Poul Anderson - La patrouille du temps
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- Название:La patrouille du temps
- Автор:
- Издательство:OPTA
- Жанр:
- Год:1956
- Город:Paris
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— Bonsoir, messieurs. J’espère que vous avez fait bon voyage ? Oh ! oui… pardon… vous êtes nouveaux dans le métier, n’est-ce pas ? C’est toujours un peu déconcertant au début. Je me rappelle ma surprise lors d’une visite au XXI esiècle. Si peu anglais… C’est tout naturel, cependant, ce n’est qu’un autre aspect d’un univers sans cesse étonnant. Vous excuserez la brièveté de mon hospitalité, mais nous sommes vraiment très occupés. En 1917, un Allemand fanatique a découvert le secret du voyage dans le temps, près d’un de nos agents imprudents ; il a volé une machine et est venu à Londres pour assassiner Sa Majesté. Nous avons un mal du diable à le retrouver.
— Y parviendrez-vous ? demanda Whitcomb.
— Oui, certes. Mais c’est un fichu labeur, messieurs, surtout lorsqu’on est tenu d’opérer en secret. J’aimerais engager un enquêteur privé, mais le seul qui vaille la peine est vraiment trop intelligent et risquerait de découvrir la vérité par déduction. Il opère selon le principe que lorsqu’on a éliminé l’impossible, tout ce qui reste, si improbable que ce soit, doit être la vérité absolue – et je crains qu’il n’ait des vues très larges sur ce qui constitue l’improbable mais possible.
— Je parie que c’est le même homme qui s’occupe de l’affaire d’Addleton… ou qui s’en occupera bientôt, fit Everard. C’est sans importance ; nous savons qu’il prouvera l’innocence de Rotherhithe. Ce qui compte, c’est que, selon de fortes probabilités, nous avons là une trace d’un voyage temporel non réglementaire à l’époque saxonne.
— Oui… oui… hum ! Voici des vêtements, messieurs, et de l’argent, et des papiers, tout prêts à votre intention. Je pense parfois que vous autres, les agents mobiles, vous n’appréciez pas tout ce que les bureaux ont à fournir de travail pour l’opération même la plus infime. Hum ! Pardon. Avez-vous un plan de campagne ?
— Oui. (Everard quittait ses vêtements du XX esiècle.) Je le crois. Nous en savons tous les deux suffisamment sur l’époque victorienne pour commencer. Il faudra cependant que je reste Américain… oui, je vois que vous en avez tenu compte pour mes papiers.
Mainwethering prit un air pitoyable.
— Si l’incident du tumulus a trouvé place dans un ouvrage littéraire important, comme vous le dites, nous allons recevoir des centaines de notes à ce sujet, maintenant que nous entrons dans la période où il se déroule. Il s’est trouvé que la vôtre est arrivée la première. Il m’en est arrivé deux autres depuis, une de 1923 et une de 1960. Mon Dieu ! comme je voudrais qu’on m’autorise à avoir un secrétaire-robot !
Everard se débattait avec son costume inaccoutumé. Celui-ci lui allait assez bien, ses mesures étant déposées à ce bureau, mais il n’avait jamais encore apprécié à sa juste valeur le confort de la mode de son temps. Au diable ce gilet !
— Ecoutez, reprit-il, il se peut que l’affaire soit sans danger de conséquences. En fait, puisque nous sommes tous ici, elle a dû être sans suite. Hein ?
— Pour le moment, précisa Mainwethering. Mais réfléchissez. Vous retournez tous les deux à l’époque saxonne et vous découvrez le maraudeur. Mais vous échouez. Peut-être vous tue-t-il avant que vous ayez eu le temps de tirer vous-mêmes. Peut-être attire-t-il dans une embuscade ceux que nous envoyons pour vous succéder. Ensuite il entreprend sa révolution industrielle ou tout autre projet qu’il a en tête. L’Histoire est transformée. Vous, vous trouvant là-bas avant le point de changement, vous existez encore… même si ce n’est qu’à l’état de cadavres… mais nous, ici, nous n’avons jamais existé. Cette conversation n’a jamais eu lieu. Comme dit Horace…
— Peu importe ! fit Whitcomb en riant. Nous allons d’abord examiner le tumulus dans l’année présente, puis revenir ici pour décider de la suite.
Il se pencha pour transférer le contenu d’une valise XX esiècle dans une monstruosité faite d’étoffe à fleurs, à la Gladstone. Deux armes à mains, quelques appareils physiques et chimiques non encore inventés en son propre temps, une radio minuscule pour appeler le bureau en cas d’ennuis.
Mainwethering consulta son indicateur des chemins de fer.
Vous pouvez prendre le train de 8 heures 23, à Charing Cross, demain matin. Comptez une demi-heure pour vous rendre d’ici à la gare.
— Okay.
Everard et Whitcomb enfourchèrent de nouveau leur machine pour sauter jusqu’au lendemain et disparurent. Mainwethering soupira, bâilla, laissa ses instructions à son employé et rentra chez lui. L’employé était présent quand le saute-temps se matérialisa, à 7 heures 45 du matin.
Ce fut la première fois qu’Everard prit conscience de la réalité des voyages dans le temps. Il le savait auparavant, naturellement, il en avait été frappé, comme il se doit, mais du point de vue émotif, ce lui était resté en quelque sorte étranger. Maintenant, à parcourir au trot d’un cheval un Londres qu’il ignorait, dans un véritable hansom (pas une curiosité pour touristes, mais une voiture poussiéreuse, abîmée, qui faisait son travail), à respirer un air qui renfermait davantage de fumée que celui du XX esiècle, mais pas de vapeurs d’essence, à voir les foules qui passaient – des hommes en melon et en haut de forme, des marins couverts de suie, des femmes en jupe longue : non pas des figurants mais des êtres humains bien réels qui parlaient, transpiraient, riaient, avaient la mine sombre, vaquaient à leurs affaires – il avait le sentiment brutal et violent d’être bien là .
En ce moment, sa mère n’était pas encore née, ses grands-parents étaient deux jeunes couples se préparant à leur union, Grover Cleveland était président des Etats-Unis et Victoria, reine d’Angleterre, Kipling écrivait, et les derniers soulèvements des Indiens d’Amérique n’avaient pas encore eu lieu… C’était comme un coup de massue sur la tête.
Whitcomb acceptait le fait avec plus de calme, mais ses yeux étaient sans cesse en mouvement, comme pour absorber ce jour de la gloire de l’Angleterre.
Je commence à comprendre, dit-il à voix basse. On ne s’est jamais mis d’accord sur le point de savoir si cette période marque le triomphe des conventions rigides et sans naturel, ou si elle est la dernière fleur de la civilisation occidentale avant le début de sa flétrissure. Rien que de voir ces gens, cela me fait comprendre : c’était à la fois tout ce qu’on en a dit, le bon et le mauvais, car ce n’était pas une simple chose qui arrivait à chacun, mais bien le produit de millions de vies individuelles.
— Naturellement, cela doit être vrai de tous les âges.
Le train n’était guère surprenant, pas tellement différent des voitures de chemins de fer anglais de l’an 1954, ce qui fournit à Whitcomb l’occasion de placer quelques observations sarcastiques sur les inviolables traditions. Au bout de deux heures, le train les déposa dans une gare de village endormie, parmi des jardins de fleurs amoureusement soignés, où ils louèrent une voiture pour les conduire au château de Wyndham.
Un constable poli les fit entrer après leur avoir posé quelques questions. Ils se faisaient passer pour des archéologues
— Everard un Américain, et Whitcomb un Australien – qui avaient été fort désireux de rencontrer Lord Wyndham, et durement éprouvés de sa fin tragique. Mainwethering, qui semblait avoir des accointances dans tous les domaines, leur avait remis des lettres d’introduction signées d’une personnalité bien connue du British Muséum. L’inspecteur de Scotland Yard consentit à leur laisser examiner le tumulus.
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