Poul Anderson - La patrouille du temps
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- Название:La patrouille du temps
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- Издательство:OPTA
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- Год:1956
- Город:Paris
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— Bon, bon, je plaisantais, dit Everard. Allons-y, tempus fugit , ajouta-t-il avec une préméditation qui fit faire la grimace à Mainwethering.
La Patrouille elle-même s’avéra ne connaître que peu de choses de la période obscure où les Romains avaient abandonné l’Angleterre, où la civilisation romano-bretonne s’écroulait, et où les Saxons commençaient de survenir. Elle n’avait jamais semblé importante. Le bureau de Londres de l’an 1000 envoya les documents dont il disposait, ainsi que des vêtements qui pourraient faire l’affaire. Everard et Whitcomb demeurèrent inconscients pendant une heure sous les instructeurs hypnotiques, pour en ressortir en pleine possession de la langue latine ainsi que de plusieurs dialectes saxons et jutes, et avec une connaissance suffisante des mœurs et coutumes de l’époque.
Les vêtements étaient peu pratiques : des pantalons, des chemises et des manteaux de laine grossière, des capes de cuir, un nombre infini de lanières et de lacets. De longues perruques d’un blond de lin recouvraient leurs cheveux coupés à la moderne. On ne remarquerait pas qu’ils étaient rasés de près, même au V ersiècle. Whitcomb portait une hache et Everard une épée, l’une et l’autre faites sur mesure, en acier à haut contenu de carbone, mais ils avaient plus confiance dans leurs petits pistolets paralyseurs du XXVI esiècle, dissimulés sous leurs manteaux. Ils n’avaient pas d’armures, mais dans l’un des sacs du saute-temps, il y avait des casques de motocyclistes : ils n’attireraient guère l’attention en cette époque d’artisanat au foyer, et ils étaient beaucoup plus résistants et confortables que les articles d’origine. Ils emportaient également un pique-nique substantiel et quelques jarres pleines de bière victorienne.
— Parfait. (Mainwethering consulta une montre qu’il tira de sa poche.) Je vous attendrai ici à… disons à quatre heures ? J’aurai des gardes armés, au cas où vous amèneriez un prisonnier, et nous pourrons aller ensuite prendre le thé. (Il leur serra la main.) Bonne chasse !
Everard enfourcha le saute-temps, régla les commandes sur l’année 464 après J.-C, au tumulus d’Addleton, par une nuit d’été, à minuit, et mit le contact.
4
C’était la pleine lune. Sous sa clarté, le pays dormait, vaste et désert, l’horizon borné par la noirceur d’une forêt. Quelque part, un loup hurlait. Le tumulus se trouvait déjà là – ils n’arrivaient pas assez tôt.
S’élevant sur l’appareil antigravité, ils scrutèrent les denses ténèbres d’un bois. Un hameau s’élevait à environ un kilomètre du tombeau : une bâtisse de rondins et un groupe de bâtiments plus petits, autour d’une cour. Inondé de lune, le hameau était très calme.
— Des champs cultivés, observa Whitcomb. (Il parlait à voix basse dans le silence.) Vous savez que les Saxons étaient surtout des agriculteurs, venus ici à la recherche de terres. Songez que les Bretons ont à peu près disparu de la région depuis quelques années.
— Il faut nous renseigner sur l’inhumation, dit Everard. Repartons-nous pour trouver le moment où a été élevé le tumulus ?
— Non, il est peut-être plus sûr de se renseigner maintenant où nous sommes à une date ultérieure, et où toute effervescence qui a pu régner ici s’est apaisée.
Whitcomb acquiesça ; Everard fit redescendre l’engin à l’abri d’un taillis et fit un saut de cinq heures en avant.
Le soleil était aveuglant au nord-est, la rosée restait accrochée aux longues herbes et les oiseaux faisaient un vacarme infernal. Descendus de machine, les Patrouilleurs expédièrent le saute-temps à une altitude de quinze mille mètres, où il resterait suspendu en attendant qu’ils le rappellent à eux au moyen des radio-miniatures cachées dans leurs casques.
Ils s’approchèrent ouvertement du hameau, chassant du plat de l’épée et de la hache les chiens menaçants qui grondaient autour d’eux. La cour n’était nullement pavée, mais couverte d’un épais revêtement de boue et de fumier. Deux enfants nus, les cheveux en broussaille, les regardaient du seuil d’une hutte de torchis. Une jeune fille assise au-dehors, occupée à traire une vache rabougrie, poussa un faible cri et un valet de ferme trapu, le front bas, qui donnait à manger aux porcs, saisit son javelot. Le nez pincé, Everard souhaita que certains archéologues fanatiques des vestiges et traditions des Saxons en son propre siècle pussent visiter celui-ci.
Un homme à la barbe grise, la hache à la main, apparut à la porte de la grande bâtisse. Comme tous les individus de cette période, il était de quelques bons centimètres plus petit que la moyenne du XX esiècle. Il les examina prudemment avant de leur souhaiter le bonjour. Everard eut un sourire poli.
— Je m’appelle Uffa Hundingsson, et voici mon frère Knubbi. Nous sommes des marchands du Jutland, venus ici pour commercer à Canterbury. (Il donna le nom de l’époque, Cant-warabyrig.) Partis au hasard, de l’endroit où nous avons hissé notre bateau sur la plage, nous nous sommes égarés et, après avoir tourné en rond toute la nuit, nous avons aperçu votre maison.
— Je m’appelle Wulfnoth, fils d’Aelfred, répondit le cultivateur. Entrez vous restaurer avec nous.
La salle, vaste, sombre, enfumée, était emplie d’une foule bavarde : les enfants de Wulfnoth, leurs épouses et leurs enfants, les serfs et leur famille.
Le repas, servi dans de grandes écuelles de bois, consistait en viande de porc à demi cuite. Il n’était pas difficile de lancer la conversation : ces gens étaient aussi potiniers que les paysans isolés de tout autre endroit. La difficulté était de trouver des comptes rendus vraisemblables sur ce qui se passait au Jutland. Une fois ou deux, Wulfnoth, qui n’était pas sot, leur signala des erreurs, mais Everard lui affirma :
— On vous a raconté des choses fausses. Les nouvelles se déforment singulièrement quand elles traversent la mer.
Il fut surpris d’apprendre combien il existait encore de rapports entre le vieux pays et le nouveau. Quant à la conversation sur le temps et les récoltes, elle ne différait guère de ce qu’il avait entendu dans le Middle-West, au XX esiècle.
Ce ne fut que plus tard qu’il put glisser une question au sujet du tumulus. Wulfnoth fronça les sourcils et son épouse grassouillette et édentée esquissa rapidement un signe implorant dans la direction d’une grossière idole de bois.
— Il n’est pas bon de parler de ces choses, murmura le Saxon, je regrette que le sorcier ait été enterré sur mon domaine. Mais c’était un proche de mon père qui est mort maintenant et qui n’a pas voulu se laisser dissuader.
— Le sorcier ? (Whitcomb dressa l’oreille.) Quelle histoire est-ce là ?
— Autant que vous le sachiez, grommela Wulfnoth. C’était un étranger appelé Stane qui était venu à Canterbury il y a six ans. Il devait venir de fort loin, car il ne parlait ni l’anglais ni les langues bretonnes, mais le roi Hengist l’accueillit et bientôt il apprit. Il donna au roi des présents étranges mais bénéfiques, et c’était un devin habile auquel le roi eut de plus en plus souvent recours. Personne n’osait le contrarier, car il avait un bâton qui lançait la foudre – on l’avait vu fendre des roches – et une fois, dans une bataille contre les Bretons, il avait complètement brûlé des hommes. Il y en avait qui le prenaient pour Wotan, mais cela ne se peut, puisqu’il est mort.
— Ah ! c’est ainsi, fit Everard, intéressé. Et que fit-il encore de son vivant ?
— Oh… il donna au roi de sages conseils, comme je l’ai dit. C’était son idée que nous autres du Kent nous devions cesser de repousser les Bretons et de faire venir sans cesse nos parents en plus grand nombre du vieux pays ; au contraire, nous devions faire la paix. Il pensait qu’avec notre force et leur science romaine, nous pourrions constituer ensemble un puissant empire. Il avait peut-être raison, bien que, pour ma part, je ne voie guère l’utilité de tous ces livres et de ces bains, sans parler de ce dieu bizarre en forme de croix qu’ils ont… En tout cas, il a été tué par deux messagers inconnus, il y a trois ans, et enterré ici avec des animaux sacrifiés et celles de ses possessions que ses ennemis n’avaient pas pillées. Nous lui offrons un sacrifice deux fois par an et je dois avouer que son fantôme ne nous a pas causé d’ennuis. Mais cela continue à me déplaire.
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