Poul Anderson - La patrouille du temps

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Malheureusement, un homme seul était, bien entendu, trop limité dans ses possibilités. Il ne pouvait pas changer favorablement le monde, sauf par un hasard extraordinaire – et, plus vraisemblablement, il ne réussirait qu’à tout gâcher. Retourner en arrière pour tuer Hitler et les chefs japonais et soviétiques… pour que quelqu’un de plus rusé prenne leur place ! Peut-être l’énergie atomique resterait-elle dans l’ombre, et la floraison merveilleuse de la Renaissance vénusienne n’aurait-elle jamais lieu. Du diable si l’on savait…

Il regarda par la fenêtre. Les lumières flamboyaient devant un ciel agité ; la rue fourmillait d’autos et d’une foule pressée et anonyme ; il ne pouvait pas voir les gratte-ciel de Manhattan, de ce point, mais il savait qu’ils dressaient orgueilleusement leurs fronts vers les nuées. Et tout cela n’était qu’un simple remous de cet immense fleuve au courant irrésistible, qui se précipitait, dans un bruit de tonnerre, depuis le paisible paysage pré-humain où lui-même s’était trouvé jusqu’à l’inconcevable futur daneelien. Combien de milliards et de trillions d’êtres humains devaient vivre, rire, pleurer, peiner, espérer et mourir dans ce courant bondissant !

Il soupira, bourra sa pipe et se retourna vers la pièce. Une longue marche n’avait pas suffi à le calmer ; il avait l’esprit et le corps impatients de se mettre à l’œuvre. Mais il était tard et… Il s’approcha du rayon de livres, prit un volume plus ou moins au hasard et se mit à lire. C’était un recueil de récits des époques victorienne et édouardienne.

Une mention au passage le frappa. Il y était question d’une tragédie survenue à Addleton et de l’étrange contenu d’un ancien tumulus breton. Rien de plus. Voyage dans le temps ? Il sourit intérieurement.

Pourtant…

« Non, songea-t-il, c’est insensé. »

Cela ne ferait cependant aucun mal de vérifier. L’incident était daté de 1894, en Angleterre. Il pouvait consulter les archives du Times de Londres. Rien d’autre à faire… Probablement était-ce pour cette raison même qu’on lui avait donné ce morne travail de lecture des journaux ; pour que son esprit, irrité à force d’ennui, s’aventure dans tous les coins imaginables.

Il se trouvait sur le perron de la bibliothèque publique au moment où elle ouvrit ses portes.

Le compte rendu se trouvait là, daté du 25 juin 1894, et les articles continuaient pendant les jours suivants. Addleton était un village du Kent, remarquable principalement par son château du XVII esiècle, appartenant à Lord Wyndham, et par un tumulus d’âge indéterminé. Le lord, archéologue amateur mais enthousiaste, y avait procédé à des fouilles, en compagnie d’un certain James Rotherhithe, spécialiste du British Museum, qui se trouvait être son parent. Ils avaient mis au jour une chambre funéraire saxonne, sans grand intérêt : quelques objets artisanaux, presque entièrement pourris de rouille, des ossements d’hommes et de chevaux. Il y avait également un coffre dans un état de conservation surprenant, renfermant des lingots d’un métal inconnu, qu’on présumait être un alliage de plomb ou d’argent. Mais Lord Wyndham était tombé gravement malade, présentant les symptômes d’un empoisonnement mortel ; Rotherhithe, qui avait à peine jeté un coup d’œil dans le coffre, ne s’était trouvé nullement affecté, et les circonstances avaient suggéré qu’il avait fait prendre à son compagnon une dose dangereuse d’un poison oriental mystérieux. Scotland Yard l’avait arrêté à la mort de Lord Wyndham, survenue le 25. La famille de Rotherhithe s’était adressée à un détective-conseil bien connu qui était parvenu à démontrer, par un raisonnement très astucieux suivi d’expériences sur des animaux, que l’accusé était innocent et que l’agent de la mort était une « émanation nocive » provenue du coffre. On avait jeté la boîte et son contenu dans la Manche. Félicitations mutuelles. Et, en fondu, une fin satisfaisante.

Everard restait tranquillement assis dans la longue et silencieuse salle. Le récit n’était pas assez explicite. Mais il était extrêmement suggestif, à tout le moins.

Cependant, pourquoi le bureau victorien de la Patrouille n’avait-il pas enquêté ? Ou bien l’avait-il fait ? Sans doute. Naturellement, il n’avait pas publié ses découvertes.

En tout cas, il valait mieux envoyer une note.

De retour en son appartement, il prit l’une des petites navettes messagères qu’on lui avait remises, y déposa un rapport et régla les commandes pour le bureau de Londres au 25 juin 1894, jour du premier compte rendu dans le Times . Quand il eut pressé le dernier bouton, la boîte disparut, dans un souffle d’air qui vint combler l’espace qu’elle avait occupé.

Elle revint presque instantanément. Everard l’ouvrit et en tira une feuille de papier mince couverte de caractères de machine, bien lisibles – oui, bien sûr, la machine à écrire était déjà inventée à cette époque. Il la parcourut avec la promptitude qu’on lui avait enseignée.

Cher Monsieur,

En réponse à votre lettre du 6 septembre 1954, nous tenons à vous en accuser réception et à vous féliciter de votre diligence. Cette affaire vient juste de commencer ici, mais nous sommes actuellement fort occupés à prévenir l’assassinat de Sa Majesté, ainsi que concernés par la question des Balkans, le commerce de l’opium avec la Chine, etc. Bien que nous puissions évidemment conclure les affaires courantes juste avant de revenir à celle-ci, il est bon d’éviter les faits étranges, comme de se trouver en deux endroits presque en même temps, ce qui pourrait se remarquer. Nous serions donc très heureux si vous-même, ainsi qu’un agent britannique qualifié, pouviez nous venir en aide. Sauf contrordre, nous vous attendons, 14 B, Old Osborne Road, le 26 juin 1894, à minuit.

Veuillez croire, Monsieur, à nos sentiments les plus dévoués.

J. Mainwethering.

Suivait un tableau de coordonnées spatio-temporelles, d’un effet inattendu, après ce style fleuri.

Everard téléphona à Gordon, obtint son accord et passa commande d’un saute-temps au magasin de la « Société ». Il envoya ensuite une note à Charles Whitcomb, en 1947, et reçut un unique mot en réponse : « Entendu. » Il alla prendre livraison de l’engin.

Cela rappelait une moto, sans roues et sans guidon. Il y avait trois selles et un élément propulseur antigravité.

Everard régla les commandes sur l’époque de Whitcomb, effleura le bouton principal et se trouva dans un autre entrepôt.

Londres, 1947. Il resta assis un moment, songeant qu’à ce même moment, il se trouvait lui-même, de sept ans plus jeune, à l’université, aux Etats-Unis. Puis Whitcomb apparut et lui serra la main.

— Content de vous revoir, mon vieux. Son visage hagard s’illumina de cet étrange et attirant sourire qu’Everard avait appris à connaître. Donc… chez Victoria, hein ?

— Exact. Embarquez.

Everard procéda à un nouveau réglage. Cette fois, il arriverait dans un bureau. Un bureau intérieur, tout à fait privé.

Le bureau jaillit autour de lui. Le mobilier de chêne avait une lourdeur inattendue, ainsi que l’épais tapis et les manchons incandescents au gaz. Les lampes électriques existaient déjà, mais Dalhousie Roberts était une firme réputée pour sa solidité et son esprit conservateur.

Mainwethering lui-même se leva de son fauteuil pour les accueillir. C’était un homme corpulent, d’aspect pompeux, avec des favoris en broussaille et un monocle. Toutefois, il se déplaçait en donnant une impression de puissance. Son accent d’Oxford était si poussé qu’Everard le comprenait difficilement.

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