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Kim Robinson: Chroniques des années noires

Здесь есть возможность читать онлайн «Kim Robinson: Chroniques des années noires» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2003, ISBN: 2-258-06039-7, издательство: Presses de la Cité, категория: Альтернативная история / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Kim Robinson Chroniques des années noires

Chroniques des années noires: краткое содержание, описание и аннотация

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Quelle aurait été l’histoire du monde si l’Europe chrétienne avait disparu au Moyen Age, ravagée par la peste ? L’Islam et la Chine seraient devenus les civilisations dominantes, découvrant l’Amérique, se faisant la guerre, inventant le chemin de fer et l’atome, cherchant à l’emporter, à imposer la foi de Mahomet, Bouddha ou Confucius… A travers les destins de trois personnages — un sentimental, un révolté et un intellectuel —, Kim Stanley Robinson dépeint de façon étonnamment réaliste sept cents ans de l’histoire d’un univers foisonnant, où les aventures individuelles se mêlent à la trame historique et se répondent à travers les siècles et les continents. D’abord simple soldat dans l’armée de Tamerlan, Bold rencontrera Kyu, un jeune eunuque noir, et I-Chi, une restauratrice chinoise en quête des plats les meilleurs. Incendies, inondations, épidémies, guerres, révoltes, le destin va jouer avec ces personnages et les entraîner, au fil des siècles et de leurs diverses réincarnations, dans des aventures fascinantes. A la fois roman d’initiation et vrai-faux roman historique, est un livre profondément original, une somme impressionnante d’érudition et d’imagination ainsi qu’un merveilleux plaidoyer pour la paix dans le monde et la beauté de la vie.

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Les vallées étaient orientées vers le sud et l’est. Bien que son parcours s’inscrivît nettement dans son esprit, il se rendit compte qu’il ne se rappelait pas suffisamment les semaines passées pour être sûr de l’endroit où il était par rapport à la porte de Moravie ou au khanat de la Horde d’Or. À partir de la mer Noire, ils avaient chevauché pendant une dizaine de jours vers l’ouest, non ? C’était comme s’il essayait de se souvenir d’une vie passée.

Cela dit, il se pouvait qu’il aille vers l’empire byzantin, approchant de Constantinople par le nord. Assis, le dos rond, devant son feu comme tous les soirs, il se demanda si Constantinople serait morte, elle aussi. Si la Mongolie était morte, si tout le monde sur Terre était mort. Le vent soufflait dans les buissons en mugissant comme un fantôme. Bold sombra dans un sommeil agité. Il se réveilla au beau milieu de la nuit pour s’assurer que les étoiles étaient toujours là, et remit du bois sur son feu. Il avait froid.

Au petit matin, le fantôme de Tamerlan était planté de l’autre côté du feu, la lueur des flammes dansant sur son visage sévère. Ses yeux étaient si noirs qu’on aurait dit de l’obsidienne et que des étoiles y brillaient.

— Alors, fit sombrement Tamerlan. Tu as réussi à te sauver.

— Oui, murmura Bold.

— Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu ne veux pas reprendre la chasse ?

C’était une chose qu’il avait dite à Bold, autrefois. À la fin, Tamerlan était si fatigué qu’il avait fallu le transporter sur une litière, mais il ne lui serait jamais venu à l’idée de s’arrêter. Lors de son dernier hiver, il avait envisagé soit d’aller vers l’est au printemps, attaquer la Chine, soit vers l’ouest, attaquer les Francs. Au cours d’un gigantesque festin, il avait soupesé les avantages et les inconvénients de chacun des deux plans de campagne. Puis il avait regardé Bold. Quelque chose, sur son visage, avait amené le khan à élever sa voix puissante, encore forte malgré la maladie, le faisant sursauter.

« Qu’est-ce qui ne va pas, Bold ? Tu ne veux pas reprendre la chasse ? »

Cette fois-là, Bold avait répondu :

« Toujours, grand khan. J’étais là quand nous avons conquis le Ferghana, le Khorasan, le Sistan, le Kharezm et le Gulistan. Je suis d’accord pour repartir à la conquête. »

Tamerlan avait éclaté d’un rire furieux.

« Mais vers où, cette fois, Bold ? Vers où ? »

Bold, qui n’était pas tombé de la dernière pluie, avait haussé les épaules.

« Pour moi, grand khan, c’est pareil. Et si vous jouiez ça à pile ou face ? »

Ce qui lui avait valu un nouveau rire, une place au chaud dans l’écurie, cet hiver-là, et un bon cheval pour faire campagne. Puis, au printemps de l’année 784, ils s’en étaient allés vers l’ouest.

À présent, de l’autre côté du feu, aussi réel que s’il avait été vivant, le fantôme de Tamerlan regardait Bold d’un air de reproche.

— J’ai joué à pile ou face, comme tu me l’avais conseillé, Bold. Mais la pièce a dû tomber du mauvais côté.

— La Chine aurait peut-être été pire, répondit Bold.

Tamerlan ricana méchamment.

— Je ne vois pas comment ç’aurait pu être pire ! Tué par la foudre ? Qu’aurait-il pu m’arriver de pire ? C’est ta faute, Bold. La tienne et celle de Psin. C’est vous qui avez amené la malédiction de l’Ouest avec vous. Vous n’auriez jamais dû revenir. Et j’aurais dû partir pour la Chine.

— Peut-être.

Bold ne savait pas comment se débarrasser de lui. Les fantômes en colère devaient être affrontés autant qu’apaisés. Mais ces yeux d’un noir de jais, aussi brillants que des étoiles…

Soudain, Tamerlan se mit à tousser. Il porta la main à sa bouche et cracha quelque chose de rouge. Il regarda sa main puis la tendit vers Bold pour lui montrer : un œuf rouge.

— C’est à toi, dit-il en le lançant par-dessus les flammes dans sa direction.

Bold se tortilla pour l’attraper et se réveilla. Il eut un gémissement. Il était clair que le fantôme de Tamerlan n’était pas heureux. Errant entre les mondes, rendant visite à ses vieux soldats comme n’importe quel prêta… D’une certaine façon, c’était pathétique, mais Bold n’arrivait pas à chasser sa peur. L’esprit de Tamerlan recelait un grand pouvoir, dans quelque royaume qu’il fût. Il pouvait tendre la main dans ce monde et attraper le pied de Bold à tout moment.

Ce jour-là, Bold s’aventura vers le sud dans un brouillard de souvenirs, voyant à peine la campagne devant lui. La dernière fois que Tamerlan lui avait rendu visite, dans les écuries, cela avait été pénible, parce que le khan ne pouvait plus monter à cheval. Il avait regardé une solide jument noire comme s’il s’était agi d’une femme, lui avait caressé le flanc et avait dit à Bold :

« Le premier cheval que j’ai volé ressemblait exactement à celui-ci. J’ai commencé dans la misère. La vie était dure. Dieu a placé un signe sur moi. Mais il aurait quand même pu me faire mourir à cheval. »

Il avait braqué son regard intense sur Bold, un œil légèrement plus haut et plus grand que l’autre, comme dans le rêve. Sauf que, dans la vie, il avait les yeux marron.

La faim obligeait Bold à continuer la chasse. Mais Tamerlan, ce fantôme affamé, n’avait plus besoin de manger ; contrairement à Bold. Tout le gibier fuyait vers le sud, le long des vallées. Un jour, du haut d’une crête, il vit une nappe d’eau, couleur de bronze. Un grand lac, ou une mer. De vieilles routes le menèrent par un autre col, dans une autre ville.

Là encore, il n’y avait que des morts. Tout était immobile, silencieux. Bold s’aventura dans des rues vides, entre des bâtiments vides, sentant les mains froides des prêtas courir le long de son dos.

Sur la colline, au centre de la cité, se dressaient les ruines de temples blancs, pareils à des os blanchis par le soleil. En les voyant, Bold décida qu’il avait trouvé la capitale de ce pays mort. Il avait marché depuis les villes périphériques de pierre grossière jusqu’aux temples de marbre blanc, lisse, de la capitale, pour s’apercevoir qu’il n’y avait pas de survivants. Un brouillard blanc emplissait sa vision, il erra dans les rues crayeuses, gravit la colline du temple pour plaider sa cause auprès des dieux locaux.

Sur le plateau sacré, trois petits temples en flanquaient un plus grand, une splendeur rectangulaire avec des doubles rangées de colonnes lisses sur les côtés, soutenant un toit de marbre étincelant. Sous les avancées du toit, des silhouettes sculptées se battaient, défilaient, volaient, gesticulaient, dans un grand tableau de pierre décrivant le peuple disparu, ou ses dieux. Bold s’assit sur le socle de marbre d’une colonne à long chapiteau et leva les yeux vers les sculptures de pierre, regardant ce monde pétrifié.

Pour finir, il entra dans le bâtiment en priant à haute voix. Tout compte fait, contrairement aux grands temples de pierre du Nord, ce n’était pas un lieu de réunion ; il n’y avait pas de squelettes à l’intérieur. En vérité, il paraissait abandonné depuis de nombreuses années. Des chauves-souris étaient accrochées aux poutres, et l’obscurité était trouée par des rayons de soleil filtrant à travers les tuiles cassées du toit. À l’autre extrémité du temple, une sorte d’autel avait été érigé en hâte. Une unique chandelle s’y consumait dans un pot d’huile. Leur dernière prière, qui brûlait encore, longtemps après leur mort.

Bold n’avait rien à offrir en sacrifice, et le grand temple blanc se dressait, silencieux, au-dessus de lui.

— Parti, parti, parti au-delà, parti complètement au-delà. Complet éveil ! Ainsi soit-il !

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