Iain Banks - L'Algébriste

Здесь есть возможность читать онлайн «Iain Banks - L'Algébriste» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2006, ISBN: 2006, Издательство: Bragelonne, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'Algébriste: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'Algébriste»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Pour les humains, et les autres races à la vie brève, la galaxie est un endroit dangereux où règne une paix précaire.
Un réseau de trous de ver artificiels sert à voyager entre les étoiles. Il est maintenu sous la férule de la Mercatoria, qui s’efforce de gérer les équilibres entre espèces. Par contre, pour les
, ces formes de vie quasi-immortelles apparues peu après le Big bang, la seule chose qui importe, ce sont les géantes gazeuses où ils vaquent à leurs affaires. Le reste n’est que débris épars...
Afin de sauver son système solaire menacé par la flotte de l’Archimandrite Luseferous, le jeune Fassin Taak doit plonger dans l’atmosphère de la géante Nasqueron, à la recherche d’une très ancienne formule, d’une clé détenue par les
depuis des millions d’années. Mais ceux-ci, joyeux anarchistes avides d’informations en tous genres, ont un sens de l’humour très particulier, des habitudes déplorables comme celle de chasser à mort leur propre progéniture, et il se pourrait bien qu’ils dissimulent plus d’un secret.
La quête désespérée de Taak le conduit d’un bout à l’autre de la galaxie. Pendant ce temps, la flotte monstrueuse de Luseferous se rapproche de Nasqueron. Mais la guerre cesse d’être une activité prévisible dès que les
y sont mêlés...

L'Algébriste — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'Algébriste», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Oh ! s’exclama le Sceuri. Dans ce cas, je dois venir avec vous.

— Vous devez venir ?

— Pourquoi devriez -vous venir ? demandèrent les jumeaux.

— Eh bien, je sais où il est parti, répondit le Sceuri, comme si cela expliquait tout.

— Vous pourriez vous contenter de nous le dire, se plaignit Y’sul.

— De nous indiquer la bonne direction.

— Et nous nous débrouillerions tout seuls.

Le Sceuri s’agita dans son grand bassin en répandant de l’eau partout. Les haut-parleurs émirent une sorte de tintement aigu. Il riait.

— Oh ! oui, je pourrais me contenter de faire cela, sauf que j’ai toujours regretté que mon vieil ami Leisicrofe ait plus voyagé que moi, en particulier dans les gaz de Nhouaste. Je pense que nous devrions commencer là-bas, puisque vous n’êtes pas arrivés par le portail et que lui n’est pas reparti par là. Vous comprenez ? J’ai mes sources, je sais qu’il se passe certaines choses. Ne croyez pas pouvoir me duper, je ne suis pas stupide. Vous et votre ami Gaspilleur allez vous rendre sur Nhouaste.

— Cela m’étonnerait, répondit l’un des jumeaux d’un air dédaigneux.

Fassin était « l’ami Gaspilleur ». Les Sceuris étaient extrêmement fiers de s’être élevés au rang d’espèce technologique et galactique en dépit de la pauvreté de leur milieu. Les mondes aquatiques classiques étaient presque dépourvus de métaux facilement exploitables. De fait, les minerais y étaient le plus souvent enfouis sous une épaisse couche de glace, près du cœur rocheux de l’astre. Ainsi les habitants de ces planètes devaient-ils se contenter de ce qui leur tombait du ciel, à savoir des météorites. Ils avaient d’ailleurs cela en commun avec les Habitants des géantes gazeuses.

Atteindre l’espace dans de telles conditions était un exploit, une victoire de l’intellect sur le destin, dont les Sceuris n’étaient effectivement pas peu fiers. Ils estimaient même mériter le respect pour cela. Arriver au même résultat lorsqu’on était originaire d’une planète rocheuse était relativement trivial et aisé. C’était prévisible, pour ainsi dire. Voilà pourquoi les Sceuris appelaient les habitants de ces planètes les Gaspilleurs. Toutefois, en général, ils évitaient de le faire en leur présence.

— Pourriez-vous préciser votre pensée, ô grand A de A ? demanda l’autre moitié de Quercer & Janath.

Fassin croyait savoir à quoi pensait le Sceuri. La géante gazeuse la plus proche, Nhouaste – qui était colonisée par les Habitants, évidemment –, était, comme la majorité des planètes du même type, un monde a priori hostile aux Voyants et à tout ce qui n’était pas local. Aumapile d’Aumapile devait avoir été informé de la prochaine destination de Leisicrofe mais supposait, comme l’Habitant n’avait pas emprunté de trou de ver mercatorial – et qu’il n’avait probablement pas entrepris de long voyage infraluminique –, que celui-ci s’était d’abord rendu dans un des endroits du système qui restaient encore fermés aux Sceuris, même lorsqu’ils étaient richissimes et influents : une de ses géantes gazeuses.

— Je pense que les Travailleurs que recherche notre ami commun ont trouvé une nouvelle niche. Une niche qui ne serait plus dans l’espace, mais dans le gaz, si vous voyez ce que je veux dire, répondit le Sceuri d’une voix manifestement satisfaite.

— Des Travailleurs ? s’étonna Y’sul.

— Nous connaissons.

— Oui. Ils forment des genres d’essaims, annonça l’autre moitié de Quercer & Janath. Ils sont infra-intelligents. Ils construisent des structures aléatoires dans l’espace. Certains pensent qu’ils œuvrent pour une race d’envahisseurs depuis longtemps disparue et oubliée. On les trouve partout, mais en très petit nombre. Enfin, cela dépend. Ils sont rarement dangereux, parfois chassés pour le plaisir.

— Exactement.

Y’sul paraissait surpris.

— Vraiment ? demanda-t-il.

— Oh ! ne faites pas l’effarouché ! s’exclama leur hôte en gigotant dans l’eau comme si quelqu’un le chatouillait. Évidemment ! Comme si vous ne le saviez pas !

L’Aumapile d’Aumapile expulsa de l’eau par les deux extrémités. Une odeur de pourriture arriva jusqu’aux narines de Fassin.

— En revanche, contrairement à vous, je sais où compte se rendre notre ami par la suite. Mais je vous dirai tout une fois que je serai à bord de votre vaisseau. Les géantes gazeuses sont tellement vastes ! En plus, nous en avons quatre ! Impossible de deviner où se cache notre proie, dit le Sceuri en remuant la queue et en éclaboussant Fassin. Et vous, qu’en pensez-vous, monsieur ?

Y’sul regarda Fassin et fit onduler ses collerettes de façon imperceptible, ce qui était l’équivalent nasquéronien du hochement de tête.

Les jumeaux restèrent silencieux pendant un moment, puis commencèrent :

— Si nous vous emmenons avec nous…

— Ah ! mais j’ai mon propre vaisseau ! D’ailleurs, vous êtes dedans en ce moment même !

— Cela ne marchera pas.

— Oui, vous devrez venir dans le nôtre.

— J’en ai de plus petits ! J’en ai même plein ! Toute une panoplie !

— Cela ne changera rien. Ce sera notre vaisseau ou rien.

— C’est une condition de passage.

— Bon ! eh bien…, fit le Sceuri.

— Les passagers ne posent aucune condition.

— Aucune.

— Qu’est-ce que cela veut dire ?

— Faites-nous confiance.

— Oui, en toutes circonstances.

— Cela veut dire qu’on vous fait perdre connaissance à chaque voyage, voilà ce que cela veut dire, intervint Y’sul au grand dam de Quercer & Janath. En plus, reprit-il sans faire attention à eux, on n’est jamais certain de se réveiller là où on souhaitait se rendre.

— Mais c’est primitif ! Cela ne m’étonne vraiment pas de vous !

* * *

Onze cents vaisseaux. Ils faisaient face à onze cents vaisseaux. Tous étaient bien sûr suffisamment grands pour parcourir la distance qui séparait E-5 d’Ulubis en un temps raisonnable. Tous étaient probablement bien armés. Ulubis avait réuni moins de trois cents navires de combat en mettant à contribution toutes ses capacités industrielles. La Grande Flotte, qui était toujours en chemin, était de taille similaire. Heureusement, les appareils qui la constituaient étaient beaucoup plus puissants : il y avait des destroyers de toutes tailles, des croiseurs moyens et lourds, plus des machines vraiment énormes, des cuirassés et des vaisseaux de guerre démesurés.

Ulubis avait des frégates, des destroyers, des croiseurs légers et un vieux cuirassé baptisé Carronade. Ils avaient construit une flotte importante dans les années qui avaient suivi la destruction du portail, et des navires supplémentaires depuis que la menace de l’invasion s’était précisée, mais rien de suffisant pour faire face à quelque chose de si massif. Sans compter qu’ils avaient perdu un sixième de leur flotte en quelques minutes de combat sur Nasqueron, dont leur seul autre cuirassé. Il s’agissait pour la plupart d’unités légères, mais leur perte se ferait cruellement sentir.

La dernière mauvaise nouvelle en date était que le consortium chargé de construire le canon à rail magnétique avait pris tellement de retard qu’on n’aurait pas le temps de procéder aux essais avant la fin de l’invasion. De fait, décision avait été prise de le démanteler pour qu’il ne tombe pas entre les mains de l’ennemi. Il y avait, dans cette colossale perte de temps et de ressources, quelque chose de sublimement élégant, se dit Sal.

Kehar Industry et ses concurrents avaient œuvré de conserve pour construire, réparer, mettre à jour, modifier autant de vaisseaux de guerre que possible, et avaient militarisé des dizaines de navires civils. Ils avaient réellement fait leur maximum, pourtant cela ne suffirait pas. L’ennemi était beaucoup trop nombreux. Ulubis aurait de quoi se battre, mais sa défaite était assurée.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'Algébriste»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'Algébriste» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Iain Banks - Der Algebraist
Iain Banks
Iain Banks - Matter
Iain Banks
Iain Banks - A barlovento
Iain Banks
Iain Banks - Inversiones
Iain Banks
Iain Banks - El jugador
Iain Banks
Iain Banks - Pensad en Flebas
Iain Banks
Iain Banks - The Algebraist
Iain Banks
Отзывы о книге «L'Algébriste»

Обсуждение, отзывы о книге «L'Algébriste» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x