Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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Le capitaine retint une exclamation. Il avait reconnu l’officier. Il pénétra en toute hâte à l’intérieur du château, et courut à la recherche de Garibanus, le commandant qui remplaçait le seigneur.

Akarias ébranla la porte de son poing ganté de fer. Les draconiens se précipitèrent pour l’ouvrir, puis reculèrent servilement devant le seigneur. Un vent glacé s’était engouffré dans la salle, faisant vaciller les flammes des chandelles.

D’un rapide coup d’œil, Akarias fit le tour de la grande pièce voûtée. De chaque côté de la porte d’entrée, deux escaliers desservaient les galeries supérieures. Enfilant hâtivement sa chemise, Garibanus sortit d’une chambre. À son côté, le capitaine pointa un doigt vers le seigneur.

Akarias devina aisément à quelle agréable compagnie il avait arraché le commandant. Apparemment, ce dernier l’avait remplacé à différents égards !

Au moins, je sais où la trouver, se dit Akarias avec satisfaction. Il prit l’escalier et monta les marches quatre à quatre. Les draconiens s’écartèrent comme des rats sur son passage. Le capitaine s’était éclipsé. Akarias atteignit le milieu du grand escalier avant que Garibanus fût en état de lui adresser la parole.

— Seigneur… Akarias, bégaya-t-il, quel… honneur… inespéré…

— Inattendu, je dirai…, fit Akarias, d’un ton suave.

Il continua de monter, l’œil sur une porte. Réalisant où il se dirigeait, Garibanus s’interposa.

— Mon seigneur, dit-il d’un ton contrit, Kitiara est en train de s’habiller. Elle…

Sans s’arrêter, Akarias lui flanqua son poing dans la poitrine. Les os craquèrent ; il y eut un bruit de soufflet qui se dégonfle. Le jeune homme alla percuter le mur dix pas plus loin, puis bascula dans le vide. Le choc du corps s’écrasant sur le sol ne détourna pas l’attention d’Akarias. Il était arrivé en haut de l’escalier.

Le seigneur Akarias, commandant en chef des armées draconiennes, second de la Reine des Ténèbres, était un brillant officier et un génie militaire. Ayant conquis presque toute l’Ansalonie, qu’il tenait sous son joug, il se voyait déjà empereur. La Reine, très contente de lui, le couvrait de récompenses.

À présent, il voyait son rêve partir en fumée. Les derniers rapports disaient que ses troupes avaient été mises en déroute dans la plaine de Solamnie, qu’elles avaient dû se retirer devant Palanthas, qu’elles évacuaient le Donjon de Vingaard et qu’elles avaient renoncé à assiéger Kalaman. Les elfes s’étaient ralliés aux humains en Ergoth du sud et du nord. Les nains des montagnes étaient sortis de leurs cavernes de Thobardin et avaient fait alliance avec leurs anciens ennemis, les nains des collines et un groupe de réfugiés humains pour tenter de bouter les armées draconiennes hors d’Abanasinie. Le Silvanesti avait été libéré. Un seigneur draconien avait été tué au Mur de Glace. Et si on en croyait la rumeur, Pax Tharkas était aux mains des nains des ravins !

Ces pensées avaient plongé Akarias dans une rage noire. Il occupait la charge de son père, un prêtre du sommet de la hiérarchie, qui était au mieux avec la Reine des Ténèbres. À quarante ans, Akarias gardait le rang qu’il occupait à vingt, depuis la mort de son père, tué de ses propres mains. À deux ans, Akarias avait vu son père assassiner sa mère, qui avait tenté de fuir avec son bébé pour que celui-ci ne devienne pas le double de son terrible géniteur.

Bien qu’il eût toujours témoigné du respect à son père, jamais il n’oublia le meurtre de sa mère. Il excellait dans les études, ce dont s’enorgueillissait son géniteur. Cela ne l’empêcha pas, à dix-neuf ans, de le poignarder pour venger la mort de sa mère.

Ce deuil ne fut pas une tragédie pour la Reine des Ténèbres, qui trouva vite que le jeune Akarias remplaçait fort bien son prêtre favori, car il faisait preuve d’une habileté incomparable en matière de magie. Les Robes Noires avaient fait son éducation. Il s’était brillamment sorti des redoutables Épreuves de la Tour des Sorciers, mais la sorcellerie n’était pas sa vocation. Il la pratiquait peu, et ne portait jamais la Robe.

Sa véritable passion était la guerre. On lui devait la stratégie qui avait permis aux seigneurs draconiens de conquérir l’Ansalonie. Grâce à lui, les armées avaient rencontré très peu de résistance : sa tactique consistait à avancer le plus vite possible pour frapper l’ennemi, avant que les humains, les elfes et les nains, divisés, puissent faire alliance.

Son but était de régner sans partage sur l’Ansalonie. Il comptait l’atteindre avant l’été. Les seigneurs des autres continents de Krynn l’enviaient et le craignaient. Akarias ne se contenterait pas d’un seul continent. Il avait déjà un œil sur l’ouest, de l’autre côté de la Mer de Sirrion.

À présent, la campagne tournait au désastre.

La chambre de Kitiara était fermée à clé. Akarias prononça un mot magique et la porte vola en éclats. Il s’avança à travers des flammes bleues et une pluie de débris, la main sur le pommeau de son épée.

Kitiara était au lit. Voyant apparaître Akarias, elle saisit une robe de soie et se couvrit. Malgré sa fureur, il ne put s’empêcher d’admirer cette femme, qui était aussi le meilleur de ses officiers. Son arrivée inopinée coupait toute retraite à Kitiara ; elle savait qu’elle paierait son erreur de sa vie, mais elle gardait son sang-froid. Elle n’avait pas peur.

Cette attitude décupla la colère d’Akarias en même temps que sa déception. Sans un mot, il ôta son heaume qu’il lança à travers la pièce. Le casque percuta un coffret de bois qui se brisa comme du verre.

Devant le visage blanc d’Akarias, Kitiara se réfugia derrière les pans de sa robe de chambre.

La plupart des gens blêmissaient devant un tel faciès. Aucune émotion ne s’y inscrivait. Seules les veines de son cou palpitaient sous l’effet de la fureur. Ses longs cheveux noirs faisaient ressortir la pâleur de son teint. Une barbe d’un jour bleuissait son menton. Ses yeux faisaient penser à deux gouffres noirs.

D’un bond, il fut devant le lit. Arrachant les rideaux, il tendit le bras vers Kitiara. Il la saisit par les cheveux et la jeta sur le dallage.

Kitiara ne put retenir une exclamation de douleur. Mais avec une souplesse de chat, elle se remettait déjà sur ses jambes lorsque la voix d’Akarias la tétanisa :

— Reste à genoux, Kitiara !

Avec une lenteur consommée, il dégaina son épée étincelante.

— Reste à genoux et baisse la tête, comme les condamnés à la décapitation. C’est moi qui serai ton bourreau, Kitiara. C’est le prix que mes commandants doivent acquitter pour leurs erreurs !

Elle obéit mais soutint son regard. Akarias, voyant quelle haine brillait dans ses yeux, se félicita d’avoir une épée en main. Une fois de plus, et bien malgré lui, il l’admirait. Face à la mort, elle n’avait pas peur. Elle le défiait encore.

Il leva son épée. La lame ne s’abaissa pas.

Des doigts glacés s’étaient refermés sur le poignet d’Akarias.

— Il me semble que tu devrais écouter les explications de la Dame Noire, dit une voix profonde.

Akarias était un homme d’une force peu commune, capable de traverser le ventre d’un cheval d’un seul coup de lance. Mais il fut incapable de se dégager de l’étau qui lui écrasait le poignet. De douleur, il lâcha son arme.

Kitiara se releva. D’un geste, elle ordonna à son sauveur de lâcher Akarias. Le seigneur se retourna et leva les mains pour invoquer un sort qui réduirait la maudite créature en cendres.

Il s’immobilisa. Le souffle court, il tituba. Le sort qu’il s’apprêtait à lancer lui était sorti de l’esprit.

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