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Philip Dick: Le maître du Haut Château

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Philip Dick Le maître du Haut Château

Le maître du Haut Château: краткое содержание, описание и аннотация

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C’est en 1947 qu’avait eu lieu la capitulation des Alliés devant les forces de l’Axe. Cependant que Hitler avait imposé la tyrannie nazie à l’est des États-Unis, l’ouest avait été attribué aux Japonais. Aujourd’hui, quelques années plus tard, la vie avait repris son cours normal dans la zone occupée par les Nippons. Ceux-ci se mon­traient des maîtres fermes mais corrects. Ils avaient apporté avec eux l’usage du Yi-king, le livre des transformations, le célèbre ora­cle chinois dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Sa consul­tation permettait de régler toutes les affaires, qu’elles soient com­merciales, politiques ou même sen­timentales. Pourtant, dans cette nouvelle civili­sation, une rumeur étrange cir­culait. Un homme vivant dans un Haut Château, un écrivain de science-fiction, avait écrit un ou­vrage qui racontait la victoire des Alliés en 1945…

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— Je suis un collectionneur, avait expliqué le major Humo.

Il avait passé tout un après-midi à fouiller dans les monceaux de vieux magazines qui se trouvaient dans son magasin. De sa voix douce, il avait expliqué à Childan une chose que celui-ci n’avait pu saisir sur-le-champ : pour bien des Japonais riches et cultivés, les objets populaires anciens de la civilisation américaine étaient d’un intérêt comparable à celui des antiquités plus reconnues. Pourquoi il en était ainsi ? Le major l’ignorait lui-même ; il s’adonnait tout particulièrement à la collection des vieux magazines concernant les boutons américains en cuivre, aussi bien que des boutons eux-mêmes. C’était du même ordre que les collections de pièces ou de timbres ; on ne pouvait en donner aucune explication rationnelle. Et les riches collectionneurs payaient des prix élevés.

— Je vais vous donner un exemple, dit le major. Savez-vous ce que sont les cartes sur les « Horreurs de la guerre » ?

Il regardait Childan avec curiosité.

En fouillant sa mémoire, Childan avait fini par se rappeler. Du temps de son enfance, ces cartes étaient distribuées comme primes avec le chewing-gum. Un cent pièce. Il y en avait eu plusieurs séries, chaque carte évoquant une horreur particulière.

— L’un de mes bons amis, avait continué le major, collectionne les « Horreurs de la guerre ». Il lui en manque une, cependant. Le naufrage du Panay. Il en offre une somme importante.

— Cartes volantes, dit soudain Childan.

— Pardon ?

— Nous les faisions voler. Elles avaient chacune un côté face et un côté pile. (Il avait huit ans, alors.) Chacun de nous avait un paquet de cartes. Nous nous placions l’un en face de l’autre. Chacun lançait une carte de telle sorte qu’elle décrive une trajectoire. Le gosse dont la carte atterrissait de manière que l’image soit sur le dessus gagnait deux cartes.

Comme c’était agréable de se remémorer cette belle époque, l’heureux temps de son enfance.

Le major Humo réfléchit :

— J’ai entendu mon ami parler des cartes des « Horreurs de la guerre », mais il n’a jamais fait mention de ce détail. Mon opinion, c’est qu’il ne sait pas à quoi ces cartes servaient réellement.

Ensuite, l’ami du major était venu au magasin de Childan pour l’entendre lui-même raconter son histoire. Cet homme, également un officier en retraite de l’armée impériale, avait été fasciné.

— Capsules de bouteilles s’était écrié Childan sans avertissement.

Le Japonais avait cligné des yeux en ayant l’air de ne pas comprendre.

— Quand nous étions gosses, nous collectionnions les capsules des bouteilles de lait où était porté le nom de la laiterie. Il devait y avoir des milliers de laiteries sur toute l’étendue des États-Unis. Chacune faisait spécialement imprimer ses capsules.

Les yeux de l’officier s’étaient mis à briller.

— Est-ce qu’il vous reste des éléments de votre collection de cette époque, monsieur ?

Naturellement, Childan n’avait plus rien. Mais… il était probablement encore possible de retrouver des capsules anciennes, oubliées depuis longtemps, datant de l’époque d’avant-guerre où le lait était livré en bouteilles de verre plutôt qu’en récipients de plastique.

Et c’est ainsi que, peu à peu, il était entré dans ce genre d’affaires. D’autres avaient ouvert des maisons similaires, tirant parti de la folie toujours croissante des Japonais pour le folklore américain… mais Childan avait conservé son avance.

— Le compteur marque un dollar, dit le chinetoque, en le tirant de sa méditation.

Il avait déchargé les valises et il attendait.

Childan le paya en pensant à autre chose. Oui, il était très probable que le client de Mr Tagomi ressemblait au major Humo ; du moins, à mon point de vue, se disait Childan. Il avait traité avec tant de Japonais… mais il avait éprouvé toujours les mêmes difficultés à les distinguer les uns des autres. Il y avait les petits trapus, bâtis comme des lutteurs. Il y avait le genre pharmacien. Il y avait le jardinier arbre-arbuste-fleur… il avait ses catégories. Et les jeunes qui, pour lui, ne ressemblaient pas du tout à des Japonais. Le client de Mr Tagomi devait être probablement un homme d’affaires bedonnant qui fumait des cigares des Philippines.

Et puis là, debout devant l’immeuble du Nippon Times, ses valises posées à côté de lui, Childan eut soudain une idée qui le fit frissonner : et si ce client n’était pas un Japonais ! Tout ce qui se trouvait dans ce sac avait été choisi en fonction de leur esprit, de leurs goûts…

Mais l’homme était sûrement un Japonais. La première commande de Mr Tagomi avait été une affiche des services de recrutement de la guerre de Sécession ; il n’y avait qu’un Japonais pour s’intéresser à ce genre de relique. C’était caractéristique de leur penchant pour le futile et de leur fascination de légistes pour les documents, les proclamations, les publicités. Il se souvenait d’un Japonais qui consacrait ses loisirs à collectionner des annonces de journaux pour des produits pharmaceutiques des années 1900.

Il y avait d’autres problèmes auxquels il devait faire face. Des problèmes immédiats. Des hommes et des femmes, tous élégants, franchissaient les hautes portes de l’immeuble du Nippon Times ; leurs voix arrivaient aux oreilles de Childan, et il se mit en marche. Un coup d’œil de bas en haut au grand édifice, le plus élevé de San Francisco. Un mur de bureaux, de fenêtres, les conceptions fabuleuses des architectes japonais – et les jardins où l’on voyait des arbres nains toujours verts, des rocailles et le paysage karesansui, une imitation en sable d’un torrent asséché serpentant entre des racines parmi des pierres plates, aux formes irrégulières…

Il vit un noir qui venait de porter des bagages et qui était à présent libre. Il l’appela :

— Porteur !

Le noir arriva vers lui en trottant, le sourire aux lèvres.

— Au vingtième étage, dit Childan de sa voix la plus dure. Appartement B. Et vite !

Il désigna les valises et s’avança à grandes enjambées vers les portes de l’immeuble. Sans naturellement se retourner.

Un instant plus tard, il se trouvait serré dans l’un des ascenseurs express ; autour de lui, il y avait surtout des Japonais dont les figures bien lavées luisaient légèrement à la lumière vive qui régnait dans la cabine. Puis ce fut l’ascension brusque qui lui mit l’estomac en révolution, avec le rapide déclic au passage des étages. Il ferma les yeux, se planta solidement sur ses pieds et fit des prières pour que le voyage prît rapidement fin. Le noir avait naturellement emporté les valises dans l’ascenseur de service. C’eût été parfaitement déraisonnable de l’admettre dans celui-ci. En fait – Childan le vérifia en entrouvrant les yeux pendant une seconde –, il n’y avait, à part lui, que très peu de blancs dans l’ascenseur.

Lorsqu’il fut déposé au vingtième étage, Childan était déjà en train de s’incliner mentalement, pour se préparer à affronter le personnel des bureaux de Mr Tagomi.

3

Dans le crépuscule, en levant les yeux, Juliana Frink vit disparaître à l’ouest un point lumineux qui décrivait un arc dans le ciel. L’une de ces fusées nazies, se dit-elle. En route vers la côte du Pacifique. Pleine de grosses légumes. Et moi je suis ici, à terre. Le vaisseau n’était naturellement plus en vue, mais elle esquissa un petit signe de la main.

L’ombre s’étendait, venant des Montagnes Rocheuses. Les grands pics bleus entraient dans la nuit. Un essaim d’oiseaux migrateurs, au vol lourd, suivait la ligne des montagnes. Ici et là, des phares de voitures s’allumaient. Elle vit deux points lumineux le long de la grande route. La station d’essence. Des maisons.

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