Poul Anderson - L'autre univers

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Everard soupira, fit taire sa conscience et se mit à mentir.

L’attaque eut lieu ce même après-midi.

Van Sarawak avait repris courage et apprenait activement l’afallonien avec Deirdre. Ils se promenaient dans le jardin, la main dans la main, s’arrêtant pour nommer les objets et conjuguer les verbes. Everard les suivait en se demandant vaguement s’il n’était pas de trop, mais beaucoup plus intéressé par le problème de la récupération de son saute-temps.

Le ciel pâle et sans nuages répandait une brillante clarté. Un érable se dressait, écarlate, et les feuilles jaunies jonchaient la pelouse desséchée. Un vieil esclave ratissait la cour sans se fatiguer, un garde encore jeune, de race indienne, paressait, son fusil en bandoulière, et une paire de chiens limiers sommeillaient en toute dignité sous une haie. Une scène paisible – il était difficile de croire que des hommes pussent penser à tuer, de l’autre côté des murs.

Mais l’homme est toujours l’homme, dans toutes les Histoires. Cette civilisation n’avait peut-être pas la brutale volonté ni la cruauté raffinée de la civilisation occidentale ; par certains côtés, elle paraissait même singulièrement innocente. Pourtant, ce n’était pas faute d’essayer. Et, dans ce monde, il se pouvait que jamais science digne de ce nom ne prît naissance et que l’homme y répétât sans cesse le cycle épuisant de la guerre, de l’empire, de la décadence et de la guerre encore. Dans le futur du monde d’Everard, la race avait fini par y échapper.

Avec quel profit ? Il ne pouvait sincèrement affirmer que ce continuum fût meilleur ou pire que le sien. Il était simplement différent ; et ces gens n’avaient-ils pas droit à l’existence tout autant que ses congénères voués éternellement au néant s’il échouait ?

Il hocha la tête et ses poings se serrèrent. C’était trop vaste. Aucun homme ne devrait se trouver devant un tel dilemme.

Il savait qu’en définitive, ce ne serait pas un sentiment abstrait du devoir qui le ferait agir, mais bien le souvenir des petites choses et des petites gens.

Ils contournèrent la maison et Deirdre montra la mer :

— Awarlann, dit-elle. (Ses cheveux dénoués faisaient une longue flamme dans le vent.)

— Cela veut-il dire « l’océan », « l’Atlantique », ou simplement « l’eau ? » demanda Van Sarawak en riant. Allons voir. (Il l’entraîna vers la plage.)

Everard les suivit. Une sorte de vedette à vapeur, longue et rapide, bondissait sur les vagues, à un kilomètre de la côte. Des mouettes volaient en un tourbillon d’ailes blanches et de cris aigus. Il songea que s’il avait été le responsable, il y aurait eu un navire de guerre posté là devant.

Etait-il même obligé de prendre une décision ? Il y avait d’autres Patrouilleurs dans l’antiquité préromaine qui voudraient rentrer eux aussi dans leur propre époque et…

Il se raidit. Un frisson le parcourut.

Ils reviendraient, s’apercevraient de ce qui était arrivé et s’efforceraient de corriger les événements. Si l’un d’entre eux réussissait, ce monde-ci disparaîtrait de l’espace-temps, et lui-même par ricochet .

Deirdre s’immobilisa. Everard, transi dans sa sueur, remarqua à peine ce qu’elle fixait des yeux, avant de l’entendre pousser un cri et de la voir lever la main. Alors il la rejoignit et scruta les eaux.

La vedette approchait, crachant étincelles et fumée par sa haute cheminée, et le serpent doré de sa proue scintillait. Il distinguait les petites silhouettes des hommes à bord, et quelque chose de blanc, avec des ailes. L’objet s’éleva dans l’air au-dessus de la poupe, et prit de l’altitude, entraîné par un câble. Un planeur ! L’aéronautique celtique avait au moins atteint ce point…

— C’est joli, dit Van Sarawak. Sans doute ont-ils des ballons.

Le planeur lâcha sa remorque et descendit vers la côte. Un des gardes sur la plage cria. Les autres accoururent de la maison, le soleil accrochant des éclairs aux canons de leurs armes. La vedette fonça vers la côte et le planeur atterrit, creusant un sillon dans le sable.

Un officier hurla en faisant signe aux travailleurs de reculer. Everard aperçut le visage de Deirdre, pâle et ahuri. Puis une tourelle pivota sur le planeur – un coin de son cerveau lui dit qu’elle devait être actionnée à la main — et un canon tonna.

Everard s’aplatit sur le sable.

Van Sarawak fit de même, entraînant la jeune fille dans sa chute. La mitraille se fit un chemin sanglant parmi les soldats afalloniens.

Puis il y eut une fusillade rageuse. Des hommes descendaient du planeur, des hommes au visage foncé, portant des rubans et des sarongs. L’Hinduraj ! songea Everard. Ils échangèrent des coups de feu avec les gardes survivants qui s’étaient rassemblés autour de leur capitaine.

Ce dernier poussa un cri et partit à la charge. Everard leva la tête et le vit presque parvenu à la hauteur du planeur et de son équipage. Van Sarawak bondit pour se précipiter dans la bagarre. Everard le prit par la cheville et le tira au sol.

Lâchez-moi !

Le Vénusien se débattait. Il sanglotait presque. Le bruit de la bataille emplissait le ciel.

— Non, espèce d’idiot ! C’est à nous qu’ils en ont. Et cet idiot de capitaine a fait la plus grosse imbécillité possible…

Everard donna une gifle à son ami et releva les yeux.

La vedette, à faible tirant d’eau et propulsée par hélice, était montée sur la plage et vomissait des hommes en armes. Les Afalloniens se rendirent compte un peu trop tard qu’ils avaient déchargé leurs armes et se trouvaient pris à revers.

— Venez ! (Everard fit lever Deirdre et Van Sarawak.) Il faut partir d’ici… aller chez les voisins…

Un détachement de l’équipage le vit et fit demi-tour. Une balle s’aplatit avec un bruit mat dans le sable. Autour de la maison, des esclaves hurlaient. Les deux limiers se précipitèrent et furent fauchés par les balles.

Everard pivota pour s’enfuir. Accroupi et en zigzag, c’était le moyen… franchir le mur et sauter sur la route ! Il y serait peut-être parvenu, mais Deirdre trébucha et tomba. Van Sarawak s’arrêta et se planta devant elle en grondant. Everard freina brutalement, mais il était trop tard. Ils étaient sous la menace des armes.

Le chef des hommes sombres aboya quelque chose à l’adresse de la jeune fille. Elle s’assit et lui répondit d’un ton de défi. Il eut un rire bref, et montra du pouce la vedette.

— Que nous veulent-ils ? demanda en grec Everard.

— C’est à vous qu’ils en ont. (Elle le regarda, horrifiée.) A vous deux… L’officier dit quelque chose. Et à moi, pour traduire… Non !

Elle se débattait entre les bras qui la maintenaient et griffa un homme au visage. Le poing d’Everard décrivit un arc court qui s’acheva par un bruit d’écrasement bien satisfaisant sur un nez. Cela ne pouvait pas durer ; une crosse de fusil s’abattit sur sa tête. Il n’eut que vaguement conscience qu’on l’emportait à bord de la vedette.

L’équipage abandonna le planeur, repoussa le bateau en eau profonde, puis démarra à pleine vitesse. Ils laissèrent sur place les cadavres des gardes, mais ils emmenèrent leurs propres morts.

Everard, assis sur un banc du pont mouvant, regardait s’amincir la ligne côtière. Ses idées se clarifiaient. Deirdre pleurait sur l’épaule de Van Sarawak qui s’efforçait de la consoler. Un vent bruyant et glacé soufflait en travers des vagues, les souffletant d’embruns.

Everard recouvra ses mouvements lorsque deux blancs sortirent de la cabine. Ce n’étaient pas des Asiatiques, mais des Européens. Quant au reste de l’équipage aux traits caucasiens… Du maquillage !

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