Thimas Disch - 334

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N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

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— Il aurait dû t’avertir avant de venir.

— Oui, acquiesça M me Hanson d’une voix amère, c’est bien mon avis.

Quatrième partie. Lottie

26. Messages reçus (2024). Financièrement parlant, il était infiniment plus avantageux d’être une veuve que d’être une épouse. Lottie fut en mesure de téléphoner à Jerry Lighthall pour lui dire qu’elle n’avait plus besoin de son emploi, ni d’aucun autre. Elle était à la tête d’une liberté totale et des poussières. Outre la pension hebdomadaire désormais régulière, Bellevue lui versa un forfait de cinq mille dollars à titre de dommages et intérêts. Avec l’accord de Lottie, le propriétaire du garage Abingdon vendit ce qui restait de Princess Cass pour huit cent soixante dollars par l’entremise d’une petite annonce dans Les Bonnes Occases, somme sur laquelle il ne préleva qu’un pourcentage raisonnable. Même après avoir payé les obsèques auxquelles personne ne vint, et avoir réglé les diverses dettes de la famille, Lottie se trouva à la tête d’une somme de plus de quatre mille dollars dont elle pouvait user à sa guise. Quatre mille dollars : sa première réaction fut la peur. Elle mit l’argent en banque et tâcha de l’oublier.

Ce ne fut que quelques semaines plus tard qu’elle découvrit, par sa fille, le motif probable du suicide de Juan. Amparo le tenait de Beth Holt qui, en se fondant sur les diverses remarques qu’avait laissé échapper son père et sur ce qu’elle savait déjà, avait reconstitué les événements. Cela faisait des années que Juan était de mèche avec des résurrectionnistes. Ou bien Bellevue venait de découvrir le pot aux roses, ce qui ne semblait guère probable, ou bien on avait fait pression, pour des raisons inconnues, sur l’Administration pour qu’elle choisisse un bouc émissaire : Juan. Selon toute vraisemblance, il avait eu le temps de voir venir, et au lieu de se prêter docilement à son propre sacrifice (qui aurait représenté tout au plus deux ou trois ans de prison), il avait trouvé le moyen de tirer sa révérence et de partir avec un honneur intact. L’honneur : des années durant il avait essayé d’expliquer à Lottie les subtilités de son système personnel de référence dont certaines cases étaient blanches et d’autres noires, et la façon dont il fallait se mouvoir entre elles, mais ça lui avait toujours paru aussi incompréhensible que ce qui se passait sous le capot de Princess Cass – un monde d’homme, tout en mathématiques, arbitraire, pointilleux, mortel.

Le choc émotionnel n’avait pas été aussi rude qu’elle l’avait imaginé. Elle pleura beaucoup, mais avec une douleur contenue. L’affectueuse indifférence de Juan semblait avoir déteint sur elle sans même qu’elle s’en rendît compte. Entre ses crises d’affliction, elle se laissait emporter par une allégresse inexplicable. Elle faisait de longues promenades dans des quartiers peu familiers. À deux reprises elle visita des endroits où elle avait travaillé jadis, mais ne réussit jamais qu’à embarrasser les gens. Elle fit passer à deux soirées par semaine ses séances chez les Amis Universels tout en commençant simultanément à prospecter dans d’autres directions.

Un jour, alors qu’elle baignait dans une béatitude jamais atteinte, elle entra chez Bonwit sans raison précise si ce n’était qu’il se trouvait là, sur la Quatorzième Rue et qu’il y ferait peut-être un peu plus frais que sur le trottoir qui bouillait sous le soleil de septembre. Une fois à l’intérieur, le spectacle des rayons et des comptoirs lui fit l’effet d’une bouffée de nitrite d’amyle combiné à de la Morbehanine. Les couleurs, l’espace, le bruit la submergèrent – d’abord d’une sorte de terreur, puis d’un ravissement de plus en plus délirant. Elle avait travaillé dans ce magasin pendant plus d’un an sans être le moins du monde impressionnée, et il n’avait quasiment pas changé. Mais maintenant ! C’était comme si elle était entrée dans un gigantesque gâteau de mariage dans lequel tous les désirs d’une vie avaient pris forme et l’invitaient à toucher, à goûter, à emporter. Sa main avança pour palper les étoffes souples – des noirs lisses, des roux rugueux, des gris qui caressaient comme une brise venant du fleuve. Elle les voulait tous.

Elle commença à prendre des choses sur les portemanteaux et les comptoirs et à les mettre dans son fourre-tout. Quelle curieuse aubaine qu’elle l’eût justement emporté ce jour-là ! Elle monta au premier pour choisir des chaussures, des jaunes, des rouges avec de grosses boucles, des toutes minces en résille argentée, puis au troisième pour un chapeau. Et des robes ! Bonwit regorgeait de robes de toutes sortes, de toutes couleurs et de toutes longueurs ressemblant à une armée désincarnée attendant qu’on les rappelle sur terre et qu’on leur donne un nom. Elle prit des robes.

Redescendant sur terre l’espace d’un instant, elle s’aperçut qu’on la regardait. De fait, elle était suivie dans tous ses déplacements, et pas seulement par le détective du magasin. Un cercle de visages étaient tournés vers elle, comme loin en contrebas, comme pour lui crier : « Sautez ! Mais sautez donc ! Pourquoi ne sautez-vous pas ? » Elle se dirigea vers une caisse située au milieu de l’étage et vida son fourre-tout dans une corbeille. Un vendeur enleva les étiquettes et les introduisit l’une après l’autre dans une calculatrice. La somme monta toujours plus haut, atteignit un total vertigineux, après quoi le vendeur demanda d’une voix sarcastique :

— Vous désirez payer comptant ou avec une carte de crédit ?

— Je paierai comptant, dit-elle en brandissant son chéquier flambant neuf sous le nez du minable. Lorsqu’il lui demanda une pièce d’identité, elle fouilla dans le bric-à-brac misérable qui encombrait le fond de son sac jusqu’à ce qu’elle eût trouvé, toute racornie et décolorée, sa carte d’identité d’employée de chez Bonwit. En quittant le magasin, elle porta la main à son nouveau chapeau, un grand truc marrant et tout mou d’où pendaient des rubans noirs de toutes largeurs (parce que après tout, elle était veuve), et gratifia d’un large sourire le détective de chez Bonwit qui l’avait suivie pas à pas depuis la caisse jusqu’à la sortie.

Une fois rentrée à la maison, elle découvrit que les robes, les chemisiers et les autres habits étaient beaucoup trop petits pour elle. Elle donna à Shrimp la seule robe qui semblait avoir gardé un peu de son enchantement dans la lumière sombre de la grisaille quotidienne, garda le chapeau pour sa valeur sentimentale, et renvoya Amparo avec tout le reste le lendemain, car Amparo, à onze ans, était passée maîtresse dans l’art d’obtenir ce qu’elle voulait dans un magasin.

(Depuis que Lottie avait signé des formulaires l’autorisant à entrer à l’école Lowen, Amparo avait adopté une attitude tolérante envers sa mère.) En tout état de cause, elle n’aimait rien tant que se battre avec un employé pour se faire rembourser un article déjà payé. Elle ne parvint pas à se faire rembourser en espèces mais obtint quelque chose qui servait encore mieux ses propres desseins : un bon de caisse valable dans n’importe quel rayon du magasin. Elle passa le reste de la journée à se choisir avec soin une garde-robe de rentrée des classes dans les tons mezzo-forte, en espérant qu’après l’explosion initiale sa mère conviendrait qu’il était plus sage de l’envoyer dans le monde vêtue de vrais habits et la laisserait garder au moins la moitié de son butin. L’explosion de Lottie fut d’une violence considérable, et s’accompagna d’un ou deux coups de ceinture, mais elle semblait avoir complètement oublié l’incident à l’heure du journal télévisé de fin de soirée. À croire qu’Amparo n’avait rien fait de plus répréhensible que lécher les vitrines du magasin. Le même soir Lottie vida un tiroir entier de la commode pour que sa fille pût y ranger ses nouveaux vêtements. Merde, pensa Amparo, elle n’a même plus de défense, la vieille conne !

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