Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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Le bois des ombres. La marche des morts. Le sortilège de Raistlin.

Entrant dans le bois, Tanis ne put s’empêcher de frissonner. Les légendes qu’on lui avait contées pendant les veillées lui revinrent à la mémoire, ponctuées par les sombres prédictions de Raistlin. Il lui parut cependant que cette forêt foisonnait de vie comme aucune autre. Des insectes multicolores vibraient sous la brise au cœur d’une végétation luxuriante.

Ils marchèrent pendant des heures sans rencontrer d’obstacle. Tanis avait retrouvé son calme, heureux d’évoluer dans un univers où les horribles créatures ailées ne pourraient les poursuivre. Ici, il n’y avait pas de place pour le Mal, même si chacun apportait avec soi sa part ténébreuse, comme le prétendait Raistlin. Les ombres des arbres semblaient converger sur le mage, qui marchait seul, tête baissée. Le soleil déclinait, et la fraîcheur du soir commençait à se faire sentir. Il était temps de bivouaquer.

Tanis allait ordonner de faire halte pour la nuit quand le sentier déboucha sur une clairière, comme pour exaucer ses souhaits. L’eau claire d’une source bondissait entre les rochers, éclaboussant le sol tapissé d’une mousse veloutée qui invitait à s’asseoir.

— Ne vous éloignez pas du sentier ! lança Raistlin, qui voyait ses compagnons se diriger vers la clairière.

— Écoute, Raistlin, dit le demi-elfe avec une impatience contenue, tout se passera bien. Nous ne quittons pas le sentier, il est à dix pas. Viens, repose-toi… Nous sommes tous fatigués. Tiens, regarde…

Il déroula la carte de Tass.

— Je ne crois pas que nous nous trouvions dans le Bois des Ombres, car…

Raistlin détourna la tête et ne voulut rien savoir. Les autres ignorèrent sa recommandation et commencèrent à installer le camp. Sturm se laissa choir contre un arbre, et Tass partit ramasser du bois. À l’affût de gibier, Caramon suivait des yeux tout ce qui remuait dans l’ombre.

Le magicien les regardait, un sourire sardonique aux lèvres.

— Pauvres fous ! À la nuit tombée, vous verrez bien s’il s’agit du Bois des Ombres ou non. Comme vous dites, j’ai besoin de repos. Mais en aucun cas je ne quitterai le sentier.

— Allez, viens près de nous, dit Caramon. Nous allons faire du feu, et j’arriverai bien à tirer un lapin.

— Ne tuez rien !

Pour la première fois, le magicien avait élevé la voix. Chacun sursauta.

— Ne touchez à rien dans ce bois ! Ni plante, ni arbre, ni animal !

— Je suis d’accord avec Raistlin, approuva Tanis. Nous sommes obligés de passer la nuit ici, mais rien ne nous contraint à tirer du gibier.

— Toujours la même litanie ! Les elfes ne veulent jamais rien tuer. Le mage nous fiche une peur bleue, et toi, tu nous affames. Bref, j’espère que si quelqu’un nous attaque ce soir, il sera comestible !

Caramon poussa un grand soupir et tenta de calmer sa faim en buvant l’eau de la source.

— Je l’ai seulement ramassé. Et je n’ai pas cassé de branches, dit Tass en déposant une brassée de bois mort.

Rivebise s’échina en vain à faire prendre le feu.

— Le bois est humide, remarqua-t-il en rangeant son amadou.

— Il nous faut de la lumière, fit observer Flint.

Avec l’obscurité qui gagnait, les bruits de la forêt devenaient inquiétants.

— Ce ne sont pas mes balivernes qui t’effraient, nain ? siffla Raistlin.

— Mais non ! Je veux seulement m’assurer que le kender ne profitera pas de l’obscurité pour me voler mon sac.

— Parfait ! dit doucement Raistlin. Sharak !

L’extrémité en cristal de son bâton irradia une lueur blanche. C’était une lumière qui n’éclairait guère, mais elle donnait un aspect fantomatique à la clairière.

— Voilà qui est fait, dit le mage en plantant son bâton dans la terre.

À ce moment, Tanis s’aperçut qu’il avait perdu sa vision infrarouge. Il aurait dû percevoir l’aura rougeoyante de ses compagnons, mais il ne voyait que la découpe sombre de leurs silhouettes. Il n’en dit rien, préférant garder pour lui la vague crainte qui commençait à le gagner.

— Je vais monter la garde, déclara Sturm sur un ton qui n’admettait pas de réplique. De toute façon, avec cette blessure, je ne pourrai pas fermer l’œil.

— Nous monterons la garde ensemble, renchérit Tanis.

Les autres s’étendirent à même le sol, sauf Raistlin. Tanis alla boire à la source. Penché sur l’eau, il se désaltérait, quand il entendit un cri étouffé derrière lui. En un clin d’œil il fut debout, l’épée au poing. Les autres se saisirent de leurs armes. Seul Raistlin ne bougea pas.

— Posez vos épées, dit-il. Elles ne vous serviront à rien. Contre ceux-là, il faudrait une arme magique.

Une armée de guerriers les avait encerclés. Cela aurait suffit à glacer les sangs de n’importe qui, mais les compagnons étaient de taille à s’en sortir. Hélas, il avait autre chose…

Ces guerriers étaient des morts !

Une lueur diffuse soulignait le contour de leurs corps, comme si la chaleur de la vie continuait de les habiter. Leurs chairs étaient décomposées, mais leurs âmes gardaient une vague consistance. Ils portaient leurs armures et leurs armes d’antan, toujours aussi redoutables. Mais ils n’avaient pas besoin d’elles pour inspirer la terreur.

— Comment se battre contre de telles créatures ? se demanda Tanis, qui n’avait jamais ressenti pareille peur devant un homme en chair et en os.

Le demi-elfe essaya de retrouver son calme et de revenir à la réalité. La réalité ! Quelle ironie ! S’enfuir ne rimait à rien ; ils se disperseraient et se perdraient. Il fallait faire front. Il prit le parti d’aller au-devant des guerriers fantômes. Ceux-ci ne firent pas un geste. Ils occupaient simplement le chemin, difficiles à dénombrer car ils semblaient se dédoubler comme des ombres qui se superposent. Mais peu importait leur nombre ; d’un geste de la main, un seul était capable de les tuer tous.

Appuyé sur son bâton lumineux, le mage s’était placé devant ses compagnons. Tanis les rejoignit. À la lueur du cristal, Raistlin avait l’air aussi fantomatique que les spectres.

— Bienvenue au Bois des Ombres, dit-il à Tanis.

— Raistlin, qu’est-ce que…

— Des spectres asservis, répondit le mage sans les quitter des yeux. Nous avons de la chance. Ce sont des esprits qui, de leur vivant, ont failli à leur tâche, et ont été contraints, pour gagner leur salut, de l’exécuter jusqu’à son accomplissement.

— Au nom des Abysses, en quoi avons-nous de la chance ? Leur tâche consiste peut-être à expulser les intrus de la forêt !

— C’est possible, bien que je n’y croie guère. Nous allons le savoir…

— Qu’as-tu l’intention de faire, Raistlin ?

— Je vais jeter un sort qui nous permettra d’entrer en communication avec eux. Je connaîtrai leurs pensées. Ils parleront par mon intermédiaire.

Le mage étendit les bras vers le ciel et psalmodia.

Ast bilak parbilakar. Suh tangus moipar ! dit-il par trois fois.

La mer de guerriers s’ouvrit pour laisser le passage à un spectre plus terrifiant encore que les autres. Plus grand que ses compagnons, il portait une couronne, et son armure était incrustée de joyaux. Son visage exprimait la douleur et le chagrin. Il avança vers Raistlin. Le magicien, en transe, ne fit pas un mouvement. Tanis se demanda s’il voyait la main décharnée tendue vers lui.

— Toi que la mort a frappé il y a bien longtemps, sers-toi de ma voix pour nous révéler le sort qui vous accable. Aide-nous à traverser cette forêt, car notre but n’est pas le Mal, comme tu l’as lu dans nos cœurs.

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