Nancy Berberick - La Lionne des Kagonestis

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Le royaume des elfes, jadis si puissant, est désormais sous la coupe des Chevaliers Noirs – et les sénateurs eux-mêmes obéissent sans broncher à la terrible femelle dragon Béryl. Avec, sur le trône, un roi de paille comme Gilthas, cette triste situation menace de ne jamais changer... Jusqu’à ce qu’un nouvel adversaire se dresse face aux hordes de Takhisis. Dans certains cercles proches du pouvoir, on murmure qu’il s’agirait d’une femme... Que Gilthas connaît très bien.

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Tombant une dernière fois, elle ne se releva plus.

La forêt paraissait trembler. La bouche sèche, la fugitive n’arrivait plus à déglutir. L’air lui semblait oppressant. Ses tempes battaient douloureusement. Comme venus de très loin, elle entendit des cris et des exclamations inintelligibles...

Kerian se releva. Du sang coulait de son front et de sa joue. Elle n’entendit plus rien, ni les éclats de voix distants, ni le bruissement des feuilles.

Privée de ses sens, Kerian ne vit pas la main qui se tendit vers elle pour l’empoigner et l’obliger à se baisser.

V

Déséquilibrée, Kerian retomba lourdement, une main épaisse plaquée sur sa bouche.

Elle croisa le regard d’un nain... Les cheveux noirs, la barbe drue, il avait le teint pâle typique des habitants de Thorbardin. En sueur, la respiration laborieuse, lui aussi avait couru se mettre à couvert...

Ses étranges yeux noirs pailletés de bleu parurent jeter des éclairs. Sans enlever sa main de la bouche de la jeune elfe, il désigna, de l’autre, la barrière naturelle des rangs de bouleaux.

Les doigts de sa main droite, déformés et ratatinés, le rendaient quasiment manchot...

Kerian voulut s’asseoir, mais il la força aussitôt à se rallonger, pesant de tout son poids sur elle.

Kerian vit remuer ses lèvres, mais n’entendit rien. Elle fronça les sourcils. Il pointa le menton vers la route...

Les cavaliers s’étaient arrêtés, aussi silencieux que des fantômes. Le chef relevant sa visière, Kerian reconnut Chance, le responsable de la hideuse « décoration » du pont est...

Son cœur bondit quand l’un des hommes désigna la forêt. Mais Chance secoua la tête et éperonna sa monture.

Ses sbires le suivirent.

Le regard de Kerian croisa de nouveau celui du nain. Il la libéra.

Quand elle ouvrit la bouche, il pressa un index sur ses lèvres, puis sur son oreille.

Écoutez !

Kerian obéit et constata qu’elle avait recouvré l’ouïe.

— J’entends ! fit-elle, soulagée. Il ne sembla pas impressionné.

— Et vous n’aviez pas entendu les chevaliers arriver ? souffla-t-il, incrédule. (Il renifla de dédain.) Vous pourriez vous taire et ne pas bouger, encore un moment ?

Je n’aime pas beaucoup ce nain ! pensa Kerian.

Mais elle devait admettre qu’il avait raison. Les chevaliers ne s’étaient pas assez éloignés pour que tout danger soit écarté. Et ils regrettaient de n’avoir pas eu la permission de traquer la proie qu’ils venaient d’apercevoir entre les arbres... Kerian les entendait encore maugréer. Par bonheur, l’écran de verdure la dissimulait aux regards.

Elle se releva, épousseta ses habits et retira les feuilles mortes de ses cheveux.

— Qui êtes-vous ? murmura-t-elle, soupçonneuse. Que faites-vous dans la forêt du roi ?

Le nain inclina la tête.

— J’ai une meilleure question : qu’est-il arrivé à la forêt de votre roi ?

Kerian frissonna. Elle avait cru que le phénomène n’affectait qu’elle. Pas une seconde elle n’aurait pensé que la forêt elle-même était touchée...

Mais là encore, le nain avait raison.

— Vous n’avez pas répondu à ma question, dit Kerian. Que faites-vous ici ?

Le nain haussa les épaules.

— Et vous ? Les elfes fêtent l’automne. Pourquoi pas vous? Vous n’avez pas l’air d’une chasseresse... Ces jolies mains blanches n’ont jamais fait les semailles ou séparé le grain de l’ivraie.

Kerian repiqua quelques mèches rebelles dans sa tresse. Elle ne connaissait guère les nains...

— J’ignorais que le peuple de Thorbardin pouvait être aussi grossier... Je m’appelle Kerianseray.

Elle n’ajouta pas « de Qualinost », « de la Maison de Rashas » ou « une intime du roi », même si elle aurait adoré voir la tête qu’aurait tirée le nain...

— Vous n’avez pas répondu à ma question.

Il haussa de nouveau les épaules.

— Je suis ici pour la même raison que vous. Converser avec des chevaliers au cœur noir ne m’intéresse pas...

De guerre lasse, Kerian renonça à obtenir des réponses claires. Le nain avait une barbe touffue, des cheveux noirs grisonnant aux tempes et il portait la tunique en coton naturel typique d’un aubergiste ou d’un boutiquier. Ses chausses brunes étaient aussi en coton.

Une couverture enroulée était fixée dans son dos. À son ceinturon pendaient une hache, une outre, un rouleau de corde et un couteau. Ses bottes étaient en cuir d’excellente qualité. L’anneau d’argent qui scintillait à son oreille gauche suggérait qu’il n’était pas si humble qu’il y paraissait.

— Alors ? lâcha-t-il, amusé d’être détaillé de pied en cap. Ce que vous voyez vous plaît ?

— Vous connaissez mon nom, maître nain. Quel est le vôtre?

— Je ne veux aucun mal à votre royaume, ma fille. Comme vous, je suis un simple voyageur... De temps à autre, nous nous faufilons dans la forêt avec des choses à vendre.

Kerian laissa échapper une exclamation incrédule.

— C’est plutôt osé !

— Nous ne manquons pas d’intrépidité... (Le nain tira de sous sa tunique une bourse pansue qui cliqueta joyeusement.) Je suis ici pour affaires... Et je n’ai pas à me plaindre. (Il se radoucit.) Mais j’ai hâte de rentrer chez moi. Je suis Stanach de Thorbardin. J’appartiens à la famille Hammerfell et au clan des Hylars.

Ses yeux brillèrent d’orgueil.

Un Hylar... Ces trente dernières années, les conflits s’étaient enchaînés à un rythme infernal, mêlant les dieux, les mortels et les dragons. Thorbardin n’avait pas été épargné, y compris par la guerre civile... L’équilibre des pouvoirs s’était rompu. Les Hylars aristocratiques, qui avaient si longtemps régné sur les clans de la montagne, étaient très divisés.

Leur nouveau haut roi se nommait Tarn Beuglegranit.

D’après Gilthas, une guerre civile était le genre de conflit qui brisait tous les cœurs. Et qui privait un nain de sa dernière goutte de sang, car après Réorx, le dieu de la forge, les nains vouaient un culte à la famille.

— Eh bien, les présentations sont faites, dit Stanach. Vous êtes plutôt maladroite pour une elfe, non ?

Il posa un regard éloquent sur le pantalon déchiré, les bottes mouillées et les égratignures de la jeune elfe. Remarquant ses tatouages, il secoua la tête.

— En plus, vous êtes une elfe sauvage... Sauvage comparée à quoi ? Un chat domestique ?

Kerian s’empourpra. Dire que l’insulte venait d’un nain qui avait dû passer ses deux cents premiers printemps au cœur d’une montagne et qui ne saurait pas distinguer le nord du sud, même si le soleil l’aveuglait !

Stanach ignora sa réaction.

— Je suppose que vous ne connaissez pas de meilleur chemin que la route pour aller à Sliathnost ?

Kerian garda le silence. C’était la vérité, mais elle se refusait à confirmer son ignorance.

Stanach ricana.

— C’est bien ce que je pensais...

Kerian s’aperçut qu’elle avait perdu son sac. Elle le chercha vainement du regard, puis haussa les épaules. Elle trouverait à manger le moment venu.

— Je vais aussi à Sliathnost. Il y a une taverne...

Au Lièvre et au Chien de Chasse , je sais. Nous ferons la route ensemble, si ça vous dit.

Vous connaissez le chemin par les bois ?

— Oui. Ça vous intéresse ?

Stanach partit vers le nord, nord-est.

Tu ne m’attraperas pas, Keri !

En plus, vous êtes une elfe sauvage ...

Iydahar avait peut-être raison... Elle ne savait plus qui elle était. Elle avait perdu son âme dans la capitale, dans la servitude qui l’habillait de soie fine...

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