Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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Un unique passager, vêtu d’une combinaison spatiale, en sortit, tandis que le pilote restait à l’intérieur, tache sombre entre les feux de bord.

Denison attendit. L’étiquette, lorsqu’on était en combinaison spatiale, exigeait que le nouveau venu se nommât en premier.

— Ici le commissaire Gottstein, dit celui-ci, comme vous l’avez probablement deviné à ma démarche chancelante.

— Ici, Ben Denison.

— Oui, c’est bien ce que je pensais.

— Vous êtes donc venu ici à ma recherche ?

— Exactement.

— Dans un avion spatial ? Vous auriez pu…

— Oui, j’aurais pu utiliser le couloir de sortie P-4 qui est à moins d’un kilomètre d’ici. Mais ce n’est pas seulement vous que je recherche.

— Dans ce cas, je ne vous poserai plus aucune question.

— Et moi je n’ai aucune raison de vous laisser dans l’ignorance. Vous ne vous attendiez tout de même pas, je suppose, que je reste indifférent au fait que vous procédez, sur la surface lunaire, à des expériences ?

— Je n’en fais nullement un secret, et n’importe qui peut s’y intéresser.

— Cependant, personne ne semble connaître le but de vos expériences. On sait seulement que jusqu’à un certain point vos travaux sont en rapport avec la Pompe à Électrons.

— Ce sont là des déductions valables.

— Vraiment ? Il me semble à moi que des expériences de cette nature réclameraient, pour avoir une certaine valeur, une énorme installation. Je ne suis pas expert en la matière, mais j’ai consulté des savants qui le sont. Selon toute évidence, vous ne disposez pas d’une telle installation. Il m’est apparu que vous ne pourriez pas ne pas être l’objet principal de mon intérêt. Tandis que je concentre mon attention sur vous, d’autres entreprennent peut-être d’importants travaux.

— Mon rôle consisterait donc à détourner votre attention ?

— Je n’affirme rien, mais si je le savais, je serais moins inquiet.

— Ainsi, je suis sous surveillance ?

— Ça, vous pouvez le dire ! Gottstein gloussa. Et même depuis votre arrivée. Tandis que vous travailliez en surface, nous avons exploré la région à des milles à la ronde. Chose étrange, il semble, docteur Denison, que vous et votre compagne soyez les seuls, sur la surface lunaire, à ne pas effectuer de simples travaux de routine.

— Que trouvez-vous là d’étrange ?

— Je trouve bizarre que vous vous livriez à des expériences avec un matériel de fortune. Je me refuse à croire que vous soyez incompétent, et je serais heureux de vous entendre m’expliquer ce que vous faites en réalité.

— Je me livre à des expériences de para-physique, Commissaire, comme le bruit en court, d’ailleurs. Mais j’ajouterai que jusqu’à présent mes expériences n’ont été qu’en partie couronnées de succès.

— Votre compagne est bien Sélénè Lindstrom L, une hôtesse d’accueil chargée de promener les touristes ?

— C’est exact.

— Pourquoi l’avoir choisie pour assistante ?

— Parce qu’elle est intelligente, pleine d’ardeur et de zèle, et de plus extrêmement attirante.

— Et prête à travailler avec un Terrestre, si je comprends bien ?

— Et prête à travailler avec un Immigrant qui deviendra un citoyen lunaire, dès qu’on l’en jugera digne.

— Bonjour, Commissaire, fit Sélénè s’approchant d’eux, la voix sonnant clair à leurs oreilles. J’aurais préféré ne pas entendre votre conversation, mais quand on est en combinaison spatiale le son porte jusqu’à l’horizon.

— Bonjour, Mademoiselle Lindstrom, fit Gottstein en se tournant vers elle. Je n’ignorais pas que vous saisiriez chacun de mes propos. Vous vous intéressez à la para-physique ?

— Certainement.

— Et le fait que vos expériences aient échoué ne vous décourage pas ?

— Elles n’ont pas entièrement échoué. Moins que le docteur Denison ne le pense.

— Quoi ? s’exclama Denison pivotant sur ses talons, ce qui faillit lui faire perdre l’équilibre, et fit jaillir un tourbillon de poussière.

Tous trois étaient tournés maintenant vers le « Pionnier », au-dessus duquel, à environ trois pieds de hauteur, une lumière brillait comme une grosse étoile.

— J’ai augmenté l’intensité du champ magnétique, expliqua Sélénè, et le champ nucléaire est resté stable, puis il s’est mis à s’épandre et…

— À s’épandre ! s’exclama Denison. Bon Dieu, dire que je n’ai pas assisté à ça !

— Navrée, Ben, mais tu étais plongé dans tes pensées, et ensuite le commissaire est arrivé, et je n’ai pu résister au désir de poursuivre seule l’expérience.

— Qu’est-ce que je vois là-bas ? demanda Gottstein.

— De l’énergie qui nous est spontanée, donnée par une matière se déversant d’un Univers dans le nôtre.

Comme il disait cela la lumière se mit à clignoter, et quelques mètres plus loin, une étoile à la fois plus lointaine et moins brillante naquit spontanément.

Denison plongea en direction du « Pionnier », mais Sélénè, avec une grâce et une légèreté toutes lunaires, s’élança et y arriva la première. Elle arrêta l’opération, et la lointaine étoile s’éteignit.

— Comme tu le vois, fit-elle, le point d’épanchement n’est pas stable.

— Pas sur une petite échelle, corrigea Denison, mais si nous considérons que le léger décalage d’une année lumière est aussi acceptable théoriquement qu’un décalage d’une centaine de mètres, j’estime que cette centaine de mètres est en réalité la preuve d’une miraculeuse stabilité.

— Je ne la trouve pas miraculeuse, déclara sans ambages Sélénè.

— J’aimerais comprendre de quoi vous parlez, fit Gottstein les interrompant. Voulez-vous dire que la matière peut s’épandre ici ou là, en quelque lieu de notre Univers… ou encore au hasard ?

— Pas tout à fait au hasard, Commissaire, fit Denison. Selon toutes probabilités, l’épanchement diminue, et même assez brusquement, à mesure qu’il s’éloigne du « Pionnier ». Cette baisse dépend d’un certain nombre de facteurs que nous avons serrés d’aussi près que possible. Cependant, un écart de quelques centaines de mètres est toujours à envisager, comme vous venez de le voir.

— Cet épanchement aurait aussi bien pu se produire à l’intérieur de la cité ou de nos casques ?

— Non, certainement pas, fit Denison, agacé. Étant donné les techniques que nous employons, l’épanchement dépend en grande partie de la densité de matière déjà existante dans cet Univers. Il n’y a pour ainsi dire aucun risque que le point d’épanchement se déplace d’un lieu où règne le vide absolu dans un autre, même si l’atmosphère n’est, en intensité, que le centième de celle qui existe dans la ville, ou à l’intérieur de nos casques. Mais fixer le point d’épanchement ailleurs que dans le vide absolu présenterait de nombreuses difficultés, et c’est pourquoi nous avons effectué nos expériences en surface.

— Aucun rapport, alors, avec la Pompe à Électrons ?

— Aucun, fit Denison. Dans la Pompe à Électrons le transfert de matière s’effectue dans les deux sens. Ici il s’effectue en sens unique et les Univers intéressés ne sont pas les mêmes.

— Me feriez-vous le plaisir de dîner avec moi ce soir, docteur Denison ? demanda Gottstein.

— Moi seulement ? fit Denison, surpris.

Gottstein tenta de s’incliner dans la direction de Sélénè, mais ne put, dans sa combinaison spatiale, faire qu’une grotesque imitation.

— Dans toute autre occasion je serais ravi de jouir de la compagnie de Mlle Lindstrom, mais ce soir, docteur Denison, je tiens à m’entretenir avec vous tête à tête.

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