Poul Anderson - La patrouille du temps
Здесь есть возможность читать онлайн «Poul Anderson - La patrouille du temps» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1956, Издательство: OPTA, Жанр: Альтернативная история, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:La patrouille du temps
- Автор:
- Издательство:OPTA
- Жанр:
- Год:1956
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
La patrouille du temps: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La patrouille du temps»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
La patrouille du temps — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La patrouille du temps», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
— Depuis trois ans, hein ? Je vois… fit Whitcomb.
Il leur fallut une bonne heure pour prendre congé et Wulfnoth insista pour envoyer un garçon les guider jusqu’à la rivière. Everard, qui n’avait pas envie d’aller si loin à pied, sourit et appela à terre le saute-temps. Tandis qu’il l’enfourchait, avec Whitcomb, il dit d’un ton grave à l’adolescent dont les yeux s’écarquillaient :
— Sache que tu as accueilli Wotan et Thunor qui préserveront désormais les tiens contre tout mal.
Ils firent un bond de trois ans en arrière.
— Et voici le moment difficile, dit-il en examinant le hameau, de derrière le taillis.
Le tumulus cette fois n’était pas là. Le sorcier Stane était encore vivant.
— Il est relativement facile de mystifier un gamin, mais il nous faut arracher ce personnage d’une ville solide et guerrière, où il est le bras droit du roi. Et il possède un désintégrateur.
— Apparemment, nous avons réussi… ou nous allons réussir, dit Whitcomb.
— Non. Vous savez que ce n’est pas obligatoire. Si nous échouons, Wulfnoth nous racontera une autre histoire dans trois ans – et il est probable que Stane y sera ! Il pourrait même nous tuer les deux fois ! Et l’Angleterre, arrachée aux temps obscurs pour passer à une culture néo-classique, ne deviendra rien que vous ayez connu… Je me demande où Stane veut en venir.
Il fit prendre de la hauteur au saute-temps et le dirigea dans les airs vers Canterbury. Le vent de la nuit lui soufflait, menaçant, au visage. Bientôt le bourg apparut ; il atterrit dans un bosquet. La clarté blanche de la lune se reflétait sur les murs à demi ruinés de l’antique et romaine Durovernum, mouchetée de noir aux endroits que les Saxons avaient réparés avec du bois et de la terre. Personne ne pouvait y pénétrer après le coucher du soleil.
De nouveau le saute-temps les amena au jour – vers midi – et fut renvoyé dans le ciel. Le déjeuner qu’il avait pris deux heures plus tôt et trois ans plus tard pesait sur l’estomac d’Everard tandis qu’il se dirigeait vers une voie romaine en ruines, puis vers la ville. La circulation était assez intense, des cultivateurs, pour la plupart, qui menaient en chars à bœufs leurs produits au marché. Deux gardes à l’air farouche les arrêtèrent à la porte et s’enquirent de leurs intentions. Cette fois, Everard et Whitcomb étaient les représentants d’un commerçant de Thanet qui les envoyait interroger divers artisans de l’endroit. Les deux brutes restèrent hargneuses jusqu’au moment où Whitcomb leur glissa dans la main deux pièces romaines ; alors les javelots s’abaissèrent et ils poursuivirent leur chemin.
La ville s’agitait et bruissait autour d’eux, mais une fois de plus, c’était la puanteur virulente qui frappait le plus Everard. Parmi les Saxons qui se bousculaient, il apercevait parfois un Romano-Breton qui se frayait un chemin dans la boue, l’air dédaigneux, en écartant sa tunique effrangée pour éviter tout contact avec ces sauvages. C’eût été comique si ce n’avait été pathétique.
Il y avait une auberge extraordinairement sordide installée dans les ruines d’une ancienne maison de ville en marbre. Everard et Whitcomb découvrirent que leur argent avait une haute valeur, en cet endroit où les échanges se faisaient encore en nature dans la plupart des cas. En offrant quelques tournées générales, ils obtinrent tous les renseignements qu’ils voulurent. Le palais du roi Hengist s’élevait près du centre de la ville… ce n’était pas un vrai palais, mais un vieux bâtiment qu’on avait embelli de façon déplorable sous l’influence de cet étranger. Stane… non que notre roi bon et fort soit une fillette, ne vous méprenez pas, étranger… tenez, rien que le mois dernier… oui, Stane ! Il habite la maison voisine. Un garçon bizarre, certains disent que c’est un dieu… en tout cas, il sait choisir les filles… oui, on dit que c’est lui qui manigance toutes ces histoires de paix avec les Bretons. Il nous en arrive de plus en plus, de ces malins, au point qu’un honnête homme ne peut plus faire couler tranquillement un peu de sang… naturellement Stane est très savant, je ne voudrais rien dire contre lui, comprenez-moi bien, après tout, il peut lancer la foudre…
— Alors, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Whitcomb, quand ils eurent regagné leur chambre. On va l’arrêter ?
— Non… je doute que ce soit possible. J’ai un vague plan, mais il faudrait deviner ce qu’il a réellement l’intention de faire. Voyons si nous pouvons obtenir audience. (En se levant de la paillasse qui lui servait de lit, Everard se gratta.) Diable ! Ce qu’il faut, à cette époque, ce n’est pas de l’instruction, c’est de la poudre insecticide !
La maison avait été restaurée avec soin, sa façade à colonnes, blanche, paraissait propre au point que c’était pénible, au milieu de toute cette saleté. Deux gardes, debout sur les degrés, se mirent sur la défensive à l’approche des Patrouilleurs. Everard leur donna de l’argent et leur raconta qu’il avait des nouvelles qui ne manqueraient pas d’intéresser le sorcier.
— Dites-lui : L’homme de demain . C’est un mot de passe. Compris ?
— Ça ne veut rien dire, protesta le garde.
— Les mots de passe ne veulent jamais rien dire, répondit Everard d’un ton hautain.
Le Saxon s’éloigna dans un cliquetis métallique en hochant tristement la tête. Toutes ces idées nouvelles !
— Etes-vous sûr que ce soit très astucieux ? demanda Whitcomb. Il va se tenir sur ses gardes, à présent.
— Je sais qu’un personnage de son importance ne perdrait pas son temps pour un étranger quelconque. L’affaire presse, mon vieux ! Jusqu’à présent, il n’a rien fait de permanent, pas même assez pour que sa légende se perpétue. Mais si le roi Hengist réalisait une véritable alliance avec les Bretons…
Le garde revint, grommela quelque chose et les conduisit en haut des marches, puis à travers le péristyle. Au-delà se trouvait l’atrium, une pièce de bonne taille où des tapis modernes en peau d’ours faisaient contraste avec le marbre ébréché et la mosaïque décolorée. Un homme se tenait debout devant un grossier lit de bois. A leur entrée, il leva la main et Everard aperçut le mince canon d’un désintégrateur du XXX esiècle.
— Gardez vos mains bien en vue et à l’écart de votre corps, leur dit-il doucement. Autrement, il me faudra sans doute vous anéantir en jouant les lanceurs de tonnerre.
Whitcomb eut le souffle coupé, mais Everard s’attendait assez à cette réception. Néanmoins, il se sentait l’estomac noué.
Stane le sorcier était un homme de petite taille, vêtu d’une belle tunique brodée qui devait provenir de quelque villa bretonne. Son corps mince était bien musclé, sa tête volumineuse, et ses traits d’une laideur assez plaisante sous une masse de cheveux noirs. Un sourire pincé se dessinait sur ses lèvres.
— Fouille-les, Eadgar, commanda-t-il. Prends tout ce qu’ils peuvent porter dans leurs vêtements.
Le Saxon était maladroit, mais il trouva les paralyseurs et les jeta sur le sol.
— Tu peux partir, lui dit Stane.
— Vous ne risquez rien de leur part, maître ? demanda le soldat.
— Avec ceci dans ma main ? Non, va.
Stane sourit plus largement. Eadgar s’éloigna en traînant les pieds.
« Du moins avons-nous encore l’épée et la hache, songea Everard. Mais elles ne nous serviront pas à grand-chose contre cet objet qui nous vise. »
— Ainsi, vous venez bien de demain, murmura Stane. (La sueur brilla soudain sur son front.) Cela m’intriguait. Parlez-vous l’anglais futur ?
Whitcomb ouvrit la bouche, mais Everard le devança, en improvisant, car sa vie était en jeu.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «La patrouille du temps»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La patrouille du temps» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «La patrouille du temps» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.