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Robert Harris: Fatherland

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Harris: Fatherland» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1996, ISBN: 978-2266071178, издательство: Éditions Pocket, категория: Альтернативная история / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Harris Fatherland

Fatherland: краткое содержание, описание и аннотация

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Berlin, 1964. Les forces de l'Axe ont gagné la guerre, la paix nazie règne sur l'Europe. L'Amérique a refusé le joug. Mais, dans quelques jours, le président Kennedy viendra conclure une alliance avec le Reich. Ce sera la fin du monde libre. Deux meurtres viennent perturber les préparatifs. Les victimes sont d'anciens S.S. de haut rang jouissant d'une paisible retraite. Chargé de l'affaire, l'inspecteur March s'interroge. S'agit-il d'un règlement de comptes entre dignitaires ? Pourquoi la Gestapo s'intéresse-t-elle à l'enquête ? Quelle est cette vérité indicible qui semble menacer les fondations du régime ? Dans Berlin pavoisé, les bourreaux guettent, prêts à tout pour étouffer les dernières lueurs de la liberté. « Le passé réinventé ! Une histoire à faire frémir. Des personnages et une intrigue totalement convaincants. » The Telegraph « À donner la chair de poule ! » The Sunday Times

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Un temps pour U-Boot !

Il ouvrit à la volée la portière de la Skoda blanche et reçut de plein fouet une bouffée d’air chaud et vicié.

« Bien le bonjour, Spiedel ! (Il secouait l’épaule anguleuse du photographe.) C’est maintenant ou jamais qu’on se la mouille ! »

Spiedel sursauta et lui lança un regard assassin.

Il voulut s’approcher de l’autre Skoda, mais quelqu’un baissait déjà la vitre avant.

« Ça va, March. Ça va. »

C’était la voix du chirurgien SS August Eisler, le pathologiste de la Kripo — un glapissement de dignité offensée.

« Réservez vos plaisanteries de corps de garde à ceux qui trouvent ça drôle. »

Ils se retrouvèrent tous au bord de l’eau, sauf le D r Eisler, à l’écart sous un vénérable parapluie noir qu’il n’avait offert à personne de partager. Spiedel fixa une ampoule de flash sur son appareil et cala posément son talon droit dans une motte d’argile. Il pesta quand le clapotis du lac atteignit sa chaussure.

« Merde ! »

Le flash produisit son éclair avec une petite détonation sourde, figeant la scène une fraction de seconde : le reflet trop blanc des visages, les zébrures argentées de la pluie, la masse sombre du bois. Un cygne surgit brusquement d’entre les roseaux tout proches, inquiet de ce remue-ménage ; il se mit à nager en rond à quelques mètres.

« Il protège son nid, dit le jeune SS.

— Il m’en faut une autre d’ici. (March précisait du doigt.) Et une d’ici. »

Spiedel recommença à jurer en dégageant son pied dégorgeant de boue. L’appareil grilla successivement deux autres ampoules de flash.

March se baissa et agrippa le corps sous les aisselles. La chair était résistante au toucher, comme du caoutchouc froid, et glissante.

« Aidez-moi. »

Les Orpo prirent chacun un bras et tirèrent de concert, ramenant peu à peu le cadavre, d’abord dans la vase, puis sur l’herbe. March, en se redressant, surprit l’expression sur le visage de Jost.

Le vieil homme portait un slip de bain bleu qui avait glissé sur ses genoux. Dans l’eau glaciale, ses organes génitaux s’étaient ratatinés — une minuscule couvée d’œufs blanchâtres dans le nid de poils noirs du pubis.

Le pied gauche manquait.

Fallait que ce soit comme ça, pensa March. Un jour pareil, rien ne pouvait être simple. Oui, l’aventure.

« Herr Doctor. Votre opinion, s’il vous plaît. »

Avec un soupir de mauvaise humeur, Eisler s’avança délicatement, ôtant un de ses gants. La jambe du cadavre s’arrêtait sous le mollet. Sans lâcher son parapluie, il se courba avec raideur pour hasarder ses doigts autour du moignon.

« Hélice ? » demanda March.

Il en avait vu, des corps repêchés dans les grandes voies d’eau — le Tegeler See ou la Sprée, à Berlin, l’Alster à Hambourg — ; et il savait à quoi ils pouvaient ressembler, comme si des bouchers s’étaient acharnés dessus.

« Non. (Eisler retira sa main.) Une amputation déjà ancienne. Assez proprement réalisée d’ailleurs. »

Il pressa fortement son poing contre la poitrine. L’eau jaillit de la bouche et bouillonna aux narines.

« Rigidité cadavérique plutôt avancée. Le décès remonte à une douzaine d’heures. Un peu moins, peut-être. »

Il réenfila son gant.

Un moteur diesel hoquetait quelque part dans la forêt, derrière eux.

« L’ambulance, expliqua Ratka. Ils ont mis le temps. »

March fit un geste en direction de Spiedel.

« Prends-en encore une. »

Sans cesser d’étudier le cadavre, March alluma une cigarette. Il s’accroupit, fixa intensément le seul œil ouvert, resta ainsi un long moment, immobile. L’appareil flasha une nouvelle fois. Le cygne se redressa, agita ses ailes, et fila vers le centre du lac à la recherche de nourriture.

2

Le siège de la Kripo était à l’autre bout de Berlin, à vingt-cinq minutes en voiture de la Havel. March voulait la déposition de Jost. Il avait offert au cadet de le ramener à la caserne pour qu’il se change, mais le jeune homme avait refusé : il préférait être débarrassé tout de suite de cette corvée. Sitôt le corps chargé dans l’ambulance et expédié vers la morgue, ils étaient donc repartis ensemble, dans la Volkswagen quatre portières de March, en pleine heure de pointe.

C’était un de ces matins maussades sur la ville, quand le fameux Berliner Luft s’avère moins revigorant que franchement glacial ; le froid et l’humidité piquaient au visage et aux mains plus sûrement qu’un millier d’aiguilles gelées. Sur la Potsdamer Chaussee, les éclaboussures jaillissant des roues des voitures précipitaient les rares piétons contre les façades des immeubles. Observant ces hommes et ces femmes par ses vitres mouchetées de pluie, March se prit à penser à une ville peuplée d’aveugles, progressant à tâtons sur le chemin de leur travail.

Tout était si normal . Avec le recul, c’est ce qui le frapperait le plus. Comme dans un accident : avant, tout est banal ; puis l’événement survient et rien n’est jamais plus pareil. Car quoi de plus ordinaire et routinier qu’un macchabée repêché dans la Havel. Deux fois par mois, on n’y coupait pas. Hommes d’affaires ruinés ou en faillite, gosses imprudents ou adolescents en mal d’amour. Les accidents, les suicides, les meurtres. Le désespéré, l’imbécile, le triste.

Le téléphone avait sonné chez lui, Ansbacher Strasse, un peu après six heures et quart. À vrai dire, l’appel ne l’avait pas réveillé. Depuis un moment, étendu dans la demi-pénombre, les yeux grands ouverts, il écoutait la pluie. Cela faisait plusieurs mois qu’il dormait mal.

« March ? On a un avis — un corps dans la Havel. (La voix de Krause, l’officier de nuit.) Va jeter un coup d’œil ; il y a quelqu’un sur place. »

Il avait répondu que ce n’était pas tellement son truc.

« Que ça te branche ou non, c’est pas la question.

— Si ! Car il se trouve que je ne suis pas de service. Je l’étais la semaine dernière, et aussi la semaine d’avant. »

Et encore la semaine d’avant , aurait-il pu ajouter.

« C’est mon jour sans. Zyeute ta liste d’un peu plus près. »

Il s’établit un long silence au bout du fil, puis Krause à nouveau, s’excusant de mauvaise grâce :

« T’es verni, March. J’étais sur le tableau de la semaine dernière. Tu peux roupiller. (Il ricana.) Ou retourner à tes petites manies. »

Un coup de vent avait rabattu la pluie contre la fenêtre, faisant crépiter les gouttes sur les carreaux.

La procédure était standard en cas de découverte d’un corps : présence requise, simultanément, d’un médecin légiste, d’un photographe et de quelqu’un de la criminelle. Les inspecteurs étaient de service à tour de rôle, dans l’ordre établi au Werderscher Markt, le siège central de la Kripo.

« Qui est de corvée aujourd’hui, par curiosité ?

— Max Jaeger. »

Jaeger. March partageait son bureau avec lui. Il avait jeté un coup d’œil à son réveil et imaginé la petite maison à Pankow, où Max vivait avec sa femme et leurs quatre filles : en semaine, le petit déjeuner était à peu près la seule occasion où ils se voyaient. Lui, en revanche, vivait seul depuis son divorce. Il avait prévu de passer l’après-midi avec son fils. Mais la perspective de la matinée, des longues heures à tirer, le décourageait déjà. Un grand vide. À tout prendre, un peu de routine en guise de distraction serait plutôt une bonne idée.

« Bon, fiche-lui la paix. Je suis réveillé. Je m’en charge. »

Deux heures à peu près s’étaient écoulées depuis. March jeta un coup d’œil à son passager, dans le rétroviseur. Jost n’avait pas pipé mot depuis la Havel. Il se tenait raide sur la banquette arrière, le regard rivé aux façades grises des immeubles qui défilaient.

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