Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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Sturm, qui avait insisté pour fermer la marche, était fatigué jusqu’à la nausée. Peu à peu, il s’était laissé distancer par les autres ; ne sachant plus très bien où il était, se bornait à mettre un pied devant l’autre, comme les automates dont Tass avait parlé la veille.

Il essayait de se souvenir de l’histoire. Ces automates étaient au service d’un magicien qui avait chargé un démon d’enlever le kender. Comme toutes les histoires de Tass, celle-ci n’avait aucun sens. Comme celle du vieillard de l’auberge. Des histoires de Cerf Blanc et d’anciens dieux… Paladine, Huma…

Toute son enfance, Sturm avait été gavé d’histoires sur Huma. Sa mère, fille et épouse de Chevalier Solamnique, lui en avait rebattu les oreilles. Les pensées de Sturm allèrent à sa génitrice, qui avait si souvent soigné ses maladies et apaisé ses douleurs. Son père les ayant envoyés en exil pour soustraire son unique héritier à la vindicte des ennemis des chevaliers, sa mère et lui avaient trouvé refuge à Solace. Sturm s’était vite fait des amis, parmi lesquels Caramon, avec qui il partageait la passion de l’art militaire. La mère de Sturm n’avait de considération pour personne. Quand elle mourut de la fièvre, seul son fils était auprès d’elle. Elle recommanda l’adolescent à son père, si toutefois il vivait encore, ce dont Sturm commençait à douter.

Sous la férule de Tanis et de Flint, le jeune homme devint un combattant aguerri. L’elfe et le nain adoptèrent Sturm comme ils avaient adopté Caramon et Raistlin.

Avec Tasslehoff, toujours partant, et parfois la belle demi-sœur des jumeaux, Kitiara, Sturm et ses amis accompagnaient Flint dans ses tournées de forgeron à travers les contrées d’Abanasinie.

Cinq ans plutôt, les compagnons avaient pris la décision d’aller voir chacun de son côté jusqu’où le Mal s’était répandu. Ils avaient fait le serment de se retrouver à l’ Auberge du Dernier Refuge.

Décidé à retrouver en Solamnie son père et son héritage, Sturm avait fait route vers le nord. Il ne retrouva rien du tout, hormis l’armure et l’épée de son père. De surcroît, il échappa de justesse à la mort. Ce retour au pays avait été une épreuve. Il savait dans quel mépris on tenait les chevaliers, mais il fut choqué de la haine qu’on leur portait. Huma, Messager de Lumière, Chevalier Solamnique, avait fait reculer l’obscurité, engendrant l’Ère des Rêves, puis l’Ère de la Force. Le Cataclysme y avait mis fin. Les dieux avaient abandonné les hommes, du moins selon le peuple, qui se tourna alors vers les chevaliers, comme il s’était tourné vers Huma par le passé. Mais Huma était mort depuis bien longtemps. Les chevaliers ne purent qu’assister à la catastrophe qui tombait du ciel. Krynn fut la proie du chaos. Le peuple, qui avait imploré l’aide des chevaliers, ne leur pardonna pas leur impuissance.

Devant les ruines du château de ses ancêtres, Sturm avait juré de venger l’honneur des Chevaliers de Solamnie, dût-il y consacrer sa vie.

Les compagnons étaient arrivés au pied du Pic du Prieur, où ils virent des sentiers serpenter jusqu’au sommet, le long du versant boisé. Au détour d’un lacet, Sturm avisa un cerf blanc. C’était le plus bel animal qu’il ait jamais vu. Il était plus grand que ses congénères, et ses magnifiques andouillers brillaient comme une couronne au-dessus de ses grands yeux bruns étincelants. Il regardait le chevalier comme s’il le reconnaissait. Brusquement, il tourna la tête et partit en bondissant vers le sud-ouest du versant.

— Halte ! cria le chevalier.

Tanis courut le rejoindre.

— Que se passe-t-il, Sturm ?

— Regarde ! Le vois-tu ? C’est le Cerf Blanc !

— Le Cerf Blanc ? Où ça ? Je ne…

— Là ! dit Sturm, avançant de quelques pas dans la direction prise par le cerf.

L’animal hocha la tête et fit encore quelques bonds, sans quitter des yeux le chevalier.

— Il nous demande de le suivre, souffla Sturm. Comme Huma !

Ses compagnons avaient fait cercle autour de lui et le considéraient avec scepticisme.

— Je ne vois pas de cerf, ni blanc ni brun, constata Rivebise en scrutant les arbres.

— C’est ta blessure à la tête…, dit Caramon d’un air entendu. Allez viens, étends-toi et repose-toi un moment.

— Tu n’es qu’un idiot incapable de voir quoi que ce soit ! Ta cervelle se trouve dans ton estomac, et si tu repérais l’animal, tu n’aurais qu’une réaction : l’abattre et le faire rôtir ! Je vous dis qu’il faut le suivre !

— Sa blessure lui a dérangé l’esprit, murmura Rivebise à Tanis. J’ai déjà vu des cas semblables.

— Je n’en suis pas si sûr…, répondit Tanis. Bien que je n’aie jamais vu le Cerf Blanc, j’ai suivi un jour celui qui le voyait, comme dans l’histoire du vieil homme.

Ses doigts jouaient avec l’anneau aux feuilles de lierre qu’il portait à la main gauche. Il pensa à la jeune elfe aux cheveux dorés qui avait pleuré son départ du Qualinesti.

— Tu nous demandes de suivre un cerf que nous ne voyons pas, c’est bien ça ? dit Caramon.

— Ce ne serait pas la chose la plus étrange que nous ayons faite, dit Raistlin. Mais souvenez-vous : le vieil homme qui nous a raconté l’histoire du Cerf Blanc nous a entraîné dans cette situation…

— Non, nous sommes ici de notre propre chef, coupa Tanis. Nous aurions pu remettre le bâton au Théocrate et nous débrouiller autrement. Nous avons agi librement pour éviter le pire. Nous suivrons Sturm. Apparemment, il a été choisi pour nous guider, tout comme Rivebise a été choisi pour recevoir le bâton.

— Mais il ne nous conduit pas dans la bonne direction ! dit Caramon. Tu sais aussi bien que moi qu’il n’y a pas de chemin au sud-ouest.

— Eh bien tant mieux ! dit Lunedor. Il y aura peut-être moyen de sortir du bois. Suivons le chevalier.

Sans se retourner, elle rejoignit Sturm, et ils se mirent en route. Les autres suivirent sans objections.

Sturm avançait en fendant les broussailles. Il se frayait un chemin en direction du sud-ouest, quand un sentier s’ouvrit devant lui.

— Qui a pu dégager cette voie ? demanda Tanis.

— Je ne vois vraiment pas, répondit Rivebise. Le sentier est ancien. Regarde cet arbre déraciné, il est couvert de lierre. Mais il est bizarre que la végétation n’ait pas envahi le chemin.

— Des gobelins, des bateaux, des hommes-lézards, des cerfs invisibles, et puis quoi encore ? grogna Flint.

Suivi de ses compagnons, Sturm avança à toute allure. Brûlant de fièvre, il était mû par une force intérieure qui le guidait. Le sentier menait au sommet du Pic du Prieur, entre les deux mains jointes qui formaient la vieille montagne.

Rampant avec Rivebise jusqu’au bord du promontoire, Tanis risqua un œil en contrebas. Pas étonnant que les bruits de la forêt aient cessé : les horribles créatures escaladaient le versant de la montagne. Sturm et le Cerf Blanc leur avaient sauvé la vie.

Hélas, les monstres découvriraient vite le sentier caché que la petite troupe venait d’emprunter. Le regard de Tanis quitta la route de Haven où se déplaçaient leurs monstrueux ennemis, et se tourna vers le nord.

Il fronça les sourcils. Dans le lointain, quelque chose d’inhabituel se passait. De gros nuages orageux s’amoncelaient à l’horizon, pesant sur la terre comme un couvercle. Le doigt pointé vers le nord, Tanis interrogea Rivebise du regard.

— Des feux de camp !

— Des centaines de feux de camp ! Toute une armée qui bivouaque !

— Les rumeurs se confirment, dit Sturm quand Tanis et Rivebise eurent rejoint le groupe. Il y a bel et bien une armée qui stationne dans le nord.

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