Iain Banks - L'Algébriste

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Pour les humains, et les autres races à la vie brève, la galaxie est un endroit dangereux où règne une paix précaire.
Un réseau de trous de ver artificiels sert à voyager entre les étoiles. Il est maintenu sous la férule de la Mercatoria, qui s’efforce de gérer les équilibres entre espèces. Par contre, pour les
, ces formes de vie quasi-immortelles apparues peu après le Big bang, la seule chose qui importe, ce sont les géantes gazeuses où ils vaquent à leurs affaires. Le reste n’est que débris épars...
Afin de sauver son système solaire menacé par la flotte de l’Archimandrite Luseferous, le jeune Fassin Taak doit plonger dans l’atmosphère de la géante Nasqueron, à la recherche d’une très ancienne formule, d’une clé détenue par les
depuis des millions d’années. Mais ceux-ci, joyeux anarchistes avides d’informations en tous genres, ont un sens de l’humour très particulier, des habitudes déplorables comme celle de chasser à mort leur propre progéniture, et il se pourrait bien qu’ils dissimulent plus d’un secret.
La quête désespérée de Taak le conduit d’un bout à l’autre de la galaxie. Pendant ce temps, la flotte monstrueuse de Luseferous se rapproche de Nasqueron. Mais la guerre cesse d’être une activité prévisible dès que les
y sont mêlés...

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Comme il glissait vers l’inconscience, Fassin pensa à la beauté de ce Nébuleux. La vaste créature ressemblait à un million de bandes de lumière brumeuse. Elle était comme un chuchotement de matière et de gravité. Si proche du néant, et pourtant plus lourde qu’un système solaire tout entier, elle dérivait, mue par une décision ancienne, suivait une route balisée des millions d’années plus tôt, se propulsait par des flexions de plasma froid, utilisait la force de champs magnétiques quasi inexistants, inspirait et expirait le matériau interstellaire en quantités infinitésimales. Elle était froide et semblait morte, mais elle vivait et pensait. Observée à la bonne lumière, elle était magnifique. Il suffisait de lui superposer un lavis de longueurs d’onde choisies, pour qu’apparaisse quelque chose de parfaitement sublime, de…

* * *

Saluus se tenait sur un balcon de glace et de métal. Il admirait la vue. Son souffle formait de minuscules nuages en s’échappant de ses lèvres.

La retraite de la Prévôté était à la fois sertie et sculptée dans la chute d’eau glacée de Hoisennir, une paroi haute de quatre cents mètres et large d’un kilomètre, formée par le fleuve Doaroe, qui venait des hauts plateaux arctiques et se déversait dans la toundra et les plaines en contrebas. Le soleil hivernal, très bas au-dessus de l’horizon, embrasait les nuages de Sepekte, leur donnait une couleur rouge-violet, mais il était loin d’être suffisamment chaud pour faire fondre la glace.

L’axe de Sepekte bougeait très peu. Ses cercles arctique et antarctique, où, au beau milieu de l’été puis au cœur de l’hiver, le soleil ne se couchait ni ne se levait jamais, mesuraient moins d’un millier de kilomètres de diamètre. Sepekte était officiellement classée dans les planètes tempérées/chaudes selon les standards humains ; ses hivers étaient plus longs quoique moins rigoureux que sur Terre, et leurs effets circonscrits dans des zones bien moins vastes que celles qui souffraient du froid sur la planète mère de l’humanité. Toutefois, la chute de Hoisennir se situait très au nord dans les montagnes arctiques, et il arrivait que le Doaroe ne connaisse pas le dégel pendant plusieurs années d’affilée.

L’endroit était considéré comme une retraite, car il appartenait à la Prévôté, mais il s’agissait tout simplement d’un hôtel doté d’un centre de conférences. Néanmoins, la vue était impressionnante quand il y avait suffisamment de lumière pour l’apprécier correctement. Force était d’admettre que le site ne manquait pas de charme.

Toutefois, Saluus aurait préféré être ailleurs. Il n’aimait pas trop les endroits d’où on ne pouvait pas s’échapper facilement – même à pied, lorsqu’il n’y avait pas d’autre solution. Pour partir d’ici, il fallait un aéronef, auquel on ne pouvait accéder que par l’ascenseur situé à l’intérieur de la paroi. À moins de descendre au pied de la falaise de glace et d’atteindre la station de vac-train. Lorsqu’il avait appris où se tiendrait la conférence sur la création d’une ambassade sur Nasqueron – très peu de temps avant son départ, pour des raisons évidentes de sécurité –, il avait glissé un parapente dans ses bagages. On n’était jamais trop prudent.

Il était presque certain de pas avoir l’occasion de s’en servir – s’il devait arriver quelque chose, son morceau de toile ne lui serait probablement d’aucune utilité –, mais il se sentait mieux ainsi, en sachant que son dernier recours se trouvait derrière lui, sur son lit. La plupart des autres personnages importants avaient leur suite dans les profondeurs de la paroi, à l’abri d’une éventuelle menace extérieure. Saluus, pour sa part, avait insisté pour être logé dans une chambre avec vue, avec sortie de secours. Il n’avait pas fait de parapente depuis des décennies, mais il préférerait risquer sa peau de cette façon plutôt que de se terrer dans le fond de sa suite et de geindre en attendant la mort.

Parfois, il se demandait d’où lui venait cette obsession de la fuite. Il n’était pas né avec et n’avait certainement pas été victime d’une expérience traumatisante pendant son enfance. Non, c’était venu doucement, comme cela, à mesure qu’il vieillissait. Tout comme un tas d’autres choses, probablement. Mais il n’avait pas de temps à perdre à réfléchir sérieusement à cette question.

Tout ce qui comptait, c’était que cette retraite/hôtel était un endroit aussi sûr que possible, compte tenu de la conjoncture incertaine. Les attaques sur le système se poursuivaient inexorablement, sans fléchir, sans non plus monter en puissance. De nombreuses cibles visées par des bombes, des missiles et autres armes de portée relativement faible étaient d’importance militaire. Ces raids-là étaient imputés aux Dissidents. Toutefois, il existait d’autres cibles, à la valeur plus culturelle et morale. Celles-ci étaient frappées par des projectiles venus des profondeurs de l’espace, des rochers lancés à une vitesse colossale, souvent proches de celle de la lumière. Le nombre de ces attaques augmentait, tandis que les raids menés par des drones armés de missiles et de lasers étaient de plus en plus rares.

Certains stratèges soutenaient que c’était la preuve de la faillibilité de leurs ennemis, qui n’étaient pas parvenus à attaquer en masse, quand ils l’avaient prévu. Saluus aurait aimé les croire, mais il se méfiait des simulations et des idées trop facilement partagées.

En tout cas, tout cela durait depuis un bon bout de temps. La population était passée par toutes les phases habituelles : choc, dénégation, défi, solidarité, fatalisme et détermination à aller jusqu’au bout. Et puis était venue la lassitude. L’on attendait avec impatience que tout cela cesse une fois pour toutes. Bien sûr, la façon dont la fin de la crise interviendrait demeurait une question fondamentale, mais rien n’était pire que l’attente et l’incertitude.

Pis encore – la nouvelle de l’invasion imminente avait filtré prématurément, alors que rien ne s’était encore passé –, certains commençaient même à se dire qu’il n’arriverait peut-être rien. Les adeptes de la théorie de la conspiration générale croyaient que toute cette histoire d’invasion n’était qu’un fantasme, une création du lobby militaro-industriel, que le système n’avait jamais été menacé, que la majorité des attaques étaient en réalité l’œuvre des forces de sécurité elles-mêmes, le résultat d’un conflit opposant différents services, voire d’un plan cynique visant à gagner la sympathie de l’opinion publique tout en remettant en cause les quelques libertés individuelles qui subsistaient encore. Pour eux, tout cela ne serait donc qu’un prétexte pour transformer le système en société semi-fasciste, dans laquelle une minorité de privilégiés exercerait un pouvoir absolu.

Les esprits plus modérés se plaignaient eux aussi des restrictions et de la perte de certaines libertés ; ils commençaient même à demander où était cette fameuse menace, qu’on se préparait à affronter depuis presque une année. Les réacteurs de la flotte ennemie en train de décélérer ne devraient-ils pas déjà briller dans le ciel ? Les gens en venaient parfois à se demander si tous les sacrifices qu’on leur imposait en valaient réellement la peine, si l’on n’en faisait pas un peu trop pour contrer une invasion qui tardait à débuter, et pas assez pour contrecarrer des attaques, certes sporadiques, mais néanmoins destructrices.

Les spécialistes se demandaient où étaient passées les forces des Déconnectés d’E-5. L’on se disputait violemment pour choisir la meilleure stratégie : Fallait-il partir à la rencontre de la ou des flottes des envahisseurs et tirer profit d’un éventuel effet de surprise – ce qui permettrait également de limiter les pertes dans la population civile – ou bien attendre et concentrer les forces là où on en avait le plus besoin ? Des drones éclaireurs avaient été envoyés à la rencontre des envahisseurs, mais, jusque-là, aucune information ne leur était parvenue. L’attente se prolongeait.

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