Lois Bujold - Opération Cay

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Environ deux cents ans avant la naissance de Miles…
Leo Graf, spécialiste des soudures en milieu spatial, est envoyé par sa compagnie dans une station orbitale pour y enseigner son art aux ingénieurs qui y vivent. Il découvre sur place une réalité déconcertante : ses élèves sont des Quaddies, des êtres dotés de quatre bras. Bien que leur « humanité » ne fasse aucun doute pour qui les côtoie, la compagnie n’entend pas conférer le moindre droit à cette main-d’oeuvre gratuite et servile. Jusqu’au jour où…
Prix Nebula 1988.

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— Tenez… si vous voulez le manifeste…

— C’était censé être des barres de combustible…

La taille des cylindres correspondait, à peu près. Ils n’en auraient tout de même pas changé le conditionnement ? Leo entra les références des barres sur la console – désignation de l’article, quantité…

— Ils gargouillent, dit le quaddie en souriant.

— Ils gargouillent ?

Leo regarda le numéro de série qui venait de s’inscrire sur son écran, puis celui des cylindres. C’étaient les mêmes. Et pourtant… Non ! G77618PD pour l’un, G77681PD pour l’autre. Rapidement, il tapa le numéro inscrit sur les cylindres. Leo mit quelques secondes à comprendre ce qu’il avait sous les yeux.

— De l’essence ! s’exclama-t-il enfin. De l’essence ! Ces crétins ont expédié dix tonnes d’essence à une station spatiale !

— Qu’est-ce que c’est ? demanda le quaddie.

— L’essence ? C’est un hydrocarbure qu’on utilise en gravispace pour faire marcher les Land Rover. Un sous-produit du craquage pétrochimique. L’oxygène sert d’oxydant. C’est un liquide inflammable, et explosif ! Pour l’amour du ciel, assure-toi que personne n’ouvre ces cylindres.

— Oui, monsieur, promit le quaddie, impressionné par sa véhémence.

Loris, le superviseur de l’équipe, arriva à cet instant dans la baie, suivi d’un groupe de quaddies appartenant à son service.

— Tiens, bonjour, Graf. Justement, je voulais vous parler. Je crois avoir commis une erreur en acceptant de passer votre commande. Des problèmes de stockage vont se poser et…

— C’est vous qui avez commandé ça ? le coupa Leo, impérieux.

— Quoi ?

Loris cligna des yeux, puis se tourna vers les cylindres que Leo indiquait de la main.

— Où sont les barres de combustible ? dit-il. On m’a dit qu’elles venaient d’arriver.

— Avez-vous rédigé vous-même cette commande ? insista Leo.

— Ben… oui. Ne m’avez-vous pas demandé de le faire ?

Leo poussa un long soupir exaspéré et lui tendit la miniconsole.

— Il y a une faute de frappe.

Loris jeta un coup d’œil sur les références et blêmit.

— Oh, nom de Dieu…

— Et ils ont honoré la commande. Si incroyable que ça puisse paraître, sans même se poser de questions ! s’écria-t-il en se passant la main dans les cheveux. Ils ont chargé la navette de dix tonnes d’essence sans s’interroger une seule seconde sur l’absurdité de l’opération !

— Ce n’est pas possible… soupira le superviseur. Il va falloir le leur renvoyer, et repasser la commande. Ça demandera environ une semaine. Heureusement, on a encore un bon stock de barres, malgré la quantité que vous utilisez pour cette mystérieuse « mission spéciale ». Je serais curieux de savoir ce que c’est, tout de même…

Je n’ai pas une semaine devant moi, songea Leo. J’ai tout au plus vingt-quatre heures…

— Je ne peux pas attendre une semaine, dit-il. Il me les faut maintenant. Commandez-les en urgence.

Conscient que son attitude finirait par éveiller les soupçons, il s’efforça de recouvrer un semblant de calme.

Le superviseur était plus vexé que coupable.

— Inutile de monter sur vos grands chevaux, Graf. C’est ma faute. J’aurai sans doute à m’en mordre les doigts, mais il serait ridicule de faire payer un voyage supplémentaire à mon service alors qu’on peut attendre. Eh, les gosses ! lança-t-il aux quaddies. Arrêtez de décharger. Il y a eu erreur, il faut renvoyer le tout en gravispace.

Le pilote franchit l’écoutille du personnel juste à temps pour entendre l’ordre.

— Quoi ?

Il flotta vers eux, et Leo lui expliqua le malentendu.

— On ne pourra pas les ramener au prochain voyage, décréta le pilote. Je n’ai pas assez de carburant pour repartir chargé à bloc. Ça devra attendre.

Il s’éloigna pour aller faire sa pause obligatoire à la cafétéria.

Les quaddies, ballottés entre les ordres contradictoires, se tournèrent vers Leo.

— C’est sûr, maintenant, monsieur ?

— Oui, soupira-t-il. Mais trouvez un endroit dans un module séparé pour stocker ces cylindres. On ne peut pas les laisser ici.

— Bien, monsieur.

Leo se tourna de nouveau vers Loris.

— Le problème reste entier – il me faut ces barres.

— Je suis désolé, mais vous devrez vous armer de patience. Je refuse de considérer ça comme une urgence. Van Atta va déjà m’arracher les yeux à cause de ma bourde…

— Vous pouvez mettre la facture sur le compte de ma « mission spéciale ». Je la signerai.

— Bon… j’essaierai. Mais faites gaffe… c’est à vos yeux qu’il va s’en prendre.

— Ne vous inquiétez pas pour moi. Je me débrouillerai.

Loris haussa les épaules.

— Après tout, c’est vos oignons… marmonna-t-il en s’éloignant.

Un des quaddies de l’équipe des cargos-pousseurs, qui le suivait, se retourna pour adresser un regard interrogateur à Leo. Celui-ci lui répondit en secouant sévèrement la tête, un doigt sur les lèvres. Silence !

Pivotant sur lui-même, il faillit bousculer Pramod qui patientait derrière lui.

— Oh, bon sang ! Ces manières d’arriver sans bruit derrière les gens !… cria-t-il avant de se reprendre aussitôt. Excuse-moi, je suis un peu nerveux, en ce moment. Qu’y a-t-il ?

— On a un problème, Leo.

— Évidemment. On ne me traquerait pas dans tout l’Habitat pour m’annoncer une bonne nouvelle. Enfin… Bon, que se passe-t-il ?

— Les crampons.

— Eh bien ?

— Il y a beaucoup d’assemblages, dehors, qui ont été faits avec des crampons. On était en train d’étudier le plan de démantèlement de l’Habitat pour… euh… demain…

— Oui, je sais, ne m’en parle pas.

— Et on s’est dit que ce serait bien de s’entraîner un peu pour être prêts.

— Bonne initiative.

— Et nous avons découvert qu’il est impossible d’ôter les crampons. Même avec les outils les plus puissants.

— Oh ?…

Leo, le front plissé, réfléchit quelques secondes avant de deviner l’origine du problème.

— Ils sont en métal ?

— Pour la plupart, oui.

— Et c’est pire, côté soleil ?

— Bien pire. Ceux-là, on ne pouvait même pas en faire sauter un seul. Certains d’entre eux sont carrément fondus ; ça se voit à l’œil nu. Un idiot a dû les souder.

— Ils sont soudés, en effet. Mais pas par la faute d’un idiot. Par le soleil.

— Leo, c’est impossible. Il ne fait jamais chaud au point de…

— Non, mais dans le vide, les molécules présentes à la surface des pièces s’évaporent peu à peu. Quand il y a des joints, elles migrent sur les surfaces voisines et finissent par créer un lien très solide. Un peu plus vite pour les pièces côté soleil que pour celles côté ombre. Mais certains de ces crampons doivent être en place depuis vingt ans, j’imagine.

— Que peut-on faire, alors ?

— Les couper.

Pramod secoua la tête, découragé.

— Ça va nous retarder.

— Oui. Et nous devrons aussi trouver le moyen de réagencer toutes les pièces pour la nouvelle configuration. Il nous faudra plus de crampons, ou quelque chose qui pourra les remplacer, en tout cas. Va rassembler ceux de ton équipe qui sont disponibles pour l’instant ; nous allons voir ensemble comment nous organiser.

Silver se redressa sur sa couchette d’accélération, qui devenait de plus en plus inconfortable après les huit premières heures de vol ; le menton posé sur le rembourrage, elle observa le reste de l’équipage tassé dans la cabine du cargo-pousseur. Les autres quaddies étaient aussi courbaturés qu’elle par les effets indésirables de la gravité. Seul Ti, affalé dans son fauteuil, paraissait tout à fait à l’aise.

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