Philip Вшсл - Dr Bloodmoney

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Dr Bloodmoney: краткое содержание, описание и аннотация

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Les bombes étaient finalement tombées. Malgré l’équilibre de la terreur, un jour, un homme avait été assez fou pour appuyer sur le bouton.
Cependant, dans ce coin perdu de Californie, la vie continuait : pour Bonny Keller que six ans d’analyse n’avaient pas réussi à rééquilibrer; pour Bruno Bluthgeld, l’un des responsables de la grande Catastrophe, qui sentait des stigmates s’inscrire sur son visage; pour Hoppy, le phocomèle, l’ancien bébé thalidomide, doté de pouvoirs supra-normaux.
Elle continuait pour Walt Dangerfild, l’astronaute expédié vers Mars, mais dont la cabine spatiale s’était satellisée autour de la Terre. Là, à l’abri des radiations, il s’était transformé en une sorte de super disc-jockey dont l’écoute était devenue une sorte de drogue pour tous les survivants.
Mais peut-on réellement survivre dans un monde radioactif ?

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Tout en ramant, le vétéran s’enquit :

— Comment cela se passe-t-il de nos jours au sud de San Francisco ? Je ne peux pas me balader sur terre. (Il montra la partie inférieure de son corps.) Je reste sur le radeau. Il y a une petite trappe pour faire mes besoins. Il faudrait que je trouve un phoco mort quelque part pour prendre son chariot. On appelle ça des phocomobiles.

— J’ai connu le premier phoco, avant la guerre, dit Stuart. Il était intelligent. Il réparait n’importe quoi. (Il alluma une cigarette en imitation tabac, et le vétéran ouvrit la bouche d’envie.)

— Au sud de San Francisco, comme vous le savez, c’est tout plat. Alors le pays a été durement touché, plus rien que des terres à cultiver maintenant. Personne n’y a jamais rien reconstruit et comme c’étaient surtout des maisons sur de petits lotissements, il n’y a même pas de bons sous-sols, ou très peu. Ils y cultivent des pois, du maïs et des haricots. Ce que je vais voir, moi, c’est une grande fusée qu’un cultivateur vient de trouver. J’ai besoin de relais et de lampes, ainsi que d’autres pièces d’électronique pour les pièges de Mr Hardy. (Il marqua un temps.) Vous devriez avoir un piège Hardy.

— Pourquoi ? Je vis de poisson, et pourquoi voudriez-vous que je déteste les rats ? Je les aime bien, au contraire.

— Je les aime bien aussi, mais il faut avoir le sens pratique, penser à l’avenir. Un jour l’Amérique risque d’être envahie par les rats si nous ne sommes pas vigilants. C’est un devoir envers le pays d’attraper et de tuer les rats, surtout les plus intelligents qui deviendraient leurs chefs naturels.

Le vétéran lui lança un regard noir :

— Boniments de commis voyageur, voilà tout !

— Je parle franchement.

— C’est tout juste ce qui me débecte chez les représentants : ils finissent par croire à leurs propres bobards. Vous savez bien que le mieux que puissent faire les rats, même après un million d’années d’évolution, c’est de devenir des serviteurs utiles pour les humains. Ils pourraient peut-être porter les messages et effectuer de petits travaux. Mais pour être dangereux… (Il secoua la tête.) Combien coûtent vos pièges ?

— Dix dollars en argent. On n’accepte pas la monnaie-papier. Mr Hardy est un vieil homme, et vous savez bien comment sont les vieux. Le papier-monnaie, pour eux, ce n’est pas de l’argent, ajouta Stuart en riant.

— Laissez-moi vous raconter l’histoire d’un rat que j’ai vu une fois accomplir un acte d’héroïsme, commença le vétéran, mais Stuart le coupa.

— J’ai mes opinions. Inutile d’en discuter.

Ils restèrent silencieux tous les deux. Stuart admirait la Baie dans tous les sens. L’ancien combattant ramait. La journée était belle et tandis qu’ils se balançaient en direction de San Francisco, Stuart songeait aux pièces d’électronique qu’il rapporterait peut-être à Mr Hardy, dans l’usine de San Pablo Avenue, près des ruines de ce qu’était autrefois la partie ouest de l’université de Californie.

— Qu’est-ce que c’est que cette cigarette ? demanda bientôt le vétéran.

— Ça !

Stuart examina son mégot qu’il était sur le point d’éteindre pour le mettre dans la boîte métallique qui ne le quittait pas. La boîte était pleine de mégots qui redeviendraient des cigarettes entières par les soins de Tom Frandi, le spécialiste local, à South Berkeley.

— Celle-ci est importée, dit-il. Du comté de Marin.

C’est une Gold Label Special fabriquée par… (Il s’interrompit pour donner du poids à ce qu’il disait.) Je pense que ce n’est pas la peine de vous le dire… ?

— Par Andrew Gill ! devina le vétéran. Dites, j’aimerais vous en acheter une entière. Je vous en offre dix cents.

— Elles en valent quinze la pièce. Il faut qu’elles fassent le tour par Black Point et Sear Point, puis par la Route de Lucas Valley, au-delà de Nicasio.

— J’en ai fumé une, de ces spéciales d’Andrew Gill, reprit l’ancien combattant. Elle était tombée de la poche d’un type qui descendait du ferry. Je l’ai repêchée dans l’eau et je l’ai séchée.

Tout à coup, Stuart lui tendit le mégot.

— Non ? Pour moi ? fit le vétéran sans le regarder.

Il se mit à ramer plus vite, remuant les lèvres et clignant les paupières.

— J’en ai d’autres, dit Stuart.

— Et je vais vous dire ce que vous avez en plus, monsieur ! Vous êtes vraiment humain, monsieur, et ça, c’est rare de nos jours. Très rare.

Stuart acquiesça. Il sentait la profonde vérité de ce qu’affirmait l’amputé.

Bonny frappa à la porte de la petite cabane en bois et appela :

— Jack ? Vous êtes là ? (Elle secoua la poignée. Le battant n’était pas fermé à clé. Elle se tourna vers Mr Barnes :) Il est probablement dehors avec son troupeau. C’est la saison où les agneaux naissent et il a pas mal de difficultés. D’une part il y a des tas de phénomènes qui sont mis bas, et par ailleurs une quantité de petits ne peuvent sortir sans aide.

— Combien a-t-il de moutons ? s’enquit Barnes.

— Trois cents. Ils vivent dans les canyons à l’état sauvage, alors il est impossible d’en faire le compte exact. Vous n’avez tout de même pas peur des béliers, j’espère ?

— Non.

— Alors on va marcher un peu.

— Et c’est lui que l’ancien instituteur voulait tuer, dit Barnes alors qu’ils traversaient un champ tondu par les moutons pour gagner un petit escarpement couvert de sapins et de buissons.

Il remarqua que de nombreux arbustes avaient été broutés. Des branches dénudées indiquaient que bon nombre des moutons de Mr Tree étaient dans le voisinage.

— Oui, répondit la femme, qui avançait à grands pas, les mains aux poches. Mais je ne sais pas pourquoi. Jack n’est… qu’un éleveur de moutons. Je sais qu’il est illégal d’élever des moutons sur des terres arables… mais comme vous le voyez, il n’y aurait pas grand-chose à labourer dans ce secteur. Presque uniquement des ravins. Peut-être Mr Austurias était-il jaloux.

Mr Barnes songeait : je ne la crois pas. Mais cela ne l’intéressait que médiocrement. En tout cas, il était décidé à ne pas commettre la même erreur que son prédécesseur, quel que fût ce Mr Tree. Pour Barnes, c’était un être qui s’était incorporé au paysage, qui n’avait plus tous ses moyens, qui n’était plus tout à fait humain. Il ne s’en faisait pas une image rassurante.

— Je suis navré que Mr Gill n’ait pas pu nous accompagner, dit-il. (Il n’avait pas encore rencontré le fameux expert en tabac dont il avait déjà entendu parler avant de venir à West Marin.) Vous m’avez bien dit que vous avez un groupe musical ? Que vous jouez de divers instruments ?

Cela lui avait paru attrayant parce qu’il avait en un temps joué du violoncelle.

— Nous avons deux flûtistes, dit Bonny. Andrew Gill et Jack Tree. Moi, je tiens le piano. Nous jouons des compositeurs anciens comme Henry Purcell et Johann Pachelbel. Le Dr Stockstill se joint de temps en temps à nous, mais… (Elle s’interrompit, le sourcil froncé.) Il est si occupé ! Trop de bourgs à visiter. Il est vraiment trop épuisé, le soir.

— N’importe qui peut-il entrer dans le groupe ? demanda Barnes, avec un certain espoir.

— De quoi jouez-vous ? Je vous avertis que nous sommes sévèrement classiques. Ce n’est pas un simple amusement d’amateurs. George, Jack et moi nous jouions déjà avant le Cataclysme. Nous avons commencé… il y a neuf ans. Gill est venu après la catastrophe.

Elle sourit et Barnes constata qu’elle avait de bien jolies dents. Une quantité énorme de gens souffraient du manque de vitamines, des maux causés par la radioactivité et ils avaient perdu leurs dents, leurs gencives s’étaient ramollies. Il cachait de son mieux ses propres dents car elles étaient en mauvais état.

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