombre et tu es à côté de moi.

— Et avant cela ?

— Je ne sais pas. De la musique, peut-être, et une marche qui n’en finit pas. Au soleil, tout d’abord, puis dans l’obscurité.

— Cela, c’était avec moi, répondis-je. Ne te souviens-tu pas d’autre chose ?

— Oui, d’avoir fui dans la nuit. J’étais avec toi, et nous sommes arrivés à un endroit où le soleil était juste au-dessus de nos têtes. Il y avait une lumière devant nous, mais quand je me suis avancé, elle est devenue une sorte d’obscurité. »

J’acquiesçai. « Tu n’avais pas toute ta tête, comprends-tu. Par une chaude journée, on peut avoir l’impression que le soleil est juste au-dessus de notre tête, et que lorsqu’il passe derrière les montagnes, sa lumière devient obscurité. Te souviens-tu de ton nom ? »

Ma question le fit réfléchir pendant un moment, puis il me sourit tristement. « J’ai dû le perdre quelque part en chemin, comme disait le jaguar qui avait promis de guider le mouton. »

L’homme à la carrure athlétique qui nous avait rasé le crâne revint sans que nous nous en apercevions. Il m’aida à sortir du bain, et me donna une serviette pour me sécher, une robe et un sac de paille tressé contenant mes affaires. Celles-ci dégageaient encore une puissante odeur, celle de la fumée par laquelle on les avait désinfectées. Douze veilles auparavant, j’aurais été dans tous mes états à la seule idée d’être séparé de la Griffe, ne serait-ce qu’un instant. Mais cette nuit, à peine m’étais-je rendu compte en avoir été séparé – il avait fallu qu’on me la rende pour cela, et j’attendis d’être allongé sur une couchette, rideaux tirés, pour vérifier qu’elle était toujours à sa place. Elle brilla dans ma main, émettant une lumière douce comme celle de la lune (la lune, qui avait parfois la même forme que la Griffe). Je souris à l’idée que les rayons qu’elle nous envoie ne sont que le reflet, teinté de vert, de ceux du soleil.

Au cours de ma première nuit à Saltus, je m’étais réveillé en pensant que je me trouvais dans le dortoir des apprentis de notre tour. Maintenant, j’éprouvais une impression qui était en quelque sorte le contraire : je dormais, et rêvais que le lazaret plongé dans la pénombre, ses personnages se déplaçant silencieusement et ses lumières mouvantes n’avaient été qu’une hallucination que j’aurais eue dans la journée.

Je m’assis et regardai autour de moi. Je me sentais bien – mieux, en fait, que je ne m’étais jamais senti ; mais j’avais chaud, et l’impression que cette chaleur venait de moi. Roche dormait sur le côté, ses cheveux roux en bataille, la bouche légèrement ouverte, l’énergie qui l’habitait habituellement n’apparaissant plus sur son visage détendu à l’expression enfantine. Je pouvais apercevoir des rafales de neige par le hublot, tournoyant dans la Vieille Cour, tandis que celle qui était au sol ne portait encore aucune empreinte de pas d’homme ou d’animal ; je me dis alors que dans la nécropole, en revanche, il devait déjà y avoir des centaines d’empreintes, celles des petites créatures qui s’y abritaient ordinairement, favoris et compagnons des morts, partis à la recherche de leur provende ou en train de s’ébattre dans le nouveau paysage que Dame Nature venait de dessiner pour elles. Je m’habillai rapidement et en silence, mettant le doigt devant la bouche lorsque l’un des autres apprentis bougeait, puis descendis à toute vitesse l’escalier en colimaçon qui s’enroule, raide et étroit, au centre de la tour.

Il me parut plus long que d’habitude, et je trouvai plus difficile de passer d’une marche à l’autre. Nous nous rendons toujours parfaitement compte de la gravité lorsque nous montons un escalier, alors que nous tenons pour acquise l’aide qu’elle nous apporte quand nous en descendons un. Or cette aide m’était maintenant retirée ou presque. Je devais faire un effort à chaque pas, mais un effort très particulier, destiné à m’éviter d’être catapulté vers le haut chaque fois que mon pied touchait la marche, si je l’avais posé avec trop d’énergie. Je me rendis compte, de cette manière mystérieuse que l’on a de comprendre les choses en rêve, que toutes les tours de la Citadelle venaient enfin de quitter le sol et avaient entamé la traversée qui devait les amener au-delà du cercle de Dis. De le savoir me fit très plaisir, mais ne m’empêcha pas de vouloir gagner la nécropole pour y repérer les coatis et les renards. Je descendais aussi vite que je pouvais, lorsque j’entendis un grognement. Au lieu de descendre comme il l’aurait dû, l’escalier conduisait maintenant dans une cabine, à la façon dont les marches, dans le château de Baldanders, descendaient le long de la paroi de sa chambre.

Je me retrouvai dans une chambre de malade – celle de maître Malrubius. Les maîtres ont droit à de vastes appartements ; la pièce était cependant beaucoup plus grande que ne l’était la cabine qu’il avait réellement occupée. Elle comportait bien deux hublots, comme dans mon souvenir, mais ils étaient énormes : les yeux du mont Typhon. Le lit de maître Malrubius avait beau être immense, il paraissait perdu au milieu de cette salle gigantesque. Deux personnages étaient penchés sur lui ; ils étaient habillés en sombre, mais non pas de la couleur fuligine de la guilde. Je me dirigeai vers eux, et, lorsque je fus suffisamment proche pour pouvoir entendre la respiration laborieuse du malade, ils se redressèrent et se tournèrent vers moi. Je reconnus alors la Cuméenne et son acolyte Merryn, les deux sorcières que nous avions rencontrées sur le sommet du mausolée dans la ville de pierre en ruine.

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