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Gene Wolfe: La citadelle de l'Autarque

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Gene Wolfe La citadelle de l'Autarque
  • Название:
    La citadelle de l'Autarque
  • Автор:
  • Издательство:
    Denoël
  • Жанр:
  • Год:
    2006
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-207-25635-9
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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La citadelle de l'Autarque: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que sa quête touche à sa fin, Sévérian se trouve pris au beau milieu des combats contre les rebelles asciens. Sévèrement blessé, il est contraint de se reposer et profite des récits narrés par ses compagnons d'infortune pour faire le point sur le chemin parcouru depuis son départ de la tour Matachine. Bientôt, la citadelle de l'Autarque sera en vue et nombre de secrets seront enfin dévoilés.

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« Ô ma bien-aimée, nous sommes maintenant à des centaines de lieues de l’endroit d’où je t’ai écrit la dernière fois ; nous avons parcouru la distance à marche forcée. Nous avons assez à manger, et il fait bon durant la journée, mais les nuits sont parfois un peu fraîches. Makar, dont je t’ai déjà parlé, est tombé malade, et a été autorisé à rester en arrière. Du coup, nombreux furent ceux qui se prétendirent malades, mais on les obligea à marcher en avant de la colonne, sans armes, et portant un double paquetage, sous bonne garde. Nous n’avons pas vu le moindre signe de la présence des Asciens durant tout ce temps ; notre lochague prétend qu’ils sont encore à plusieurs jours de marche. Trois nuits de suite, les rebelles ont tué des sentinelles, jusqu’à ce que les postes de garde eussent été triplés et que fussent organisées des patrouilles mobiles autour des bivouacs. J’ai été désigné pour l’une de ces patrouilles, la première nuit, et j’étais très mal à l’aise, craignant d’être tué par l’un des nôtres, trompé par la nuit. J’ai passé mon temps à trébucher sur des racines et à tendre l’oreille pour écouter les chansons autour des feux.

Nous dormirons la nuit prochaine
Sur un sol taché de sang ;
Alors ce soir buvons bien,
Et que circule la coupe de l’amitié.
Ami, fasse que lorsqu’ils tireront,
Tous leurs coups manquent la cible ;
Je te souhaite joyeux pillage,
Avec moi à tes côtés.
Et que circule la coupe de l’amitié,
Car nous dormirons sur un sol taché.

Bien entendu, nous n’avons surpris personne. Les rebelles s’appellent eux-mêmes les Vodalaires, du nom de leur chef ; on dit que ce sont des combattants triés sur le volet – et bien payés, grâce au soutien des Asciens… »

2

Le soldat vivant

J’interrompis ma lecture et regardai l’homme qui avait rédigé cette lettre. Le coup mortel n’avait pas manqué sa cible ; il fixait maintenant le ciel d’un regard bleu privé d’éclat, un œil presque fermé, l’autre grand ouvert.

J’aurais dû me rappeler la Griffe bien avant cet instant, mais la chose ne m’était pas venue à l’esprit. Ou bien peut-être avais-je inconsciemment évité d’y penser, dans mon empressement à voler les rations qui se trouvaient dans le paquetage du mort ; j’aurais pourtant pu me dire que quelqu’un que l’on ramenait à la vie se ferait un plaisir de partager sa nourriture avec son sauveteur. Cependant, à la seule mention de Vodalus et de ses hommes (qui, j’en étais convaincu, viendraient certainement à mon aide, si seulement je pouvais les trouver), je me souvins de sa présence, et la sortis. Elle me parut briller, dans les rayons du soleil de l’été, avec encore plus de force que lorsqu’elle se trouvait prisonnière de son boîtier de saphir. Je touchai tout d’abord le corps de l’homme avec le-joyau, puis, mû par quelque impulsion mystérieuse, je l’introduisis dans sa bouche.

Comme il ne se passait toujours rien, je le pris entre le pouce et l’index, et enfonçai la partie pointue dans la peau du front. Le soldat ne bougea pas, ni ne se mit à respirer ; mais une goutte de sang, fraîche et gluante comme si elle provenait d’un vivant, s’écoula de la plaie et vint tacher mes doigts.

Je retirai la Griffe et m’essuyai les mains sur des feuilles ; je m’apprêtais à reprendre la lecture de la lettre, lorsque j’entendis, à quelque distance, un craquement de branche. Sur le moment, je me montrai incapable de choisir entre fuir, me cacher ou combattre ; mais j’avais déjà fui jusqu’à épuisement complet peu de temps auparavant, et je ne voyais pas comment je pourrais me dissimuler efficacement. Je ramassai donc finalement le cimeterre du mort, m’enroulai dans ma cape et attendis, debout.

Personne ne vint – ou du moins, personne ne se montra. Le vent faisait un léger chuintement dans le sommet des arbres. La mouche semblait avoir disparu. Peut-être n’avais-je rien entendu d’autre qu’un daim sautant parmi les ombres. Ayant voyagé jusqu’ici sans arme appropriée pour la chasse, j’avais presque fini par oublier l’existence du gibier. J’examinai le cimeterre, regrettant de ne pas avoir un arc à la place.

Derrière moi, quelque chose bougea, et je me retournai pour voir.

C’était le soldat. Il semblait pris d’une sorte de tremblement, et si je ne l’avais pas vu auparavant à l’état de cadavre, j’aurais cru qu’il était en train de mourir. Ses mains s’agitaient, et un râle sortait de sa gorge. Je me penchai sur lui pour toucher son visage ; je le trouvai toujours aussi froid, et j’eus l’idée d’allumer un feu.

Je n’avais trouvé ni briquet ni amadou dans son paquetage, mais je savais qu’un soldat détenait toujours ce genre de choses. Je me mis à fouiller ses poches, dans lesquelles je trouvai quelques as, un cadran solaire portatif, ainsi qu’un silex et son percuteur. Ce n’était pas le petit bois qui manquait sous les arbres, et s’il y avait danger, c’était de mettre le feu à la forêt. Je dégageai un espace suffisamment grand avec mes mains, accumulant les débris végétaux en son milieu ; puis j’y mis le feu. Après quoi j’allai chercher des morceaux de bois mort, que je réduisis en fragments plus petits avant de les jeter dans les flammes.

La lumière qui se dégageait du feu était plus brillante que ce que j’aurais cru – c’était l’heure du crépuscule, et la nuit n’allait pas tarder. J’observai à nouveau le cadavre. Ses mains ne tremblaient plus, et il était silencieux. Son visage me parut plus chaud, mais cela tenait très probablement à la proximité des flammes. Sur son front, la tache de sang était pratiquement sèche, et pourtant, elle semblait encore, aux derniers rayons du soleil mourant, scintiller comme une pierre précieuse écarlate, un rubis sang de pigeon tombé de quelque trésor. Notre feu ne produisait que peu de fumée, mais celle-ci me parut aussi parfumée que de l’encens et, comme de l’encens, s’élevait toute droite jusqu’à ce qu’elle se perdît dans l’obscurité grandissante ; il y avait là comme une allusion à quelque chose dont je ne pouvais me souvenir. Je secouai ma torpeur et allai ramasser davantage de bois, le cassant et l’empilant jusqu’à ce que j’en eusse une quantité suffisante, selon mes estimations, pour passer la nuit.

Les soirées n’étaient pas aussi fraîches, ici, en Orithyie, qu’elles l’avaient été dans les montagnes, ou même dans la région du lac Diuturna, et je n’éprouvai même pas le besoin d’utiliser la couverture trouvée dans le paquetage du soldat. De m’être activé m’avait réchauffé ; avoir mangé m’avait redonné des forces. Je marchai pendant un moment de long en large, tandis que tombait la nuit, brandissant le cimeterre en fonction des péripéties d’un combat que j’imaginais – mais prenant toutefois bien garde d’avoir toujours le feu entre le soldat et moi.

Comme je l’ai dit à plusieurs reprises dans ces chroniques, mes souvenirs me reviennent avec une intensité quasi hallucinatoire. Je suis resté avec l’impression qu’au cours de cette nuit j’aurais pu m’y perdre définitivement, faisant de ma vie une boucle refermée sur elle-même au lieu d’une ligne droite. Car pour une fois, loin de résister à la tentation de l’évocation, je pris plaisir à m’y enfoncer. Tout ce que j’ai raconté jusqu’ici revint se presser dans mon esprit, sans compter mille autres choses dont je n’ai pas parlé. Je revis le visage d’Eata, et sa main couverte de taches de rousseur, comme il tentait de passer entre les barres du portail de la nécropole de Nessus, ainsi que l’orage que j’avais une fois contemplé s’empalant sur les tours de la Citadelle, se tordant et jetant des éclairs ; je sentis la pluie, bien plus fraîche que le verre d’eau du matin, au réfectoire, couler le long de mes joues. La voix de Dorcas murmura dans mes oreilles : « Assise dans une vitrine… des plateaux et un crucifix. Que vas-tu faire, conjurer les Érinyes pour qu’elles me détruisent ? »

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