Nancy Berberick - La Lionne des Kagonestis

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Le royaume des elfes, jadis si puissant, est désormais sous la coupe des Chevaliers Noirs – et les sénateurs eux-mêmes obéissent sans broncher à la terrible femelle dragon Béryl. Avec, sur le trône, un roi de paille comme Gilthas, cette triste situation menace de ne jamais changer... Jusqu’à ce qu’un nouvel adversaire se dresse face aux hordes de Takhisis. Dans certains cercles proches du pouvoir, on murmure qu’il s’agirait d’une femme... Que Gilthas connaît très bien.

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Stanach l’ignora.

Haugh souffla qu’il était fatigué et comptait se retirer bientôt.

Kerian n’écouta plus. Elle avait une arme. Et elle pouvait s’éclipser par la cuisine... Le nain et ses compagnons venaient de lui tendre une main secourable pour la sortir de ce pétrin.

Chargée du pichet et des serviettes au précieux contenu, Kerian passa à côté de la prisonnière... et laissa tomber une des serviettes, comme par inadvertance.

Elle se baissa pour la ramasser et, presque joue contre joue avec la prisonnière, elle souffla :

— Pas un mot... Suivez-moi.

Kerian l’attrapa par le poignet et la mit debout.

— Hé ! cria Barg.

Les genoux de la captive se dérobèrent. Kerian la rattrapa alors qu’Egil jurait et que Cheveux Noirs hurlait :

— Barg, tuez-les !

Brillante et encore tachée de sang, la lame d’un couteau jeta des éclairs à la lumière des flammes de l’âtre. Trois chaises tombèrent à la renverse.

Kerian poussa sa compatriote vers une porte latérale en contournant Nayla et Bueren Rose. Une main de fer lui saisit l’épaule, assez fort pour y laisser des marques. Jouant du couteau, Barg lui égratigna le bras quand elle se dégagea d’une secousse.

Le chevalier la rattrapa en l’enlaçant par la taille pour la serrer douloureusement contre sa cotte de mailles. Puis il pressa sa lame sur sa gorge.

Bueren hurla, et son père sortit de la cuisine.

— Laissez-la-moi ! cria Cheveux Noirs.

Barg s’esclaffa. Kerian ne bougeait plus. Cachée par l’autre serviette, elle serrait sa propre lame. Du coin de l’œil, elle vit la prisonnière, dans un triste état, et croisa son regard, d’où toute lueur de défi n’avait pourtant pas disparu...

Battue, maltraitée, peut-être même violentée, l’inconnue ne s’avouait toujours pas vaincue.

Le sang de Kerian s’embrasa. Vive comme l’éclair, elle se contorsionna et flanqua un coup de genou dans l’entrejambe du chevalier.

Barg brailla. L’elfe sauvage se dégagea, reprit la prisonnière par le poignet et la tira vers elle.

Une main de fer se posa sur l’épaule de Kerian, qui sentit l’haleine chaude de Barg.

— Non ! cria la captive.

Kerian se baissa pour se dégager. Le chevalier resserra sa prise. Rugissant de douleur, l’elfe leva sa lame et frappa.

L’acier s’enfonça dans la chair, entre deux côtes, avant de racler contre un os.

Stupéfait, Barg s’écroula.

Ses compagnons jurèrent.

Kerian bondit vers la sortie, entraînant la prisonnière vers la liberté.

VII

Comme Kerian devait rapidement l’apprendre, la prisonnière s’appelait Ayensha, du Vol de l’Aigle...

Les deux elfes fuyaient dans la nuit, poursuivies par des cris furieux.

— Au nord ! hurla Cheveux Noirs.

— Au sud ! ordonna Egil.

Kerian trébucha et Ayensha l’aida à se relever. Au pied de la colline, des torches brillaient comme des étoiles rouges.

— Continue de courir ! (Ayensha poussa Kerian.) Sers-toi de tes mains et de tes yeux !

Frissonnant dans la brise fraîche, elle resserra les pans de sa chemise déchirée.

Elles s’enfoncèrent dans la forêt ténébreuse. Kerian se prenait sans cesse les pieds dans les pierres ou les racines. L’air vif ravivait ses écorchures et ses coupures. L’entaille laissée par le couteau de Barg, au bras droit, la lançait.

À la lueur des torches, Egil et ses hommes cherchèrent au sud, puis au nord, avant de se réunir devant la taverne.

— Mettons autant de distance que possible entre eux et nous ! lança Ayensha.

— Pourquoi ? haleta Kerian. Ils n’oseront pas nous suivre dans la forêt. Leurs chevaux ne graviront pas cette pente dans le noir.

— Non...

Adossée à un arbre, Ayensha tremblait. La sueur lui collait les cheveux sur le crâne et ruisselait sur son visage.

Pas seulement la sueur ..., constata Kerian.

Des larmes sillonnaient les joues maculées de terre et de sang d’Ayensha, qui ne semblait pas en être consciente.

Ses yeux brillaient d’une détermination désespérée.

— Allons-y, dit-elle en s’écartant du tronc.

Kerian détesta un peu plus l’obscurité à chaque pas. Fille de la ville, elle était habituée à une nuit apprivoisée par les torches et la lumière des habitations.

Mais l’ombre reprenait ses droits.

Ayensha, elle, avait des yeux de chat. Ceux de la nuit, pour reprendre une expression des elfes sauvages... Dans son enfance, en Ergoth, Kerian avait eu ce don.

Elle tomba, le souffle coupé. Une douleur aiguë remonta le long de son bras droit, qui recommença à saigner.

— Debout ! fit Ayensha entre ses dents serrées. Kerian obéit, et elles continuèrent. À chaque chute,

Kerian réprimait ses cris de douleur, consciente de ne pas avoir le choix. La nuit hostile était devenue un cercle infernal de douleur et de colère. Puis, avec l’épuisement, vint l’engourdissement des sens.

Surprise, Kerian vit une lueur argentée danser entre des arbres sans pouvoir s’en expliquer l’origine.

— La lune..., souffla Ayensha. (Elle leva les yeux vers la lumière.) Grâce vous soit rendue, dieux, où que vous soyez...

À la faveur du croissant de lune, le monde apparut comme par magie. Les fugitives étaient loin du village. Dans ces collines, on trouvait plus de rochers que d’arbres. Certains formaient des abris naturels.

Lèvres pincées, la mine blafarde, Ayensha s’arrêta.

— Assieds-toi, chuchota Kerian en la guidant vers de grosses pierres plates.

Soupirant, Ayensha ferma les yeux.

Kerian s’appuya au tronc d’un grand sapin, l’odeur de sève lui remémorant sa terre natale. La respiration saccadée, elle frémissait d’épuisement.

— Ayensha, où allons-nous ?

— Nulle part... Mais cette nuit, nous ne fuirons pas plus loin. (L’elfe inspira doucement, puis s’écarta de la pierre.) Dormons. Ensuite, nous aviserons.

Une chouette ulula le staccato étrange du rapace en chasse. Ailes déployées, elle s’envola d’un arbre voisin. Kerian entendit une petite créature plonger dans les fourrés, puis un cri strident éclata.

La chouette reparut dans le ciel nocturne, un lapin entre ses serres.

À cette vision, la jeune elfe eut la gorge nouée.

— Viens, dit Ayensha. (Elle désigna une formation constituée par trois rochers.) Aide-moi.

Kerian passa le bras de sa compagne autour de ses épaules. Les derniers pas leur parurent les plus durs.

Les deux plus hauts rochers, accolés l’un à l’autre, formaient comme un seuil sans porte.

Quand Kerian voulut s’y faufiler, Ayensha l’arrêta. Surprise, elle vit de la pitié dans son regard.

— Vérifie s’il n’y a pas de renard ou de lynx à l’ intérieur , ajouta Ayensha en s’écartant.

D’avis qu’il n’y avait pas de danger, Kerian porta néanmoins la main au manche en os de son couteau – celui que le nain lui avait remis en douce – , et le tira de son étui. Elle se demanda ce qu’étaient devenus Stanach et ses compagnons.

— Attends ici...

Elle ramassa des cailloux et les jeta un par un dans l’abri. L’oreille tendue, elle entendit le vent souffler...

Les elfes sondèrent l’obscurité du regard. La petite grotte sentait les feuilles mortes et la terre, et la lumière de la lune filtrait par des fissures. Dès que ses yeux y furent accoutumés, Kerian aida Ayensha à s’installer puis sortit ramasser une brassée de branches mortes. Elle la fit s’allonger dessus. Épuisée, Ayensha était néanmoins à l’abri du vent.

Un bon début.

Elle resta recroquevillée sur sa douleur. Une seule fois, des sanglots étouffés lui échappèrent.

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