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Alexei Panshin: Rite de passage

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Alexei Panshin Rite de passage

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Mon Univers est un vaisseau… Un des grands vaisseaux qui ont quittés la Terre, jadis, avant qu’elle explose et que les hommes se dispersent entre les mondes des étoiles. J’ai 12 ans et comme je suis encore une petite fille, je m’amuse à passer d’un niveau à l’autre par les conduits d’aération. Tout en bas, au fond du Vaisseau, il y a les machines, la Technique. Au 3ème Niveau, il y a un soleil artificiel, mais les prés sont vrais, et les oiseaux et les lapins aussi : c’est un coin de la Terre que nos ancêtres ont reconstitués là pour ne pas perdre ce qui fait encore de nous des humains. Et, pour rester humains et parce qu’il nous faut être forts, nous avons une règle de sélection à laquelle chacun doit se soumettre. Chacun, au seuil de l’adolescence, doit affronter seul une planète sauvage. Bientôt, ce sera mon tour…

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» Nous vivons dans un équilibre précaire. Nous utilisons et ré-utilisons, mais nous finissons par perdre des matériaux que nous ne pouvons remplacer par nos propres moyens.

» Nous dépendons donc des colonies pour notre survie. C’est un fait. Un fait irréfutable. Et, pour obtenir ce dont nous avons besoin pour notre survie, nous devons donner quelque chose en échange. Or la seule monnaie d’échange que nous possédions est notre savoir. Nous ne pouvons pas en faire cadeau, comme M. Persson vient de le suggérer. C’est notre seule monnaie d’échange, je le répète ; sans elle, nous ne pourrions pas continuer à vivre comme nous le faisons. La seule et unique alternative à notre politique actuelle est d’abandonner le Vaisseau . Et cela, je ne le veux pas. Le voulez-vous ? »

De nouveau, les applaudissements fusèrent. Je me demandai si ceux qui applaudissaient étaient les mêmes qui avaient applaudi M. Persson. Lorsqu’ils se furent calmés, ce dernier reprit la parole :

« Je conteste formellement les conclusions de M. Laflèche ! Non, ce n’est pas l’unique alternative ! Certes, nous vivons dans un équilibre précaire. Certes, nous remplissons une fonction nécessaire que nous ne pouvons ni ne devons abandonner. J’ai néanmoins la certitude que les colons, nos cohéritiers, méritent davantage que ce que nous leur donnons. Quelle que soit notre décision à l’encontre de Tintera, sa situation actuelle est tragique et constitue une condamnation de notre politique. Il existe d’autres solutions à cette politique. Sans même approfondir la question, il m’en vient deux à l’esprit, chacune d’elles étant préférable à notre politique actuelle.

» Notre état de dépendance envers les colonies est artificiel. Nous nous enorgueillissons de notre capacité à survivre et de notre force physique et mentale. Mais qu’est-ce que cela prouve ? Pas grand-chose, car nous ne faisons guère usage de notre force ! Nous pourrions explorer une planète et extraire nous-mêmes les matériaux bruts dont nous avons besoin. Ou, alors, nous pourrions utiliser nos hautes capacités scientifiques, dont nous sommes si fiers, pour devenir réellement indépendants à l’égard des planètes, en apprenant à synthétiser tout ce qu’il nous faut ; alors, nous nous suffirions réellement à nous-mêmes ! Aucune de ces solutions ne nous empêcherait de faire ce que nous aurions dû accepter depuis longtemps : partager notre savoir, aider la totalité de la race humaine à évoluer.

» Je nous accuse. Je nous accuse de paresse. Nous refusons de répondre aux défis qui se présentent à nous. Nous nous laissons mollement aller à une vie de loisirs, et nous vivons bien au-dessous de nos capacités. Nous pourrions être bien plus que ce que nous sommes. À mes yeux, cela constitue un péché. C’est un affront envers Dieu et, plus encore, un affront envers nous-mêmes. Je ne connais rien de plus triste, de plus décevant, que de savoir que l’on pourrait être davantage que ce que l’on est mais de se refuser à faire l’effort que cela exige. Nous pourrions aider nos frères à sortir de la vie misérable et désespérée qu’ils mènent. Ne désirez-vous pas cela ? Plus encore, j’affirme qu’il vaudrait mieux ne pas s’occuper d’eux du tout que de poursuivre notre politique paternaliste et répressive !

» Nous avons le pouvoir d’explorer les étoiles. Si nous étions prêts à en courir le risque, nous pourrions aller jusqu’au bout de la galaxie. C’est en notre pouvoir. Et cela ajouterait certainement à notre savoir – ce savoir auquel nous tenons tant.

» Mais, au lieu de cela, nous menons une existence de parasites. Pouvons-nous nous contenter de cet état de choses ? »

Le débat se poursuivit encore deux heures. Les discussions entre les membres de l’Assemblée furent parfois très dures. Un orateur fit observer qu’un des signes de la stérilité de notre vie était l’absence quasi totale d’art dans le Vaisseau .

M. Lemuel Carpentier se leva pour lui porter la contradiction. À cette occasion, M. Mbele prit la parole, pour la première et la dernière fois de la soirée. S’inclinant cérémonieusement devant M. Carpentier, il lui dit simplement : « Monsieur, vous faites erreur, » puis il se rassit.

À la fin, les options étaient si nettes que chacun savait dans quel camp il se plaçait. Mon père se leva alors et demanda que l’on mette fin aux débats : « Tout semble parfaitement clair. Tout ce que l’on pourra dire ne fera que répéter ce qui a déjà été exposé. Il me semble par conséquent inutile de prolonger la discussion, et je propose que l’on passe au vote. La question fondamentale semble être « Que ferons-nous de Tintera ? » C’est pour la résoudre que nous nous étions réunis. Ceux qui soutiennent la politique de M. Persson – action purement défensive et je ne sais quoi d’autre, rééducation, peut-être ? – voteront également pour une modification fondamentale de la façon dont nous vivons, selon les perspectives esquissées par M. Persson, ou, selon d’autres, similaires. Ceux qui voteront avec moi pour la destruction de Tintera voteront également pour le maintien de la ligne politique que nous n’avons cessé de suivre depuis cent soixante ans. Mon analyse de la situation vous paraît-elle exacte, monsieur Persson ? »

— « Absolument ! Je voterai en faveur de votre motion. »

« Acceptez-vous ma motion pour un vote sur ce sujet ? »

L’immense majorité de l’Assemblée acquiesça.

« La motion est acceptée. Le vote sera : Faut-il détruire Tintera ? Tous ceux qui sont en faveur de cette mesure voteront “oui”. Ceux qui lui sont opposés voteront “non”. Contrôleur, procédez au vote. »

J’appuyai sur un bouton. De nouveau, les chiffres des “oui” apparurent en vert sur l’écran, et ceux des “non” en rouge. Le résultat fut 16 408 voix contre 10 489. Tintera était condamnée à disparaître.

Quelques minutes après la salle commença à se vider, mais Jimmy et moi ne partîmes pas immédiatement. Je vis que M. Mbele se frayait un chemin vers nous. Il alla vers le bureau du président et regarda papa un long moment, sans rien dire. Papa mettait de l’ordre dans ses papiers.

M. Mbele parla : « Nous voilà donc revenus aux jours de la « discipline morale ». Je croyais que tout cela était bien loin derrière nous. »

— « Vous auriez pu faire valoir cet argument, Joseph, » lui répondit papa. « Dans le cas présent, je pense que la “discipline morale”, si vous tenez à vous servir de ce vieux cliché…»

— « Euphémisme. »

— « De ce vieil euphémisme, si vous préférez. Je pense que, dans ce cas, c’était justifié par les circonstances. »

— « Je sais que vous pensez cela. »

— « Vous auriez pu prendre la parole. Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ? »

M. Mbele secoua la tête en souriant. « Non, aujourd’hui cela n’aurait servi à rien. Les choses ne changent pas si vite. Il faudra attendre la nouvelle génération. » Il désigna Jimmy de la tête. « Demandez-lui comment il a voté. »

Il connaissait Jimmy, et n’avait aucun doute sur ce qu’il avait choisi.

— « C’est inutile, » dit papa. « Je sais parfaitement comment ils ont voté. Cela fait trois jours que nous en discutons avec Mia, et nous savons que nous ne sommes pas d’accord. Ai-je eu tort de la mettre entre vos mains ? »

M. Mbele parut surpris. Il me regarda en haussant les sourcils.

— « Je ne pense pas y avoir été pour quelque chose. S’il en était ainsi, vous auriez voté contre votre propre opinion. Non, ce sont les temps qui changent. Je l’espère, du moins. »

Sur ce, il nous tourna le dos et s’en alla.

« Jimmy vient m’aider à faire mes valises, » dis-je à papa.

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