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Gene Wolfe: La citadelle de l'Autarque

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Gene Wolfe La citadelle de l'Autarque
  • Название:
    La citadelle de l'Autarque
  • Автор:
  • Издательство:
    Denoël
  • Жанр:
  • Год:
    2006
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-207-25635-9
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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La citadelle de l'Autarque: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que sa quête touche à sa fin, Sévérian se trouve pris au beau milieu des combats contre les rebelles asciens. Sévèrement blessé, il est contraint de se reposer et profite des récits narrés par ses compagnons d'infortune pour faire le point sur le chemin parcouru depuis son départ de la tour Matachine. Bientôt, la citadelle de l'Autarque sera en vue et nombre de secrets seront enfin dévoilés.

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Le soldat resta silencieux, mais quelque chose me disait qu’il m’écoutait maintenant – peut-être était-ce simplement un mouvement de sa tête, que j’avais aperçu du coin de l’œil.

« Elle s’appelait Valéria, et je crois qu’elle était plus jeune que moi, même si elle semblait plus âgée. Elle avait les cheveux noirs et bouclés, comme ceux de Thècle, mais ses yeux aussi étaient noirs. Thècle, elle, les avait violets. Elle possédait la peau la plus délicate que j’aie jamais vue… comme faite d’un lait très riche auquel on aurait mélangé du jus de grenade et de fraise.

« En fait, je n’avais pas l’intention de te parler de Valéria, mais de Dorcas. Dorcas aussi est ravissante, bien qu’elle soit toute mince – on dirait presque une enfant. Elle a le visage d’une péri et sa peau est couverte de taches de rousseur qui sont comme autant de petits reflets dorés. Elle portait les cheveux longs, mais elle les a coupés ; elle y piquait toujours des fleurs. »

Je m’arrêtai à nouveau. J’avais continué à parler de femmes parce que le sujet avait eu l’air de capter son attention. Mais je n’aurais pas pu dire s’il écoutait encore.

« Avant de quitter Thrax, j’ai été voir Dorcas. Elle était dans sa chambre, dans une auberge qui s’appelle Le Canard sur son nid. Elle était au lit, nue, mais gardait le drap tiré jusqu’au menton comme si nous n’avions jamais dormi ensemble – nous qui avons tellement voyagé, à pied et à cheval, bivouaquant en des endroits où jamais voix humaine n’avait résonné depuis que la terre s’était élevée de la mer, et grimpant sur des sommets que seuls les pas du soleil avaient jusqu’ici parcourus. Elle était sur le point de me quitter, comme moi-même de la laisser ; ni l’un ni l’autre n’aurions vraiment voulu qu’il en fût autrement. Cependant, au dernier moment, elle a eu peur, et m’a demandé de l’accompagner.

« Elle a dit que la Griffe avait le même pouvoir sur le temps que les miroirs du père Inire sur l’espace, d’après ce que l’on dit. Sur le coup, je ne me suis pas tellement attardé à cette remarque – au fond, je ne suis pas très intelligent, et je ne pense pas avoir quoi que ce soit d’un philosophe –, mais maintenant je la trouve intéressante. Elle m’a dit : “Quand tu as ramené le uhlan à la vie, c’est parce que la Griffe a tordu le temps pour lui, et l’a ramené à l’instant où il vivait encore. Quand tu as guéri presque complètement les blessures de ton ami, c’est parce qu’elle a rapproché l’instant où vous vous trouviez de celui où il aurait été normalement guéri.” Ne trouves-tu pas cela intéressant ? Peu après le moment où je t’ai piqué de la pointe de la Griffe, tu as fait un drôle de bruit. Je pense qu’il s’agissait peut-être du râle de la mort. »

J’attendis. Le soldat ne parla pas, mais, de façon tout à fait inattendue, il posa sa main sur mon épaule. Je m’étais exprimé un peu à la légère ; mais ce contact me fit prendre soudainement conscience du sérieux de mes propos. S’ils étaient vrais – et même s’ils n’étaient qu’une grossière approximation de la vérité –, j’avais alors joué avec des puissances que je ne comprenais pas davantage que le fils de Casdoé, l’enfant que j’avais voulu adopter, n’aurait pu comprendre l’anneau géant qui lui avait ôté la vie.

« Il n’est pas extraordinaire, dans ces conditions, que tu sois hébété. Ce doit être une expérience terrible que de revenir ainsi à reculons dans le temps ; et plus terrible encore de franchir les portes de la mort dans l’autre sens. J’étais sur le point de te dire que ce devait être comme naître à nouveau ; mais sans doute est-ce bien pis que cela, je pense, car un bébé vit déjà dans le sein de sa mère. » J’hésitai. « Je… Thècle, je veux dire… n’a jamais été enceinte. »

Peut-être simplement parce que je m’interrogeais sur l’état de confusion dans lequel il était, je me sentais moi-même passablement embrouillé, et n’arrivais pas à savoir exactement qui j’étais. Je finis par ajouter maladroitement : « Je te prie de m’excuser. Lorsque je suis fatigué, et en particulier lorsque je suis sur le point de m’endormir, on dirait que je deviens quelqu’un d’autre. » (Pour quelque raison, sa main, à ces mots, serra mon épaule un peu plus fort.)

« Mais c’est une longue histoire qui n’a rien à voir avec toi. Je voulais en venir à ceci : dans l’atrium du Temps, l’effondrement du piédestal avait provoqué l’inclinaison des cadrans solaires, dont le gnomon n’était plus convenablement pointé ; or j’ai entendu dire que lorsque quelque chose de semblable se produit, les veilles du jour s’arrêtent, ou même s’écoulent à l’envers pendant une partie de la journée. Tu portes un cadran solaire sur toi ; tu sais donc que pour connaître l’heure exacte, il te faut pointer correctement son gnomon vers le soleil. Celui-ci reste immobile, tandis que Teur danse autour de lui, et c’est par cette danse que nous savons l’heure – tout comme un homme sourd peut toujours marquer le rythme de la tarentelle rien qu’en observant les mouvements des danseurs. Mais que se passerait-il si le soleil lui-même se mettait à danser ? Alors, la marche en avant des instants pourrait bien devenir une retraite.

« J’ignore si tu crois au Nouveau Soleil – je ne suis pas sûr d’y avoir moi-même jamais cru. Mais s’il doit venir, il sera le Conciliateur, de retour ; et donc Nouveau Soleil et Conciliateur ne sont que les deux noms différents d’un même individu. On peut se demander pourquoi un individu devrait être appelé Nouveau Soleil. Qu’en penses-tu ? Ne serait-ce pas à cause du pouvoir qu’il a de faire bouger le temps ? »

J’avais précisément à ce moment-là l’impression que le temps s’était arrêté. Autour de nous, les arbres se dressaient, noirs et silencieux. Il faisait plus frais avec la nuit. Plus rien ne me venait à l’esprit, et j’avais honte d’avoir raconté n’importe quoi, car j’avais l’impression que d’une façon ou d’une autre, le soldat m’avait écouté attentivement. Je vis se profiler devant nous deux pins beaucoup plus gros que ceux qui bordaient jusqu’ici la route, et j’aperçus la ligne blanche et verte d’un chemin passant entre eux. « C’est là ! » m’exclamai-je.

Mais quand nous y arrivâmes, il me fallut retenir le soldat et le faire pivoter en le prenant par les épaules pour qu’il me suive. Je remarquai une tache sombre dans la poussière, et me baissai pour la toucher.

Du sang coagulé. « Nous sommes sur la bonne route, dis-je. On a amené des blessés par ce chemin. »

4

Fièvre

Je n’ai aucune idée de la distance que nous avions parcourue, ni de l’heure qu’il était lorsque nous sommes arrivés à destination. Je me souviens seulement que je me mis à trébucher peu de temps après avoir quitté la route principale, comme si j’étais atteint d’une sorte de maladie : de même que certaines personnes ne peuvent s’empêcher de tousser ou d’autres sont incapables d’arrêter le tremblement de leurs mains, de même n’arrivais-je pas à éviter de buter du pied tous les quelques pas. À moins de concentrer toutes mes pensées dessus, le bout de ma botte gauche heurtait régulièrement le talon de ma botte droite – or j’étais incapable de me concentrer, mon imagination se mettant à vagabonder à chaque enjambée.

Des lucioles, de part et d’autre du chemin, lançaient leur lueur en passant entre les arbres ; si bien que pendant un bon moment, je crus que les lumières que j’apercevais au loin étaient encore celles d’insectes, et ne me mis pas à presser le pas pour si peu. Puis brusquement, à ce qu’il me sembla, nous nous retrouvâmes sous l’ombre d’un toit, tandis que des hommes et des femmes, une lampe à la lumière jaunâtre à la main, se déplaçaient le long de rangées de couchettes cachées par des rideaux. Une femme, que je crus voir habillée de noir, nous prit alors en charge et nous conduisit à un autre endroit, où se trouvaient des chaises faites en peau et cornes, et où brûlait un brasero. Ce n’est qu’une fois là que je me rendis compte que sa robe était écarlate et complétée par un capuchon de la même couleur ; je crus même un instant qu’il s’agissait de Cyriaque.

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