Thimas Disch - 334

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N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

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Les deux autres nuits justifiaient toutes les souffrances. Les meilleurs moments, c’était quand il rencontrait quelqu’un qui savait apprécier le grand style et qu’ils partaient sur l’autoroute. Ils roulaient toute la nuit, sans s’arrêter sauf pour faire le plein, avalant les kilomètres. Ça, c’était colossal, mais il ne pouvait pas se permettre de le faire tout le temps, ni même de nouveau avec le même quelqu’un. Inévitablement ils voulaient en savoir plus, et il lui était pénible de devoir avouer qu’il n’y avait rien de plus ; que Princess, lui-même, et ces merveilleux tirets blancs qui défilaient au milieu de la chaussée, c’était toute sa vie. Une fois qu’ils avaient découvert la vérité, la pitié coulait à flots, et Juan ne savait pas se défendre contre la pitié.

Lottie n’avait jamais eu de la pitié pour lui, et n’avait jamais été jalouse de Princess Cass non plus, et c’est pour cela qu’ils pouvaient être, et avaient été, et seraient, mari et femme. Huit putains d’années. Comme la Hillman de Liz Kreiner, elle avait perdu l’éclat de la jeunesse, mais la mécanique était encore bonne. Quand il était avec elle et que ça tournait rond, ils étaient comme du beurre sur un toast. Il fondait à son contact. Un vrai régal. Il oubliait qui il était et s’il avait quelque chose de précis à faire. Il était la pluie, et elle un lac, et doucement, lentement, sans effort, il tombait.

Qui aurait pu en demander plus ?

Lottie, peut-être. Parfois il se demandait pourquoi elle ne le faisait pas. Il savait que les gosses lui coûtaient plus qu’il ne lui donnait, et pourtant ses seules exigences portaient sur son temps et sur sa présence. Elle voulait qu’il habite au moins en partie au 334, et pour autant qu’il sût, ce désir n’était pas dicté par autre chose que la simple envie de l’avoir près d’elle. Elle lui indiquait constamment diverses façons d’économiser de l’argent et toutes sortes d’avantages, comme par exemple de réunir tous ses vêtements en un seul endroit au lieu de les avoir éparpillés aux quatre coins de la ville.

Il aimait Lottie. Il l’aimait, et il avait besoin d’elle, mais il ne leur était pas possible de vivre ensemble. Il lui était difficile d’expliquer pourquoi. Il avait grandi dans une famille de cinq enfants, et ils vivaient tous dans la même pièce. On devenait comme des bêtes à vivre comme ça. Les êtres humains ont besoin d’un minimum d’intimité. Mais si Lottie ne comprenait pas ça, il ne voyait pas ce qu’il pouvait dire de plus. Les gens avaient besoin d’intimité, et Juan avait simplement besoin de plus d’intimité que la plupart des gens.

22. Leda Holt (2021) . – Tout en battant les cartes, Nora fit éclore l’œuf qu’elle couvait si manifestement depuis quelque temps.

— J’ai vu ce garçon de couleur, tu sais, sur les marches, hier.

— Garçon de couleur ?

C’était typique de Nora d’avoir trouvé la façon la plus désagréable de présenter la chose.

— Depuis quand fréquentes-tu des garçons de couleur ?

Nora coupa.

— Le petit copain à Milly.

Leda se débattit dans une mer d’oreillers, de coussins, de couvertures et de draps jusqu’à ce qu’elle se trouvât plus ou moins assise sur son séant.

— Ah ! oui, dit-elle malicieusement. Celui-là.

Elle donna soigneusement les cartes et plaça le paquet entre elles sur l’étagère retournée qui leur servait de table.

— J’ai pratiquement dû – Nora arrangea sa main – me mettre en rogne. Sachant qu’ils étaient tous les deux dans ma chambre pendant ce temps, et lui qui se morfondait sur ses marches.

Elle sélectionna deux cartes et les plaça dans le crib, qui était à elle cette fois.

— Pauvre type !

Leda se montra plus circonspecte. Elle avait un deux, une paire de trois, un quatre et des sept. Mais si elle gardait ses deux paires et que la carte de départ ne l’aidait pas un peu… Elle décida de tenter sa chance et mit ses deux sept dans le crib.

Nora coupa de nouveau, et Leda tomba sur la reine de pique comme carte de départ. Elle dissimula sa satisfaction par un hochement de tête et l’appréciation :

— Ah ! l’amour physique !

— Tu sais quoi, Leda ? dit Nora en jouant un sept, je n’arrive même pas à me souvenir de ce que c’est.

Leda abattit son quatre.

— Je sais ce que tu veux dire. J’aimerais bien qu’Ab en soit là, lui aussi.

Un six.

— Dix-sept. Tu dis ça, mais tu es jeune, et puis tu as Ab.

Si elle jouait un trois, Nora pourrait arriver à trente et un avec une figure. Mais elle joua le deux.

— Dix-neuf. Je ne suis pas jeune.

— Plus cinq égale vingt-quatre.

— Plus trois. Vingt-sept ?

— Non, je ne peux pas.

Leda abattit sa dernière carte.

— Et trois qui font trente.

Elle avança d’un trou.

— Cinq, et Nora lui prit son trou.

Enfin il y eut le démenti que Leda attendait.

— J’ai cinquante-quatre ans et tu en as – quoi ? – quarante-cinq ? Ça fait toute la différence.

Elle étala ses cartes à côté de la reine.

— Et il y a une autre différence de taille, c’est que ça va faire vingt ans que Dwight est mort. Ce n’est pas comme si je n’avais pas eu une occasion de temps en temps… voyons, qu’est-ce que nous avons là ? Quinze-deux, quinze-quatre, une paire ça fait six et deux séquences de trois ça fait six, égale douze.

Elle fit avancer une deuxième allumette sur le tableau.

— Mais de temps en temps, ce n’est pas la même chose qu’une habitude.

— Tu es en train de te vanter ou de te plaindre ? demanda Leda en étalant ses propres cartes.

— De me vanter, bien sûr.

— Quinze-deux, quinze-quatre, et une paire ça fait six, et deux séquences de trois – c’est exactement comme toi, regarde : douze.

— La sexualité, ça rend les gens dingues. Comme ce pauvre con assis dans l’escalier. Le jeu n’en vaut pas la chandelle. Je suis bien contente de ne plus être dans le coup.

Leda planta son allumette à cinq trous seulement de la fin de partie.

— C’est ce que Carney disait du Portugal, et tu sais ce que ça a donné.

— Il y a des choses plus importantes, poursuivit Nora, imperturbablement.

Nous y voilà, pensa Leda, le leitmotiv.

— Tu ne veux pas compter ton crib ? dit-elle.

— Il n’y a que la paire que tu m’as donnée. Merci.

Elle avança de deux trous.

— La famille, ça c’est important. Il faut l’empêcher de se disperser.

— Mais oui, mais oui. Eh bien, ma chère, qu’est-ce que tu attends ?

Mais au lieu de ramasser les cartes et de les battre, Nora saisit le tableau de cribbage et l’examina.

— Il me semblait t’avoir entendu dire que tu avais douze ?

Leda, d’une voix mielleuse :

— Je me suis trompée ?

— Non, je ne crois pas.

Elle recula l’allumette de Leda de deux trous.

— Tu as triché.

23. Len Rude, suite (2024). – Une fois passé son incrédulité initiale, lorsqu’il se rendit compte qu’elle voulait vraiment qu’il vienne habiter chez elle, il pensa : Beurk ! Mais après tout, pourquoi pas ? Être pensionnaire chez elle ne pouvait pas être pire qu’habiter au beau milieu d’une putain de fanfare militaire, ce qui était son lot en ce moment. Il pourrait échanger ses tickets de restau-u contre des bons d’alimentation. Comme M me Hanson elle-même l’avait fait remarquer, ça n’avait pas besoin d’être officiel, quoique en s’y prenant bien il pourrait faire en sorte que Fulke lui compte la chose comme stage de recherche individuel. Fulke lui reprochait toujours de négliger les études de cas. Il serait bien obligé de donner son accord. En fait, ce n’était qu’une question de trouver la bonne étiquette à accrocher à son projet. Plus question des « Problèmes du 3 e âge », s’il ne voulait pas se laisser entraîner vers le trou de vidange d’une spécialisation en gérontologie. « Structures familiales en milieu MODICUM ». Trop vaste, mais c’était la bonne direction. Il faudrait mentionner son enfance de pupille de l’État et présenter la chose comme une occasion de comprendre les rapports familiaux de l’intérieur. C’était du chantage aux sentiments, mais comment Fulke pouvait-il refuser ?

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