Roger Zelazny - La pierre des étoiles

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Où se trouve la Pierre des Étoiles ? Cet étrange objet a été offert par des extra-terrestres en échange des joyaux de la couronne d'Angleterre. Or il a disparu et tout le monde est convaincu que Fred, un vieil étudiant qui a des talents d'équilibriste, sait où il est.
Alors commence pour le jeune homme une étonnante histoire car humains et extra-terrestres rivalisent d'ingéniosité pour tenter d'arracher de son subconscient les renseignements désirés.
Une merveilleux conte fantastique dont l'action se déroule selon la logique de Lewis Carroll, avec des personnages délicieusement farfelus et des animaux qui parlent. On philosophe constamment dans cette histoire, mais avec infiniment de sérieux dans la loufoquerie, et beaucoup de bon sens dans le délire.

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– En partie, peut-être. Mais il y a toujours autre chose quand j’atteins le sommet : je veux aller encore un peu plus haut, et j’ai l’impression que je peux presque y parvenir, que je suis sur le point d’y parvenir.

– Oui, c’est vrai, dit-il.

– Pourquoi m’avez-vous demandé cela ?

– Je ne sais pas. Pour qu’on me le redise, peut-être. Ce garçon à Cambridge aurait dit la même chose, mais je l’avais en partie oublié. Ce n’est pas uniquement le monde qui a changé.

Il avala encore une gorgée.

– Je me demande aussi, dit-il, comment ça s’est passé vraiment, cette première rencontre là-haut avec les extra-terrestres ? Difficile de croire que plusieurs années ont passé depuis. Les gouvernements ont probablement gonflé l’histoire à notre avantage, de sorte que nous ne saurons jamais exactement ce qui s’est vraiment dit ou fait. Pure coïncidence : aucun des deux ne connaissait le système où nous nous sommes rencontrés. Mission d’exploration, c’est tout. Sans nul doute, le choc a été moins grand pour eux que pour nous, puisqu’ils connaissaient déjà tant d’autres races à travers la galaxie. Et pourtant.. Je me souviens de ce retour inattendu. Mission accomplie. Un demi-siècle d’avance sur le programme. Nos explorateurs accompagnés d’un vaisseau spatial Astabigan de recherches. Quand un objet atteint la vitesse de la lumière, il se transforme en citrouille. Tout le monde sait cela. Mais les extra-terrestres ont trouvé un moyen de contourner l’obstacle, par-dessus, ou par-dessous. Quelque chose comme ça. Et ils ont ramené notre vaisseau. Une montagne de réflexions pour le département de maths. Étrange sentiment. Pas du tout ce que j’avais imaginé. C’est un peu comme si on escaladait une montagne ou un pic – vraiment difficile – et que, quand on approche du sommet, quand on sait qu’on va y arriver, on lève les yeux pour constater qu’il y a déjà quelqu’un sur la cime. Ainsi, nous avons rencontré une civilisation galactique – une confédération assez lâche de races qui existe depuis des millénaires. Peut-être avons-nous eu de la chance. Cela aurait facilement pu prendre encore quelques siècles de plus. Ou peut-être que non. Mes sentiments n’étaient pas clairs à l’époque, et ils ne le sont toujours pas. Comment peut-on avoir envie de se dépasser après une rencontre aussi démoralisante ? Ils nous ont donné les techniques pour que nous puissions construire nous-mêmes des vaisseaux qui ne se transforment pas en citrouille. Mais il nous ont également interdit l’accès à un certain nombre d’astres. Ils nous ont accordé une place dans leur programme d’échanges, où, obligatoirement, nous allons faire figure de parent pauvre. Les changements vont se produire à une cadence accélérée dans les années à venir. Le monde peut lui-même changer à un rythme considérable. Que va-t-il se passer ? Une fois que nous aurons perdu notre rythme à nous, il se peut que tout le monde en arrive à être aussi perdu qu’un vieux grimpeur ivrogne sur une cathédrale, à qui on a octroyé le droit de jeter un petit coup d’œil sur les engrenages du temps, qui le lient lui, ici, aux tours de Cambridge, là-bas. Et alors ? Entrevoir le rouage principal et se transformer en citrouille ? Prendre sa retraite ? Alkaïd, Mizar, Alioth, Mégrez, Phecda, Mérak et Dubhe… Ils y ont été. Ils les connaissent. Peut-être qu’au plus profond de mon cœur, j’aurais voulu que nous soyons seuls dans le cosmos – pour que tout cela nous appartienne. Ou que nous rencontrions des extra-terrestres un peu moins avancés que nous, en tout. Cupides, fiers, égoïstes… Vrai. Maintenant que nous sommes les provinciaux, que Dieu nous protège ! Il en reste assez pour boire à votre santé. Bien ! Je bois à vous ! Je crache à la face du Temps qui m’a transfiguré !

Sur le moment, comme je ne trouvais rien à dire, je me tus. Une partie de moi était d’accord avec lui, mais seulement une partie. À ce propos, une partie de moi souhaitait presque aussi qu’il n’ait pas terminé la bouteille de cognac.

Au bout d’un moment, il dit : « Je ne pense pas que je vais poursuivre mon escalade ce soir. », et je reconnus que c’était une bonne idée. J’avais décidé de m’abstenir, moi aussi, de hauteurs plus élevées, et, faisant demi-tour, nous prîmes un raccourci pour descendre, contourner, descendre. Et je raccompagnai le brave homme jusque devant sa porte.

Bribes et fractions. Fractions :

J’attrapai la fin des dernières dernières nouvelles, avant de m’endormir. Je pris ainsi connaissance d’un élément plutôt révélateur concernant un certain Paul Byler, professeur de géologie, attaqué par des vandales, à Central Park, dans la soirée, qui, en plus de l’argent qu’il avait sur lui, avait été dépouillé par les bandits de son cœur, de son foie, de ses reins et de ses poumons.

Une vague dans la cavité obscure de mon cervelet déversa plus tard des rêves, des images, résistants à l’introspection, comme un tourbillon de vers luisants, à l’extrême limite de la conscience, à l’exception de ce ME SENS-TU, LED ? kinesthé-sique/synesthésique, qui avait dû durer un temps inestimable-ment plus long que le reste, car, plus tard, mon troisième café du matin le fit réapparaître, pendant un bref instant, sous la forme d’un dessin coloré.

3.

Un éclair de soleil, des soleils par éclair. Clair-obscur. Danse des étoiles.

La Cadillac en or massif de Phaéton s’écrasa là où personne ne pouvait l’entendre, s’enflamma, s’évanouit. Comme moi.

Quand je me réveillai de nouveau, il faisait nuit et j’étais complètement démoli.

Ficelé de lanières de cuir, affalé par terre, du sable et des graviers pour tout oreiller et matelas, de la poussière dans la bouche, le nez, les oreilles et les yeux, dévoré par la vermine, assoiffé, meurtri, affamé et tremblant, je repensai aux paroles de mon ancien directeur d’études, le docteur Merimee. « Vous êtes un exemple vivant de l’absurdité des choses. »

Inutile de le souligner, sa spécialité était le roman. Français. Milieu du xxe siècle. Malgré tout, ces yeux déformés par d’épaisses lunettes pénètrent comme des aiguilles dans les profondeurs de ma condition. Malgré son départ de l’université, longtemps auparavant, marqué par l’opprobre d’un scandale où étaient impliqués une fille, un nain et un âne – ou peut-être à cause de cela – Merimee en était venu à occuper, au fil des années, une sorte de position d’oracle dans mon cosmos personnel, et ses paroles me revenaient souvent dans des contextes entièrement différents de celui où elles avaient été prononcées. Le sable brûlant me les avait criées tout l’après-midi, puis la brise glacée de la nuit les avait murmurées à mon oreille qui me cuisait comme une côte d’agneau cuite : « Vous êtes un exemple vivant de l’absurdité des choses. »

Cette phrase pouvait donner lieu à des interprétations diverses quand on y réfléchissait, ce que j’avais tout le temps de faire en ce moment. D’un côté, elle pouvait me placer dans le camp des choses. De l’autre, dans celui des vivants. Ou peut-être encore dans celui de l’absurdité.

Oh ! oui. Mes mains…

J’essayai de fléchir mes doigts, ne fus pas certain qu’ils obéissaient. Il était possible qu’ils ne soient plus là et que je ne ressente qu’une faible sensation illusoire. Simplement au cas où ils étaient quand même encore là, j’évoquai pendant un moment l’idée de la gangrène.

Sacré bon Dieu ! Et encore. Frustrant, ça.

Le semestre avait commencé et j’étais parti. Après m’être arrangé pour envoyer mes paniers déjà tressés à mon associé parlant, Ralph, à la boutique d’artisanat, j’étais parti vers l’Ouest, m’attardant équitablement entre San Francisco, Honolulu et Tokyo. Une paire de semaines paisibles s’étaient passées ainsi. Puis un bref arrêt à Sydney. Juste assez longtemps pour m’attirer des ennuis en escaladant cet opéra qui ressemble à un poisson avalant un poisson, qui se trouvait sur Bennelong Point, surplombant le port. J’avais quitté la ville affligé d’une claudication et d’une réprimande. M’étais envolé pour Alice Springs. Avais pris possession du scooter aérien que j’avais commandé. Avais décollé tôt le matin avant que la pleine chaleur de la journée et la lumière de la raison ne tracent leur chemin respectif dans le monde. Le paysage que je survolais m’avait frappé comme étant le lieu idéal pour envoyer des apprentis saints obtenir l’illumination. Il m’avait fallu plusieurs heures pour localiser le site et quelques autres encore pour creuser et m’installer. Je n’avais pas l’intention de rester longtemps.

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