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Robert Harris: Fatherland

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Harris: Fatherland» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1996, ISBN: 978-2266071178, издательство: Éditions Pocket, категория: Альтернативная история / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Harris Fatherland

Fatherland: краткое содержание, описание и аннотация

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Berlin, 1964. Les forces de l'Axe ont gagné la guerre, la paix nazie règne sur l'Europe. L'Amérique a refusé le joug. Mais, dans quelques jours, le président Kennedy viendra conclure une alliance avec le Reich. Ce sera la fin du monde libre. Deux meurtres viennent perturber les préparatifs. Les victimes sont d'anciens S.S. de haut rang jouissant d'une paisible retraite. Chargé de l'affaire, l'inspecteur March s'interroge. S'agit-il d'un règlement de comptes entre dignitaires ? Pourquoi la Gestapo s'intéresse-t-elle à l'enquête ? Quelle est cette vérité indicible qui semble menacer les fondations du régime ? Dans Berlin pavoisé, les bourreaux guettent, prêts à tout pour étouffer les dernières lueurs de la liberté. « Le passé réinventé ! Une histoire à faire frémir. Des personnages et une intrigue totalement convaincants. » The Telegraph « À donner la chair de poule ! » The Sunday Times

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Il accéléra tant bien que mal. De la voiture, une voix familière l’appelait :

« Zavi ! Zavi ! »

Führertag

Le chemin de fer jusqu’à Cracovie se poursuit au nord-est vers Auschwitz (348 kilomètres de Vienne), ville industrielle de 12 000 habitants, ancienne capitale des duchés des dynasties Piast de Auschwitz et Zator (Hôtel Zator, 20 chambres), d’où une ligne secondaire, par Skawina, rejoint Cracovie (69 kilomètres en trois heures)…

Le Baedeker du Gouvernement général , 1943.

1

À minuit, les cloches sonnèrent à toute volée pour saluer le grand jour. Plusieurs conducteurs, en les croisant, les saluèrent à coups d’appels de phares et de klaxon, laissant un magma sonore suspendu dans leur sillage. Les sirènes des usines se répondaient d’un bout à l’autre de Berlin, comme des trains en attente.

« Mon pauvre vieux, qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? »

Max Jaeger essayait de se concentrer sur la route, mais en permanence, avec une fascination horrifiée, sa tête se tournait vers le siège du passager à côté de lui.

Il n’arrêtait pas de répéter :

« Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? »

March flottait dans un brouillard indécis, peu fixé sur les limites du rêve et de la réalité. Il s’était à moitié retourné pour regarder derrière eux.

« Où allons-nous, Max ?

— Dieu seul le sait. Où veux-tu aller ? »

La route, par la lunette arrière, était libre. March se redressa précautionneusement pour regarder Jaeger.

« Nebe ne t’a rien dit ?

— Nebe m’a dit que tu saurais. »

March tourna la tête, fixant sans les voir les façades qui défilaient. Il pensait à Charlie, à la chambre d’hôtel à Waldshut. Éveillée, seule, l’attendant. Il avait devant lui un peu plus de huit heures. Avec Max, et les Autobahnen pour eux seuls, il y arriverait probablement.

« J’étais au Markt, expliquait Jaeger. Vers neuf heures, le téléphone sonne. L’oncle Artur. “Sturmbannführer ! March est un ami pour vous ?” “Je ferais tout pour lui”, je lui réponds. À ce moment, tout le monde savait où tu étais. Lui, très calme : “Parfait, Sturmbannführer. On verra si vous êtes un véritable ami. Kreuzberg. Le coin de Axmann-Weg, au nord de l’église abandonnée. Attendez, de minuit moins le quart à minuit et quart. Et pas un mot à quiconque, ou à l’aube vous êtes dans un KZ.” C’est tout. Il avait raccroché. »

Le front de Jaeger luisait de sueur. Ses yeux continuaient à aller de la route à March et inversement.

« Merde, Zavi. Je ne sais pas ce que je fais. J’ai la trouille. Je vais vers le nord. C’est bon ?

— Très bien.

— Pas content de me voir ?

— Très content. »

March se sentit défaillir. Il gigota sur son siège, baissa la vitre de sa main gauche. Au-delà du vacarme du vent et des pneus : un bruit. C’était quoi ? Il sortit la tête et regarda en l’air. Il ne voyait rien, mais il l’entendait. Le bourdonnement d’un hélicoptère. Il releva la vitre.

Il pensa à la transcription de l’appel téléphonique. « Ce que je veux ? D’après vous ? L’asile dans votre pays … »

Les cadrans et les jauges du tableau de bord brillaient doucement dans l’obscurité, produisant un reflet vert diffus. La garniture sentait le cuir neuf.

« Où as-tu eu la voiture, Max ? »

C’était une Mercedes, dernier modèle.

« À la permanence, Werderscher Markt. Splendide, hein ? Réservoir plein. On va où tu veux. N’importe où. »

March se mit à rire. Ni très fort ni très longtemps, à cause de la douleur à ses côtes.

« Oh ! Max, Max. Nebe et Krebs mentent si bien, et tu es si nul ! J’ai presque de la peine pour eux : faire équipe avec toi ! »

Jaeger regardait droit devant lui.

« Ils t’ont farci de drogues, Zavi. Ils t’ont battu. Tu délires, crois-moi.

— N’importe quel autre chauffeur, j’aurais pu tomber dans le panneau. Mais toi… Dis-moi, Max, on n’a personne au cul ? J’imagine que si on file une bagnole rutilante bourrée d’électronique et émettant un joli signal, on n’a plus à se compliquer la vie pour lui coller au train. Surtout si on peut se faire doubler par un hélico.

— Je risque ma peau, pleurnicha Jaeger, et voilà ma récompense. »

March tenait le Luger de Krebs dans sa main — la gauche, l’impression était bizarre. Il réussit à enfoncer le canon dans les plis épais du cou de Jaeger.

« Krebs m’a filé son arme. La petite touche finale, pour l’authenticité. Pas chargée, j’en suis à peu près certain. Mais es-tu prêt à prendre le risque ? Non, je suppose. Garde ta main gauche sur le volant, Max, et tes yeux sur la route. Main droite : donne-moi ton Luger. Pas de gestes brusques.

— T’es devenu complètement marteau. »

March accentua sa pression. Le canon glissa sur la peau en sueur et alla se coller sous l’oreille de Jaeger.

« Bon, très bien… »

Jaeger lui donna le pistolet.

« Bravo. À présent, je pointe celui-ci sur ta grosse panse, Max. Tu tentes quoi que ce soit — quoi que ce soit, Max ! — et je t’envoie une balle. Si tu as un doute, réfléchis ; même toi tu devrais comprendre que je n’ai plus rien à perdre.

— Zavi…

— Ta gueule Continue sur cette route, jusqu’à l’Autobahn annulaire. »

Il espérait que Max ne verrait pas le tremblement de sa main. Il posa le Luger sur ses genoux. Tout se passait bien, se dit-il. Vraiment bien. Ils ne l’avaient pas encore arrêtée. Ils ne savaient pas où elle était. Sinon, ils ne se seraient jamais embarqués dans une manœuvre aussi foireuse.

À vingt-cinq kilomètres au sud de la ville, les lumières de l’Autobahn dessinaient une boucle dans l’obscurité, comme un grand collier brillant. Des panneaux jaunes géants surgissaient du sol, avec en lettres noires les noms des villes de l’Empire : dans le sens des aiguilles d’une montre, d’abord Stettin, puis Danzig, Königsberg, Minsk, Posen, Cracovie, Kiev, Rostov, Odessa, Vienne ; puis, en remontant, Munich, Nuremberg, Stuttgart, Strasbourg, Francfort, Hanovre et Hambourg.

Sur l’injonction de March, ils choisirent le sens contraire aux aiguilles d’une montre. Vingt kilomètres plus loin, à l’intersection de Friedershof, ils prirent à droite.

Un autre panneau : Liegnitz, Breslau, Kattowitz…

Les étoiles formaient une voûte infinie. De petits flocons de nuages lumineux brillaient au-dessus des arbres.

La Mercedes accéléra en descendant la bretelle pour rejoindre l’autoroute éclairée par la lune. Le revêtement brillait comme la surface d’un fleuve. March imagina, sinueuse derrière eux, la queue d’un dragon, avec ses lumières et ses armes à feu. Il était la tête. Sur l’Autobahn déserte, il les traînait à sa suite, vers l’Est.

2

La douleur et l’épuisement l’assommaient. Pour garder les yeux ouverts, il valait mieux parler.

« Je suppose qu’on doit remercier Krause pour tout ceci. »

Ni l’un ni l’autre n’avait prononcé une syllabe depuis près d’une heure. Les seuls bruits étaient ceux du moteur et le martèlement des roues sur le revêtement de béton. Jaeger sursauta.

« Krause ?

— Krause a cafouillé dans les tours de rôle. Il m’a réveillé pour Schwanenwerder, à ta place.

— Krause ! »

Jaeger se renfrogna. Ses traits évoquaient un masque de théâtre, celui d’un démon verdâtre à la lueur du tableau de bord. La pire merde de sa vie, et Krause à la clé !

« La Gestapo s’était arrangée pour que tu sois de garde lundi soir, non ? Qu’est-ce qu’ils t’ont dit ? “Il y aura un cadavre dans la Havel, Sturmbannführer. Pas de zèle, question identification. Perdez le dossier de vue pendant quelques jours…”

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