Robert Silverberg - Avec César dans les Bas-Fonds

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Avec César dans les Bas-Fonds: краткое содержание, описание и аннотация

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Il était désormais de la responsabilité de Faustus de ramener l’ambassadeur de Justinianus au palais Séverin où il serait en sécurité, avant de rejoindre la chancellerie et y attendre la suite des événements. Mais Menandros ne semblait pas se rendre compte de la gravité de la situation. Il était fasciné par le tumulte de la rue et, en touriste inconscient qu’il était, il voulait se rendre au Forum pour être au plus près de l’action. Faustus dut aller au-delà des limites de la courtoisie diplomatique pour l’obliger à abandonner cette idée saugrenue et lui faire prendre le chemin de ses propres quartiers. Menandros accepta à contrecœur, mais uniquement après avoir assisté au spectacle d’une phalange de prétoriens se frayant un chemin dans la foule en assommant tous ceux qui se comportaient de manière indécente.

Faustus fut le dernier des officiels de la Chancellerie à arriver aux quartiers généraux administratifs situés en face du palais royal. Le chancelier, Licinius Obsequens, l’accueillit froidement. « Où étiez-vous passé, Faustus ?

— J’étais avec l’ambassadeur Menandros, je lui faisais visiter les Bas-Fonds », répondit Faustus tout aussi froidement. Il ne portait guère dans son cœur Licinius Obsequens, un riche Napolitain qui s’était frayé son chemin dans la hiérarchie grâce à quelques pots-de-vin, et il sentait que de toute façon, ni lui ni Licinius Obsequens ne garderaient leur poste à la Chancellerie. « L’ambassadeur avait très envie de visiter le temple de Priape et d’autres endroits du même genre, ajouta-t-il avec une pointe de malice. On l’y a donc emmené. Comment pouvais-je deviner que l’empereur allait mourir aujourd’hui ?

— « On », Faustus ?

— Le César Maximilianus et moi-même. »

Les yeux jaunes de Licinius se plissèrent. « Bien entendu. Votre bon ami, le César. Et où se trouve-t-il à présent, si je puis me permettre ?

— Il nous a quittés dès que la nouvelle de la mort de Sa Majesté nous est parvenue là-bas. J’ignore où il se trouve en ce moment. Au palais impérial, j’imagine. » Il marqua une pause. « Et le César Héraclius, notre empereur désormais, quelqu’un a-t-il eu de ses nouvelles ?

— Il se trouve sur la frontière du nord, dit Licinius.

— En fait, non. Il était dans son pavillon de chasse près du lac Nemorensis. Il ne s’est jamais rendu au nord. »

Licinius semblait visiblement déstabilisé. « Êtes-vous sûr de ce que vous avancez, Faustus ?

— Absolument. C’est là que je lui ai fait parvenir un message l’autre nuit, il est revenu en ville pour rencontrer l’ambassadeur Menandros. Il se trouve que j’étais présent à ce moment-là. » Un rictus de surprise s’afficha sur le visage bovin de Licinius.

Faustus commençait à y prendre plaisir. « Le César est reparti hier matin à son pavillon. Un peu plus tôt aujourd’hui, après avoir été informé de la gravité de l’état de santé de Sa Majesté, je lui ai fait envoyer un deuxième message lui demandant de revenir à Rome. Je n’en sais pas plus à cette heure.

— Vous saviez que le César était parti à la chasse et non sur la frontière et vous ne m’avez pas tenu informé ? »

Faustus répondit avec une certaine condescendance. « J’étais extrêmement occupé avec l’ambassadeur grec. Il s’agit d’une tâche compliquée. J’étais loin de me douter que vous n’étiez pas au courant des faits et gestes du César Héraclius. J’ai sans doute pensé que lorsqu’il était à Rome il y a deux jours, il avait certainement pris la peine de rencontrer le chancelier de son père pour prendre des nouvelles de sa santé mais, de toute évidence, cela ne lui a pas traversé l’esprit, c’est pourquoi… »

Il s’arrêta là. Asellius Proculus, le préfet de la garde prétorienne, venait de se frayer un chemin dans la pièce. Que le préfet de la garde prétorienne vienne à la Chancellerie était exceptionnel, qu’il vienne ici le jour de la mort de l’empereur était pratiquement impensable. Licinius Obsequens, adoptant l’attitude d’un homme cerné, le fixait avec consternation.

« Asellius ? Que…

— Un message pour vous, dit le préfet prétorien d’une voix rauque. Du lac Nemorensis. » Il fit un signe du pouce et un homme portant l’uniforme vert des messagers impériaux s’avança vers eux en titubant. Il était hagard, le regard vitreux et la tenue débraillée, comme s’il avait couru sans répit depuis le lac. Il tira de sa tunique un rouleau de parchemin pour le tendre d’une main tremblante à Licinius Obsequens. Ce dernier le lui extirpa des mains, le lut jusqu’au bout, puis le lut une nouvelle fois. Lorsque le chancelier se tourna vers Faustus son visage potelé s’était affaissé sous le choc.

« Que dit-il ? » demanda Faustus. Licinius semblait avoir du mal à articuler ses mots.

« C’est au sujet du César, dit Licinius. Sa Majesté l’empereur, je veux dire. Il est blessé. Un accident de chasse, ce matin. Il est resté à son pavillon. Les chirurgiens impériaux ont été appelés auprès de lui.

— Blessé ? C’est sérieux ? »

Licinius lui répondit par un regard vide. « Blessé. Il n’en dit pas plus. Le César a été blessé lors d’une partie de chasse. L’empereur – car il est bien notre empereur désormais, non ? »

Le chancelier semblait assommé, comme s’il venait d’être victime d’une attaque. Il s’adressa au messager. « As-tu d’autres détails à nous donner ? Ses blessures sont-elles sérieuses ? L’as-tu vu de tes propres yeux ? Qui dirige les opérations sur place ? » Mais le messager n’en savait pas plus. Un des gardes du César lui avait confié le message en lui disant de l’apporter au plus vite à la capitale ; il ne pouvait rien dire de plus.

Quatre heures plus tard, Faustus discutait à table avec l’ambassadeur Menandros dans les quartiers de ce dernier au palais Séverin. « Les messages nous sont parvenus du lac tout l’après-midi, dit Faustus. Blessé, d’abord. Puis, gravement blessé. Puis des détails de sa blessure : la lance d’un de ses propres hommes lui aurait traversé le corps au cours d’une mêlée confuse causée par la ruade d’un cheval au mauvais moment lors de la mise à mort d’un sanglier. Puis vint un autre message, une demi-heure plus tard : les chirurgiens étaient optimistes. Puis, le César Héraclius se meurt. Et enfin, le César Héraclius est mort.

— Ne devriez-vous pas dire l’empereur Héraclius ? demanda Menandros.

— Il est difficile de savoir qui de l’empereur Maximilianus à Rome ou du César Héraclius au lac Nemorensis est mort le premier. Je suppose que l’on pourra toujours vérifier cela plus tard. Mais cela ne change rien à l’affaire, sinon pour les historiens. Quand on est mort on est mort. Héraclius César ou Héraclius Augustus, toujours est-il qu’il est mort, et que son frère devient notre prochain empereur. Vous imaginez un peu ? Maximilianus va devenir empereur. Il n’y a pas si longtemps, il se vautrait au milieu d’une orgie avec vous dans le bassin du Baptai, et voilà qu’il se retrouve empereur. Maximilianus ! Devenir empereur était bien la dernière chose à laquelle il s’attendait.

— Cet oracle le lui avait pourtant annoncé », dit Menandros.

Faustus fut parcouru par un frisson. « Mais oui ! Oui, par Isis, oui ! Et Maximilianus s’était emporté, comme si l’homme lui avait lancé un sort. Peut-être l’a-t-il fait après tout. » Il se servit une autre coupe de vin en tremblant. « Empereur ! Maximilianus »!

— L’avez-vous revu depuis ?

— Non, pas encore. Je ne pense pas qu’il soit judicieux de le brusquer.

— Vous êtes son ami le plus proche, pourtant.

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