Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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— Décidément, je ne le comprends pas.

— Moi, si, dit doucement Sélénè.

Denison ne répondit pas immédiatement. Il poussa le « Pionnier » et les appareils accessoires dans l’abri taillé à cet effet dans la roche, puis lança :

— Prête ?

— Prête.

Ils se glissèrent dans l’entrée du couloir P-4 qui s’ouvrait en surface et Denison se mit à descendre l’échelle échelon par échelon. Sélénè le dépassa en trombe, se contentant d’effleurer les échelons de la main. Denison avait appris cette technique mais, déprimé, il descendit lentement, barre transversale par barre transversale, comme s’il se refusait à s’acclimater aux us et coutumes lunaires.

Arrivés dans les vestiaires, ils retirèrent leurs combinaisons qu’ils placèrent dans leurs casiers respectifs.

— On déjeune ensemble, Sélénè ? proposa Denison.

— Tu n’as pas l’air dans ton assiette. Quelque chose qui ne tourne pas rond ?

— La réaction, je pense.

— Alors, ce déjeuner ?

— D’accord, bien entendu.

Ils prirent ce repas chez Sélénè qui avait insisté en disant :

— J’ai à te parler et c’est impossible à la cafétéria. – Et comme Denison mâchouillait quelque chose qui ressemblait vaguement à du veau parfumé au beurre d’arachide, elle reprit : Ben, tu ne dis pas un mot et tu es comme ça depuis près d’une semaine.

— Jamais de la vie, fit Denison en fronçant le sourcil.

— Et moi je t’affirme que si. – Et le regardant avec inquiétude : En dehors de la physique, je ne suis pas tellement sûre de mes intuitions, mais je sens que quelque chose te tourmente dont tu refuses de me parler.

— Ils font toute une histoire sur tout ça, sur Terre, dit Denison en haussant les épaules. Gottstein a tiré des ficelles grosses comme des câbles avant même de s’embarquer. On met le docteur Lamont en vedette et l’on insiste pour que je retourne sur Terre aussitôt mon article écrit.

— Pour que tu retournes sur Terre ?

— Oui. Paraît que je fais figure de héros là-bas.

— Ça n’est que juste.

— Une totale réhabilitation, fit Denison d’un ton pensif, voilà ce qu’ils m’offrent. Et ils m’offriront également, sans aucun doute, un poste intéressant dans une grande université ou dans une de leurs administrations gouvernementales.

— N’est-ce pas ce que tu désirais ?

— C’est, à mon avis, ce que Lamont désire, et qu’il obtiendra, mais moi je n’en veux pas.

— Mais alors, que veux-tu ?

— Rester sur la Lune.

— Pour quelle raison ?

— Parce que vous êtes, en ce moment, à l’avant-garde de l’humanité, et que je désire faire partie de cette avant-garde. Je veux travailler à l’installation des pompes-cosmeg, que l’on ne peut construire que sur la Lune. Je veux travailler à la para-théorie au moyen des instruments que tu concevras et manieras, Sélénè… Et puis surtout, Sélénè, je veux rester avec toi ! Mais toi, resteras-tu avec moi ?

— Je m’intéresse tout comme toi à la para-théorie.

— Mais Neville ne va-t-il pas te retirer le poste que tu occupes auprès de moi ?

— Barron ? Me priver de mon poste ? fit Sélénè, indignée. Tu me fais injure, Ben !

— Ce n’était pas mon intention.

— T’aurais-je mal compris ? Veux-tu insinuer que si je travaille avec toi c’est parce que Barron m’en a donné l’ordre ?

— N’est-ce pas le cas ?

— Si. Mais ce n’est pas la raison de ma présence ici. J’ai choisi d’être auprès de toi. Il s’imagine peut-être qu’il peut disposer de moi, mais je ne m’y prête que lorsque mes désirs correspondent aux siens, ce qui était le cas en ce qui te concerne. Je lui en veux de croire qu’il peut disposer de moi à sa guise et je t’en veux de l’avoir pensé toi aussi.

— Vous êtes cependant amants.

— Nous l’avons été, mais je ne vois pas le rapport. Si tu prends cela pour argument, j’ai autant barre sur lui que lui sur moi.

— Tu veux donc continuer de collaborer avec moi, Sélénè ?

— Si le cœur m’en dit, oui, fit-elle froidement.

— Et le cœur t’en dit ?

— Pour le moment, oui.

— L’idée que peut-être tu ne le désirais pas, ou que tu ne serais pas en mesure de le faire, est, je crois bien, ce qui m’a tourmenté au cours de cette dernière semaine, fit Denison en souriant. Je craignais que l’aboutissement n’entraîne la fin de nos rapports. Je ne voudrais pas t’importuner, Sélénè, en te parlant des tendres sentiments que tu as inspirés à un vieux Terrien comme moi…

— Au point de vue intelligence, tu n’as rien d’un vieux Terrien, Ben. Et puis il existe d’autres rapports que physiques. Je me sens bien avec toi, Ben.

Un silence régna, puis Denison, se forçant à sourire, dit :

— Merci de cet hommage à mon intelligence. – Détournant le regard et secouant la tête tandis que Sélénè l’observait avec anxiété, il reprit : Sélénè, il y a plus que de l’énergie dans l’épanchement inter-Univers. Je te soupçonne de l’avoir compris tout comme moi.

Cette fois le silence se prolongea, plus pesant encore, et Sélénè le rompit enfin en disant :

— Oh ! ça…

Pendant un moment ils se regardèrent dans les yeux, Denison d’un air gêné, et Sélénè, presque furtivement.

Chapitre 18

— Je n’ai pas encore retrouvé ma démarche lunaire, déclara Gottstein, mais ce n’est rien comparé à ce que j’ai enduré en marchant sur Terre. Ne rêvez pas d’y retourner, Denison. Vous auriez trop de peine à vous y faire.

— Je n’ai nullement l’intention d’y retourner, Commissaire.

— En un sens, c’est dommage. Vous y seriez acclamé comme un roi. Pour ce qui est d’Hallam…

— J’aurais donné cher pour voir la tête qu’il faisait, fit Denison d’un air gourmand, mais c’est là un sentiment un peu mesquin.

— Lamont, bien entendu, reçoit la part du lion. Il est au pinacle.

— Je n’en prends nullement ombrage. Il le mérite largement… Vous pensez vraiment que Neville acceptera de travailler avec nous ?

— Pour moi la question ne se pose même pas. Il va d’ailleurs arriver d’un instant à l’autre… – Puis baissant la voix il prit un air de conspirateur pour ajouter : Dites-moi, avant qu’il s’amène, que penseriez-vous d’une plaque de chocolat ?

— Quoi ?

— D’une plaque de chocolat. Aux amandes. Je dis bien une, car j’en ai apporté fort peu.

Le visage de Denison, d’abord troublé, s’illumina et il demanda :

— Du vrai chocolat !

— Oui.

— Avec plai… – puis, l’expression subitement durcie : Non, Commissaire.

— Non ?

— Non ! Si je mords dans du véritable chocolat, pendant les quelques minutes que je le garderai dans ma bouche, je regretterai amèrement la Terre et tout ce qu’elle représente pour moi. Je ne peux pas me le permettre. Et je ne le désire pas. Ne me le montrez même pas. Rien que la vue ou l’odeur…

— Vous avez raison, fit le Commissaire, l’air déconfit. – Et changeant volontairement de sujet : Il règne sur Terre un enthousiasme indescriptible. Bien entendu, nous avons fait le nécessaire pour qu’Hallam puisse sauver la face. Il continuera d’occuper un poste de quelque importance, mais il n’aura plus voix au chapitre.

— On lui prodigue plus de ménagements qu’il n’en a accordés aux autres, fit Denison, résigné.

— Ce n’est pas par égard pour lui que nous agissons ainsi, mais pour ne pas détruire l’image que les gens s’étaient faite de lui. Cela pourrait nuire à la science elle-même, qui passe pour nous bien avant Hallam.

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